Société

ECHOS DES LUTTES DES TRAVAILLEURS: Bulletin N° 6

6. ECHOS DES LUTTES DES TRAVAILLEURS

Les syndicats de la santé menacent de recourir à des grèves

Plusieurs syndicats du secteur de la santé avertissent : la rentrée sociale sera mouvementée. Ils expriment leur non-satisfaction face au silence du ministère de la Santé quant à leurs revendications qui sont toujours en suspens.
Les syndicats annoncent la tenue de leurs conseils nationaux à la rentrée. Les sages-femmes, les paramédicaux, les anesthésistes, les médecins spécialistes et les praticiens de santé publique veulent protester. Lyès Merabet, président du Syndicat des praticiens de santé publique (SNPSP), indique : «Plusieurs négociations et audiences ont été menées avec le ministère de la Santé. Nos revendications socioprofessionnelles devaient être respectées, malheureusement ce n’est pas le cas.» Le syndicaliste affirme qu’aucune décision n’a été concrétisée pour mettre fin aux lourds problèmes posés, à savoir le fonctionnement des unités de soins jusqu’à 20h, la révision du statut particulier et du régime indemnitaire…
Le président du SNPSP a souligné que le conseil national ordinaire, prévu à la prochaine rentrée sociale, sera consacré à l’évaluation objective et responsable de l’état d’avancement dans la prise en charge de la plateforme nationale des revendications. Ajoutant que des grèves sont prévues, si le gouvernement ne répond pas à leurs exigences. Le Syndicat des paramédicaux (SAP), reçu hier au ministère, n’exclut pas, lui non plus, la possibilité de plonger dans la grève au vu des revendications qui n’ont pas été réglées après la tenue de son conseil national. «Un retard lourd marque le traitement des problèmes de plusieurs secteurs sanitaires. On sent une bonne volonté de la part des autorités concernées, mais jusqu’à aujourd’hui rien n’a été mis en œuvre», explique Lounès Ghachi du SAP.
Il ajoute : «Le ministre de la Santé donne des instructions concernant nos revendications, mais rien n’est appliqué sur le terrain. Les choses traînent ! Si nos exigences ne sont pas respectées d’ici la rentrée, le conseil national de notre syndicat décidera d’une grève.» Le syndicat national des sages-femmes (SNSF), qui relève de la fédération de la santé/UGTA, menace aussi de paralyser les hôpitaux, même si un conflit existe actuellement au sein de ce syndicat sur la légitimité de certains membres. Parmi ses revendications, un plan de carrière avec prise en compte de l’expérience professionnelle et possibilité aux sages-femmes de décrocher des postes supérieurs.
Par ailleurs, Akila Guerrouche, ex-secrétaire générale du SNSF, affirme que la grève des sages-femmes est organisée par la Fédération nationale de la santé qui «a exigé le 15 juin dernier à tous les syndicats qui activent avec elle de boycotter les assises nationales qui ont eu lieu le 16 du même mois, menaçant de suspension les participants», ajoute Akila Guerrouche.


 
Ryma Maria Benyakoub
 

Situation de chaos à la maternité du CHU Dr Benbadis
Le burn-out des sages-femmes

La mauvaise gestion et le laisser-aller sont à l’origine de…
La mauvaise gestion et le laisser-aller sont à l’origine de ce pourrissement
Après le dépôt des congés de maladie de pas moins de 80 % de l’effectif, le service passe par une phase très critique.
La situation devient de plus en plus infernale à la maternité du CHU Dr Benbadis de Constantine. Depuis l’affaire de l’enlèvement du bébé Leith Kaoua, les choses n’ont fait que s’aggraver, surtout avec le stress que les sages femmes de cette structure affirment vivre en plus d’une charge de travail devenue insupportable après la fermeture de la maternité de Sidi Mabrouk. Depuis, c’est l’épuisement parmi les sages-femmes, un burn-out extreme, qui a fait augmenter le nombre des congés de maladie parmi cette corporation.
Nous avons appris récemment auprès d’une sage-femme au CHUC, qui a requis l’anonymat, que 15 sages-femmes seulement assurent actuellement le service au lieu des 70 sages femmes que compte toute la maternité du CHUC, soit un déficit de près de 80 %. Toutes les autres ont déposé leurs congés de maladies. Selon notre source, cette situation a commencé depuis des années et elle a dégénéré après l’enlèvement du bébé Leith Kaoua. La présidente de l’association nationale des sages femmes algériennes, Akila Guerrouche, n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme.
Elle avoue que c’est le chaos total au sein de la maternité du CHU de Constantine. Un établissement qui souffre d’une mauvaise gestion, et un laisser-aller qui règne dans les lieux, selon ses propos. «Depuis une semaine seulement, il y a eu 24 arrêts de travail déposés par des sages-femmes, et ça continue toujours», affirme une autre source du CHU. «Certains quotidiens de la presse nationale qui manquent de professionnalisme ont sali notre image et nous ont condamnées, accusant les sages-femmes de tous les maux ; ces accusations non fondées sont aussi graves, car elles ont fini par monter la population contre nous. Les patients sont devenus très agressifs», a déclaré Akila Guerrouche.
Et d’ajouter : «D’ailleurs nous nous demandons sur le bien-fondé des décisions des juges, surtout concernant l’arrestation de la jeune fille, âgée de 23 ans qui est présumée coupable dans l’affaire de l’enlèvement. Ce qui est terrible et inacceptable, est que celle qui a signé les certificats d’accouchement est toujours en liberté provisoire, et celle qui a perdu la griffe est en prison». Notre interlocutrice nous a aussi informé que les sages-femmes ont saisi ce lundi, le wali, le ministère de la Santé, le parlement, et tous les responsables concernés pour trouver des solutions à ce problème, car elles préfèrent rester à leur maison que d’être exposées au danger, menacées de prison tout le temps, disent-elles.


Injustice et insécurité

Selon les dires d’une sage-femme qui a requis l’anonymat, cette situation n’est pas du cinéma, mais une réalité amère qu’elles vivent depuis longtemps. Elles sont à bout de nerfs et malades, non seulement à cause de l’incident du bébé enlevé qui a bouleversé la population de Constantine, mais aussi à cause d’autres désagréments qui entravent leur travail.  «Outre l’injustice, l’insécurité persiste toujours au sein de la maternité du CHU. Rien n’a changé, tout va vers le mal, cela tue l’envie de travailler», réplique Akila Guerrouche. Ce que notre interlocutrice considère inadmissible, c’est que les responsables au niveau de l’hôpital en question imposent des lois sans les appliquer. «Par exemple, seul le chef de service est habilité à signer les certificats d’accouchement, mais ce qui est sidérant est que le soir d’avant-hier, il n’y avait pas de sages-femmes sur place.
Les responsables étaient contraints de réquisitionner deux sages-femmes pour assurer le service toute la nuit, et le chef de ce service était absent, comment signer alors les certificats d’accouchement ?», s’interroge-t-elle, tout en révélant que beaucoup de sages-femmes ne sont pas permanentes, surtout celles qui ont été poursuivies en justice. Elles n’ont pas de validation de leurs diplômes, car elles sont en cours de formation en 4ème année. «Comment ont-elles été recrutées comme sages-femmes alors qu’elles ne sont que stagiaires? Que se passe-il ? où sont passées la direction et l’inspection de la santé ?» se demande-t-elle.                                   
 
Yousra Salem


Les travailleurs d’Algérie Poste en grève mercredi et jeudi à Alger

                                                                 
     
Les travailleurs d’Algérie Poste dans la wilaya d’Alger vont observer deux journées de grève, mercredi et jeudi prochains. Les salariés ont décidé de mener cette action de protestation en solidarité avec un employé suspendu abusivement le 9 juillet. «Depuis quand l’écriture dans la presse nationale est-elle un crime pour lequel on licencie des travailleurs ? Depuis quand la grève est un crime passible de licenciements ?» s’interrogent les employés de cette entreprise étatique dans une déclaration transmise à notre rédaction. Pour eux, c’est à la fois une question de principe et de droit. Le droit à la grève consacré par la Constitution. Par leur grève, ils veulent également exprimer leur appui aux efforts du Front national pour la protection des droits et de la dignité du travailleur de la poste, une instance créée pour «combler», dit-on, le vide sidéral laissé par l’inaction du syndicat affilié à l’UGTA et l’absence d’agrément pour le Syndicat national autonome des postiers (Snap). Pour eux, l’employé suspendu, Amar Khodja Tarek, a «payé» son appartenance à ce syndicat autonome qui attend le récépissé de dépôt de son dossier depuis deux ans. Chargé de la clientèle à l’établissement postal de Dar El-Beida, Amar Khodja Tarek est suspendu temporairement pour plusieurs raisons, indique-t-on dans la décision signée par le directeur de l’unité postale Est. Parmi elles, «manœuvre et tentative de compromission, intimidation, provocation ou diffamation, et entrave à la liberté de travail». Les responsables de l’unité postale Est lui reprochent également de provoquer le désordre sur les lieux de travail et de perturber le bon fonctionnement de l’établissement. Contacté par nos soins, Amar Khodja Tarek rejette totalement et en bloc tous ces griefs qu’il qualifie d’«infondés ». Il précise que sa suspension est «abusive» et qu’elle a été décidée suite à sa participation à un arrêt de travail observé par l’ensemble des employés. «J’ai été ciblé, car je suis membre du syndicat autonome des postiers», soutient-il. Amar Khodja Tarek impute la responsabilité de cette situation à la fois au ministère du Travail qui n’a toujours pas délivré le récépissé de dépôt de demande d’agrément et à la direction générale d’Algérie Poste qui refuse de dialoguer avec les véritables représentants des travailleurs. Selon lui, si les employés d’Algérie Poste ont créé une instance virtuelle pour la protection de leurs droits, c’est parce qu’ils n’ont pas de syndicat pour les défendre. Il assure que le but de la création du syndicat autonome est de protéger les intérêts des travailleurs et de l’entreprise.
S. Baker.

 


Algérie Poste : le Snap dément avoir appelé à la grève

Finalement, pas de grève des travailleurs de la poste. Amine/New Press
Le Syndicat national autonome des postiers (Snap) dément avoir lancé des appels à la grève. Dans un communiqué rendu public aujourd’hui mardi, le Snap se démarque totalement de l’appel à deux journées de grève mercredi et jeudi, rejetant ainsi la «paternité» des appels lancés ces derniers jours à travers la presse nationale. Le Snap affirme qu’il est néanmoins solidaire avec l’employé Amar Khodja Tarek, suspendu «abusivement» le 9 juillet et qui comparaîtra le 17 du mois courant devant la commission de discipline. Le syndicat autonome organise à cet effet un sit-in devant le siège de l’unité poste d’Alger Est pour lui apporter son soutien. Non encore agréé, le Snap dit poursuivre la mise en œuvre de sa feuille de route pour exiger la délivrance de son récépissé d’enregistrement, telle qu’adoptée lors de son dernier conseil national. Il affirme que des actions sont en préparation et seront annoncées au moment opportun. Espérant obtenir son agrément bientôt, le Snap prend ainsi ses distances avec le Front pour la sauvegarde des droits et de la dignité des postiers algériens (FSDDPA), une instance – également non agréée – qui a vu le jour très récemment et qui a lancé des appels à une grève de deux jours à partir de demain 16 juillet pour protester contre, justement, la suspension abusive d’Amar Khodja Tarek qui active au sein du Snap. Le front en question a cependant décidé de surseoir à sa grève de mercredi et jeudi, accordant un délai de 15 jours à la direction générale pour répondre favorablement aux doléances des travailleurs. En l’absence du syndicat affilié à l’UGTA qui a déserté le terrain des luttes et en raison de non-délivrance d’agrément au SNAP, cette nouvelle structure tente d’investir le terrain pour défendre les intérêts des travailleurs. Parmi les animateurs de ce front, il y a des membres du Snap. Le FSDDPA vise à préserver les acquis des employés d’Algérie Poste et défendre leur dignité.

S. Baker


Le recours à la justice, qui leur a donné gain de cause, n’a pas été du goût de la direction.

Après quatre ans de bons et loyaux services, trois agents de sécurité et une femme de ménage de l’agence AADL (Agence Nationale de l’amélioration et du développement du logement) de Sétif ont été abusivement licenciés. La décision est tombée au 3e jour du mois sacré. Les ex-agents n’ont pas été remerciés pour une faute professionnelle mais pour avoir demandé une confirmation au poste. Le recours à la justice qui leur a donné gain de cause n’a pas été du goût de la direction qui a été impitoyable.
Les désormais ex-salariés ne savent plus à quel saint se vouer. «Sans le moindre préavis, la direction a mis fin à la relation de travail le 30 juin 2014. Nous avons été abusivement licenciés par le directeur général qui n’a pas admis que quatre petits agents réclament leur titularisation. Nous dénonçons cette mesure arbitraire privant quatre familles de leur gagne-pain.
Nous ne demandons pas l’aumône mais des droits spoliés. Demander un droit n’est pas un crime ?» S’interrogent non sans une forte émotion les «licenciés» qui se sont approchés hier de nos bureaux. Il convient de souligner qu’au lieu d’établir des contrats de travail à durée indéterminée (CDI) comme le stipule la décision de justice du 09 juin 2014, la direction de l’AADL persiste et signe. En dépit donc du jugement prononcé au nom du peuple algérien, la tutelle des ex-agents tourne le dos à une décision de justice.
Malgré la fin de non-recevoir de leur ex-employeur campant sur sa position, les licenciés ne sont pas prêts à baisser les bras: «La position de la direction qui ne veut pas revenir à la raison, ne nous décourage pas. Nous allons utiliser toutes les voies de recours pour recouvrer nos droits et réintégrer nos postes. Pour atteindre un tel objectif, nous venons de saisir le premier ministre, les ministres du Travail et de l’Habitat ainsi que le wali de Sétif.
Nous sommes sereins, car nous avons confiance en les pouvoirs publics qui vont sans nul doute prendre en considération les doléances de quatre citoyens licenciés injustement» déclarent nos interlocuteurs qui n’ont pas omis de préciser que leur ex-employeur qui a été en outre débouté par l’inspection du travail n’a pas jugé utile d’assister aux réunions de réconciliation tenues à ce propos le 16 et 30 décembre 2013. Pour connaitre la position de l’administration incriminée, nous avons essayé de joindre le directeur de l’agence de Sétif, en vain.

Kamel Beniaiche
 


Les communaux manifestent leur colère
et réclament leurs droits.

Les gardes communaux ont interpellé, hier, leur tutelle sur les promesses non tenues à ce jour.
«Il était question qu’on nous règle nos indemnités et nos arriérés tout au début du mois de Ramadhan, nous en sommes à presque 20 jours et rien n’a été fait», protestent-ils. Hier matin, ils étaient plus d’une centaine de gardes communaux à avoir observé un sit-in devant le siège de leur représentation sise au boulevard de Tripoli dans le secteur El Emir. En cette matinée du mois de Ramadhan, les gardes communaux ont interpellé les autorités concernées et principalement le ministère de l’Intérieur sur les promesses non tenues à ce jour. «Il était question qu’on nous règle nos indemnités et nos arriérés tout au début du mois de Ramadhan, nous en sommes à presque 20 jours et rien n’a été fait».
Tels sont les premiers propos tenus par les gardes communaux rassemblés en cette matinée de mercredi. Ces gardes communaux déplorent la situation précaire dans laquelle ils vivent. Comme contenus dans leur plateforme de revendications, où 14 points ont été accordés par leur tutelle, les gardes communaux réclament des arriérés depuis 1995.  Ils demandent aussi la régularisation de leur situation de retraite, la situation étant toujours bloquée. Les dossiers ont été transmis à la Caisse nationale des retraites mais, à ce jour, ils sont en instance. «Avant de parler de rémunération, nous voulons un statut particulier. Qui sommes-nous et quelle est notre identité ?», s’interroge-t-il.
«Nous avons servi le pays et avons contribué à sa stabilité. Mais nous sommes devenus un lourd fardeau pour l’État». Parmi les gardes communaux présents hier matin devant leur siège d’Oran, certains invalides de la décennie noire ont demandé aussi la régularisation de leur situation. D’autres problèmes socioéconomiques sont relevés, comme l’éternel dossier du logement qu’ils mettent en avant vu que toutes les catégories sociales ont bénéficié de quotas, exception faite des gardes communaux. Cette journée de protestation est venue suite à l’appel de la coordination nationale qui a tenu des sit-in un peu partout à travers le territoire national.                                
Z. Yacef


Chlef : Les gardes communaux protestent devant la wilaya


Sous un soleil de plomb, des dizaines de gardes communaux se sont rassemblés, ce mercredi matin, sur la rue attenante au siège de la wilaya de Chlef .

Ils ont réitéré leurs revendications formulées lors d’un précédent sit-in, à savoir le versement des rappels de salaire avant les fêtes de l’Aid El Fitr, ainsi que l’accès au logement social et rural .Ils ont demandé une audience auprès du wali de Chlef pour lui exposer de vive voix leurs doléances.
« Nous voulons des engagements fermes du premier responsable de l’exécutif quant à la régularisation de notre situation, à défaut nous allons observer une grève illimitée devant le siège de la wilaya  » a averti le délégué de wilaya des gardes communaux, qui a demandé, par ailleurs, à ses collègues de se tenir prêts pour une éventuelle action de « protestation d’envergure ».
Les manifestants ont ouvertement critiqué l’administration locale, qui est responsable, selon leurs dires, des blocages des décisions gouvernementales relatives à la prise en charge de ce dossier.
 

Ahmed Yechkour


Souk Ahras : Des gardes communaux protestent

Des dizaines de gardes communaux ont observé, hier matin, un sit-in devant le siège de la wilaya de Souk Ahras pour protester contre des indemnités et des primes impayées.
«Je me demande pourquoi devons nous manifester pour percevoir notre dû à Souk Ahras seulement », a déclaré un manifestant. Reçus par un responsable de la wilaya, les représentants des contestataires ont été rassurés par les promesses de ce dernier. De retour au lieu du regroupement, les émissaires des gardes communaux ont mis plus de trente minutes pour convaincre les protestataires, avant de se disperser dans le calme.

A. Djafri


Ils étaient des dizaines à observer un sit-in devant le siège de la wilaya de Bouira
Des gardes communaux réclament l’application de la plateforme de revendications

Plusieurs dizaines de gardes communaux venus des quatre coins de la wilaya et se proclamant de la coordination nationale des gardes communaux, ont observé hier un sit-in devant le siège de la wilaya de Bouira pour exiger l’application de la plateforme de revendications signée entre le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales d’une part, et les représentants de la coordination nationale des gardes communaux de l’autre, le 6 juin dernier. 
D’après les représentants de ces gardes communaux à Bouira, après la signature de l’accord entre les représentants du ministère de l’Intérieur et ceux de la coordination nationale des gardes communaux, des promesses quant au versement des rappels aux gardes communaux, avant le début du mois sacré du Ramadhan, avaient été données. 
Or, «nous sommes à la troisième semaine de Ramadhan et aucun sou n’a été versé au niveau de notre wilaya pour les gardes communaux», dira un de leurs représentants en rappelant que cette situation est la même au niveau de 15 autres wilayas, alors que les cinq dernières, ont reçu leurs indemnités tel que stipulé dans l’accord, soit avant le début du mois de Ramadhan. Cela étant, notons que lors d’une rencontre entre les représentants de ces gardes communaux et le chef de cabinet de la wilaya, il a été donné des engagements quant au versement avant les fêtes de l’Aïd, de deux primes, celle du risque et celle d’astreinte, relevés lors des accords du 6 juin dernier à 90 % pour l’ensemble des gardes communaux à compter du 31 décembre 2011. 
Or, selon ces représentants, ces deux primes ne représentent pas l’essentiel des rappels, puisque la grande partie de la somme à percevoir proviendrait des heures supplémentaires qui ne sont pas encore calculées pour déterminer avec exactitude le montant à verser pour chaque garde communal. 
Y. Y.

Les commentaires sont clos.