Luttes des travailleurs

ECHOS DES LUTTES DES TRAVAILLEURS N°41

Taux de revalorisation 2015: Les retraités en colère

Les retraités se considèrent comme des « les laissés-pour-compte ». Le ministre du Travail et de la sécurité sociale. Photo: New Press
Un comble, selon certains retraités en colère sourde qui ont tenu, ces derniers jours, à prendre attache avec notre rédaction pour lui demander de se faire l’écho de leurs préoccupations quant à la précarité de leur situation. « Nous sommes les laissés-pour-compte de la revendication sociale en Algérie avec, comme toujours, la traduction a minima de toutes nos attentes », font-ils observer avec dépit.
Ils ne se sont pas moins empêchés de rappeler que le point nodal de leurs légitimes revendications, demeure, depuis toujours, celui de l’indexation évolutive des montants de retraites sur les niveaux de salaires réels alloués aux travailleurs en activité, et ce, selon les grades et fonctions de chacun à la date de sortie en retraite…
« C’est ce principe de justice basal, à travers fort justement l’indexation des pensions, qui doit désormais régir et guider l’action de revendication future de tout organe de représentation des retraités » tient-on à souligner en substance en pointant du doigt la fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR-UGTA) qui souffre d’un grave déficit communicationnel.
A un point tel que ses responsables, de par leur affiliation à la centrale syndicale UGTA, sont accusés de jouer le jeu du pouvoir en contenant, dans un champ de contestation contrôlé, les revendications de ces anciens travailleurs qui avaient pris à bras le corps les destinées du pays et se trouvent aujourd’hui, au crépuscule de leur vie, confrontés à un véritable mur de silence de la part des décideurs du pays.
Ces critiques sont-elles formulées à tort ou à raison ? Impact24 livre en exclusivité le contenu d’un procès-verbal de réunion, tenue la semaine écoulée par les membres du secrétariat fédéral, qui apporte, à première lecture, quelques réponses sur la manière dont est posé et défendu ce lourd dossier des retraités algériens.
Mais, comble de l’ironie, pas un mot sur la fameuse indexation qui est encore une fois transposée à l’arrière-scène des revalorisations annuelles de la CNR et son ministère de tutelle.
M.I.M. Impact24

Bureau politique du Parti des travailleurs

Pour une prise en charge des revendications des travailleurs et catégories vulnérables


La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé, hier à Alger, à la prise en charge des revendications sociales des travailleurs et catégories vulnérables pour protéger le pays des dangers qui le menacent. “En dépit des nombreux acquis de la classe ouvrière, la situation sociale demeure fragile, ce qui menace la sécurité du pays et ouvre la voie à l’ingérence étrangère”, a déclaré Mme Hanoune dans son allocution d’ouverture des travaux de la commission des travailleurs du parti. “L’État ne peut faire face aux dangers extérieurs en l’absence d’une large mobilisation populaire”, ce qui requiert, a-t-elle dit, “la prise en charge des revendications de la classe ouvrière et des jeunes qui souffrent de chômage”.
Critiquant la gestion de l’Agence nationale de l’emploi (Anem) qui “a échoué en matière de création de postes d’emplois”, Mme Hanoune a appelé à la révision des mesures d’octroi des microcrédits aux jeunes, “le taux des projets réussis ne dépassant pas 10 %”, a-t-elle indiqué.
La SG du PT a réitéré son appel pour hâter la mise en application de la décision portant annulation de l’article 87 bis du code du travail, estimant que le report de son application au mois de juillet prochain “suscite des craintes chez les travailleurs”.
Mme Hanoune a appelé à “la récupération des fonds à partir de l’évasion fiscale, l’impôt sur la fortune et le rapatriement des devises exportées frauduleusement”. La première responsable du PT a également appelé à l’annulation de l’accord d’association avec l’Union européenne (UE) qui “coûte au Trésor public 1 400 000 000 d’euros”. Mme Hanoune a, enfin, proposé l’institution du 8 Mai “Journée nationale chômée payée à la mémoire des victimes des massacres perpétrés par les autorités coloniales françaises le 8 mai 1945”.

APS

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé, hier à Alger, à la prise en charge des revendications sociales des travailleurs et catégories vulnérables pour protéger le pays des dangers qui le menacent. “En dépit des nombreux acquis de la classe ouvrière, la situation sociale demeure fragile, ce qui menace la sécurité du pays et ouvre la voie à l’ingérence étrangère”, a déclaré Mme Hanoune dans son allocution d’ouverture des travaux de la commission des travailleurs du parti. “L’État ne peut faire face aux dangers extérieurs en l’absence d’une large mobilisation populaire”, ce qui requiert, a-t-elle dit, “la prise en charge des revendications de la classe ouvrière et des jeunes qui souffrent de chômage”.
Critiquant la gestion de l’Agence nationale de l’emploi (Anem) qui “a échoué en matière de création de postes d’emplois”, Mme Hanoune a appelé à la révision des mesures d’octroi des microcrédits aux jeunes, “le taux des projets réussis ne dépassant pas 10 %”, a-t-elle indiqué.
La SG du PT a réitéré son appel pour hâter la mise en application de la décision portant annulation de l’article 87 bis du code du travail, estimant que le report de son application au mois de juillet prochain “suscite des craintes chez les travailleurs”.
Mme Hanoune a appelé à “la récupération des fonds à partir de l’évasion fiscale, l’impôt sur la fortune et le rapatriement des devises exportées frauduleusement”. La première responsable du PT a également appelé à l’annulation de l’accord d’association avec l’Union européenne (UE) qui “coûte au Trésor public 1 400 000 000 d’euros”. Mme Hanoune a, enfin, proposé l’institution du 8 Mai “Journée nationale chômée payée à la mémoire des victimes des massacres perpétrés par les autorités coloniales françaises le 8 mai 1945”.

APS

Suite au gel de leurs salaires
Les travailleurs du Grand-Sud à la diète imposée



Des milliers d’employés de la fonction publique exerçant dans les wilayas du Grand-Sud (Tamanrasset, Illizi, Tindouf et Adrar) sont surpris par le gel de leurs rétributions mensuelles. Une décision a été prise dans ce sens par les directions générales du budget et de la comptabilité près le ministère des Finances, a-t-on appris, jeudi, auprès de la trésorerie intercommunale de Tamanrasset. En effet, un télégramme instruisant les organismes sous tutelle de geler les virements des salaires à partir du mois en cours, à toutes les directions et aux établissements publics à caractères administratifs (EPA) les sommant de régulariser les paiements effectués à découvert durant les quatre premiers mois de l’année. Une procédure qui devrait se faire avec l’établissement des états dûment visés par les contrôleurs financiers après la prise en compte des crédits alloués au titre du budget 2015. “La production des états matrices au titre des budgets de l’État des collectivités territoriales (wilayas et communes) pour l’exercice 2015 est exigible (…) à compter du 1er mai 2015”, lit-on dans la note cosignée par le DG du budget et celui de la comptabilité. Ce que ces derniers semblent ignorer, toutefois, c’est que nombreux sont les établissements qui n’ont pas encore conclu cette opération financière à cause du retard causé par leurs ministères de tutelle ou encore par le ministère des Finances, notamment, concernant l’accomplissement des procédures relatives à l’élaboration et à l’approbation des états des recettes et dépenses pour chaque établissement. “Les salariés se trouvent par conséquent confrontés à une situation paradoxale que nul responsable ne peut expliquer”, regrette-t-on. Le problème risque ainsi de dégénérer et de provoquer de vives réactions sachant que ce blocage, qui en dit long sur le dysfonctionnement et le mal bureaucratique qui affecte profondément l’administration publique, coïncide avec la période des congés et, pis encore, intervient à moins de deux mois seulement du Ramadhan. “Les pères à faible revenu seront donc contraints de recourir à leurs petites économies pour subvenir aux besoins de leurs familles, en attendant que la situation trouve son dénouement”, lâche un fonctionnaire.
R.K.

Des milliers d’employés de la fonction publique exerçant dans les wilayas du Grand-Sud (Tamanrasset, Illizi, Tindouf et Adrar) sont surpris par le gel de leurs rétributions mensuelles. Une décision a été prise dans ce sens par les directions générales du budget et de la comptabilité près le ministère des Finances, a-t-on appris, jeudi, auprès de la trésorerie intercommunale de Tamanrasset. En effet, un télégramme instruisant les organismes sous tutelle de geler les virements des salaires à partir du mois en cours, à toutes les directions et aux établissements publics à caractères administratifs (EPA) les sommant de régulariser les paiements effectués à découvert durant les quatre premiers mois de l’année. Une procédure qui devrait se faire avec l’établissement des états dûment visés par les contrôleurs financiers après la prise en compte des crédits alloués au titre du budget 2015. “La production des états matrices au titre des budgets de l’État des collectivités territoriales (wilayas et communes) pour l’exercice 2015 est exigible (…) à compter du 1er mai 2015”, lit-on dans la note cosignée par le DG du budget et celui de la comptabilité. Ce que ces derniers semblent ignorer, toutefois, c’est que nombreux sont les établissements qui n’ont pas encore conclu cette opération financière à cause du retard causé par leurs ministères de tutelle ou encore par le ministère des Finances, notamment, concernant l’accomplissement des procédures relatives à l’élaboration et à l’approbation des états des recettes et dépenses pour chaque établissement. “Les salariés se trouvent par conséquent confrontés à une situation paradoxale que nul responsable ne peut expliquer”, regrette-t-on. Le problème risque ainsi de dégénérer et de provoquer de vives réactions sachant que ce blocage, qui en dit long sur le dysfonctionnement et le mal bureaucratique qui affecte profondément l’administration publique, coïncide avec la période des congés et, pis encore, intervient à moins de deux mois seulement du Ramadhan. “Les pères à faible revenu seront donc contraints de recourir à leurs petites économies pour subvenir aux besoins de leurs familles, en attendant que la situation trouve son dénouement”, lâche un fonctionnaire.
R.K liberté.


BTPH : Les entrepreneurs veulent importer de la main-d’œuvre étrangère

par Yazid Alilat Le quotidien d’Oran

Le problème de la disponibilité des matériaux de construction, de la main-d’œuvre spécialisée, la hausse de la demande, l’offre insuffisante et le recours aux importations pour la réalisation des grands projets infra structurels (habitat, routes, infrastructures) a été abordé hier mardi à la radio nationale par M. Abdelmadjid Dennouni, président de la Confédération générale du patronat-BTPH. Il a d’emblée tiré la sonnette d’alarme, face à la baisse des revenus pétroliers, concernant la hausse des importations de matériaux de construction, en particulier par les entreprises étrangères opérant sur le marché algérien. Favorable à «une régulation des importations» des matériaux de construction, et l’importation de main-d’œuvre étrangère pour une meilleure compétitivité des entreprises nationales, il a salué la décision du ministère de l’Habitat allant dans le sens de la régulation des importations de ciment, et en particulier envers les entreprises étrangères de ne pas importer ce qu’elles veulent. La production nationale, pour un matériau de construction comme le ciment, est insuffisante pour la réalisation des projets actuels. M. Dennouni l’a rappelé, estimant que les quelque 18,5 millions de tonnes de production annuelle de ciment n’est pas suffisante, à laquelle il faut adjoindre un programme réfléchi d’importations. Selon les dernières statistiques du groupe industriel public des ciments d’Algérie (GICA), l’Algérie compte 14 cimenteries publiques et privées dont la production globale est de 19,5 MT/an, avec une demande 24,5 MT/an, soit un déficit de 5 MT. Le déficit est comblé par un programme d’importations qui se sont établies en 2014 à 513 millions de dollars, en hausse de 28% par rapport à 2013. GICA devrait investir 154 milliards de DA pour porter sa production à 18,5 millions de tonnes (MT) à fin 2017 contre 11,5 MT actuellement, soit une augmentation de 38%. En outre, à la fin des travaux d’extension des cimenteries d’Oued Sly (Chlef) et Ain Kebira (Sétif), la production globale sera portée à 15,5 MT/an à fin 2016. Deux autres cimenteries doivent entrer en production en 2017 à Bechar (1 million/t par an) et Oum El-Bouaghi (2MT/an). Avec l’entrée en production des cimenteries des secteurs privé et public, il «y aura un excédent de production de ciment, et cet excédent devrait être orienté vers l’exportation», estime par ailleurs M. Dennouni. Pour autant, «exporter, c’est bien, mieux exporter, c’est encore mieux», précise t-il. Avec l’entrée en production des nouvelles cimenteries, l’Algérie devrait économiser dans les toutes prochaines années deux milliards de dollars en rond à béton et matériaux de construction, affirme M. Dennouni, qui a rappelé le programme d’amélioration de la production sidérurgique algérienne.

Sur la mécanisation du BTP, il revendiqué «l’autorisation d’importation» de la main-d’œuvre étrangère spécialisée. «Il faut pour cela une mise à niveau des entreprises et leur dotation en équipements modernes, et leur permettre de ramener de la main-d’œuvre (étrangère) qualifiée». «Laissez-nous importer de la main-d’œuvre (…) pour rendre les entreprises algériennes performantes et plus compétitives. Il faut nous donner les même chances que les entreprises étrangères qui viennent avec leur main-d’œuvre» sur le marché algérien du BTP, a t-il avancé. M. Dennouni, qui a reconnu que les programmes de BTP sont menés pour rattraper les retards (logements, routes, infrastructures), a expliqué que « nous réalisons pour faire face à la crise, et développer la production nationale pour se substituer aux importations de produits dans tous les secteurs». «Notre objectif est de diminuer de manière drastique les importations, sans créer des pénuries et que le citoyen n’en soit pas affecté. Il faudrait que l’Etat régule et montre aux opérateurs les domaines d’investissements, avec la facilitation de l’acte d’investir», a encore plaidé le président de la Confédération générale du patronat- BTPH. D’autre part, il a annoncé que l’autoroute des Hauts-Plateaux sera réalisée entièrement par des entreprises algériennes. «Le coût sera inférieur à l’autoroute Est-Ouest, et cette autoroute va créer de nouvelles villes pour désengorger les villes du nord», a-t-il précisé, avant de réfuter la mauvaise réalisation des lots de l’autoroute Est-Ouest attribués à des entreprises algériennes, constatée autant par les milliers d’automobilistes que par le ministre des Travaux publics lui même, M. Abdelkader Kadi. Sur la question de l’amnistie fiscale et le rapatriement en Algérie d’importants fonds dormant dans les banques étrangères, il a estimé qu’ «on a besoin de cet argent pour investir, relancer l’économie. Il faut trouver une solution à ce problème pour assurer le financement de l’économie nationale», a-t-il souligné avant de rappeler le cas du Maroc qui a mis en place un système fiscal non coercitif pour le rapatriement d’importants fonds expatriés. Enfin, il s’est dit favorable à l’unification du patronat, «comme cela se fait dans tous les pays. Nous adhérons à cette démarche. Il faut défendre l’unification du patronat, c’est une excellente chose», a encore relevé M. Dennouni.



Tiaret
Des demandeurs d’emploi ferment la route



Plusieurs jeunes de la daïra d’Aïn Kermès, 65 km au sud-est de Tiaret, ont bloqué, hier matin, une heure durant, l’entrée de la polyclinique où se trouve la direction de l’EPSP (établissement public de santé de proximité) pour «protester contre l’absence de transparence dans l’embauche suivant examen pratiqué par le directeur de cette entité publique».
Onze postes budgétaires ont été octroyés à ce secteur. Les protestataires, bien qu’ayant rouvert l’établissement après intervention du chef de daïra, le maire ainsi que les responsables sécuritaires, ont adressé une lettre aux autorités et à la presse pour dénoncer certains faits.
Les rédacteurs de la lettre, de jeunes licenciés qui avaient participé au concours de recrutement le 28 décembre 2014, dénoncent «la non inclusion de l’expérience professionnelle pour certains postes, lenteurs dans l’affichage des résultats du concours jusqu’à expiration du délai de recours, inclusion dans la liste finale de candidats issus de Medrissa, commune d’où est issu le directeur», entre autres.
Contacté à ce sujet, le chef de daïra de Kermès en l’absence du directeur de la Santé déclare «avoir gelé cette liste en attendant une décision de la tutelle».
M. Zine ajoute qu’«après avoir écouté les jeunes», certains d’entre eux ont rendez-vous avec le chef de cabinet du wali. Au delà de l’action de protestation, l’année 2015 s’annonce difficile de par le faible offre, si non l’absence, de postes budgétaires dans quelques secteurs comme l’Education ou la Santé.
Fawzi Amellal

Aïn Frass (Mascara) : Des demandeurs d’emploi ferment le siège de l’APC


Mardi dernier, des citoyens de la commune de Aïn Frass, à 40 km de Mascara, ont fermé le siège de l’APC pour demander le départ du secrétaire général de la commune. Ils lui reprochent «l’abus de pouvoir et le favoritisme dans le recrutement». Afin de calmer les esprits, l’inspecteur général de la wilaya a été dépêché sur les lieux.

Après deux heures, les protestataires ont accepté de libérer les lieux. Une commission d’enquête de l’Inspection générale examinera leurs doléances dans les plus brefs délais. Contacté, Omar Bouali qui assure l’intérim du maire depuis mars 2014, a rejeté les accusations portées à l’encontre du SG. «Les recrutements ont été faits sur concours et aucun favoritisme n’a été enregistré», a-t-il déclaré. De son côté, le SG, Maïzi Charef, a déclaré que, sur les 38 personnes recrutées, 4 seulement ne résident pas dans la commune pour la simple raison que ces derniers possèdent des diplômes de spécialité que les autres n’ont pas». Notre interlocuteur a tenu révélé qu’il est victime d’un conflit non déclaré entre les élus de la commune.
Abdelouahab Souag

Source: El Watan


Complexe d’ammoniac et d’urée «Sorfert Algérie» :
Le torchon brûle !

par Houari Barti le quotidien d’Oran


Depuis avant-hier, le torchon brûle entre les travailleurs de Sorfert-Algérie et leur administration.
La société algéro-égyptienne, fruit d’une joint-venture entre la compagnie nationale Sonatrach (49%) et Orascom Construction Industrie (OCI) (51%) fait en effet face à un mouvement de protestation déclenché avant-hier par plus de 600 travailleurs du complexe d’ammoniac et d’urée, implanté dans la zone industrielle d’Arzew. L’accès au complexe est en effet fermé depuis dimanche à 14 heures, affirment des travailleurs. Seuls les quelques 150 travailleurs expatriés employés par la société ont accès au complexe, nous confie-t-on de même source. Interrogé sur les tenants et aboutissants de ce mouvement, le Conseil syndical de la société affirme qu’il fait suite à une assemblée générale organisée ce dimanche par le partenaire social, au cours de laquelle les travailleurs ont exigé de prendre langue avec leur directeur général adjoint (DGA) pour avoir une réponse claire sur un certain nombre de revendications d’ordre salarial, déjà soumises à l’administration. «Une demande restée sans suite, ce qui a eu comme effet directe le déclenchement de cette protestation». Pour les syndicalistes, les travailleurs ont fini par perdre patience après cinq mois de négociations ouvertes entre l’administration et le partenaire social autour de revendications portant notamment sur la prime d’intéressement, l’indemnité risque et nuisance et la révision de la grille de salaire du corps technique jugée «d’injuste et de non équitable» car favorisant largement les cadres de haut rang au détriment des techniciens. La frustration générée par ce qui est qualifié de «passivité» de l’administration à répondre aux revendications des travailleurs a fait basculer ainsi les choses, affirme-t-on de sources syndicales. Pour ces dernières, l’option de la grève, longtemps refoulée pour donner toutes ses chances au dialogue et à la négociation, est désormais devenue inévitable sur insistance de la base. Une évolution dont les détails ont été transmis à l’administration, instances syndicales de tutelle (unité local et Union de wilaya de l’UGTA) et à l’inspection de travail. Les mêmes sources soulignent que des démarches réglementaires sont actuellement en cours pour organiser une Assemblée générale pour donner forme aux attentes de la base.

A noter que le complexe d’ammoniac et d’urée de Sorfert exportait, dès son entrée en production en 2013, quelque 750 000 tonnes d’urée et près de 739 000 tonnes d’ammoniac, représentant un montant de près de 500 millions de dollars. La société mixte déploie ainsi une stratégie visant à booster ses parts de marché extérieurs sur les deux composants de sa chaîne à la faveur d’une capacité de production d’un million de tonnes d’ammoniac et près de 800 000 tonnes d’urée par an. Sorfert compte gagner des parts de marché à l’international en visant 25 pays situés notamment en Europe et en Amérique latine.


GRÈVE À ARCELORMITTAL EL HADJAR

Intervention du groupe Imetal dans le conflit


Au cinquième jour de la grève déclenchée par les salariés d’ArcelorMittal pipes & tubes Alegria (Ampta), ex-Tuberie sans soudure (TSS), le groupe public des industries métallurgiques et sidérurgiques (Imetal) est intervenu pour essayer de trouver une issue à ce débrayage général et illimité.
Un représentant du directeur général d’ArcelorMittal, le SG du syndicat et le président du comité de participation de cette entreprise ainsi que le SG du conseil syndical d’Ampta ont été convoqués pour ce mardi au siège du groupe Imetal à Alger.
Cette initiative intervient alors que le différend ne cesse de s’élargir entre les salariés d’Ampta et leur employeur, après la suspension par cette dernière du SG du syndicat et du président du comité de participation accusés d’être des meneurs.
Selon des sources proches de ce conflit, le tribunal d’El Hadjar a rejeté une nouvelle plainte après celle déposée en référé, en fin de semaine écoulée par la direction contre les grévistes.
Du côté des salariés, le mécontentement est général du fait des ponctions sur salaire du mois d’avril, décidées par la direction pour observation de grève. Cette décision n’est pas pour apaiser la tension. Devant ces mesures, les grévistes estiment qu’ils sont poussés à radicaliser leur mouvement qui, au départ, ne portait que sur la satisfaction de deux points sur les 22 de leur plateforme de revendications.
Sans fermer la porte au dialogue, les grévistes sont décidés à aller loin pour avoir gain de cause dans leurs revendications si la direction continue à faire la sourde oreille.
La grève des 350 salariés d’Ampta jouit d’un soutien total parmi une majorité de salariés des autres unités du complexe ArcelorMittal.
Cette situation risque de faire tache d’huile à travers l’ensemble de ces unités au cas où il n’y aurait pas de solution dans les prochains jours, estime-t-on.
A noter qu’Ampta n’a pas été concernée par la renationalisation du complexe d’El Hadjar. Son capital social est toujours détenu à hauteur de 70% par le groupe ArcelorMittal et le reste, soit 30%, relève du groupe Sider.
A. Bouacha le soir d’Algérie

GRÈVE À ARCELORMITTAL EL HADJAR

Intervention du groupe Imetal dans le conflit

Au cinquième jour de la grève déclenchée par les salariés d’ArcelorMittal pipes & tubes Alegria (Ampta), ex-Tuberie sans soudure (TSS), le groupe public des industries métallurgiques et sidérurgiques (Imetal) est intervenu pour essayer de trouver une issue à ce débrayage général et illimité.
Un représentant du directeur général d’ArcelorMittal, le SG du syndicat et le président du comité de participation de cette entreprise ainsi que le SG du conseil syndical d’Ampta ont été convoqués pour ce mardi au siège du groupe Imetal à Alger.
Cette initiative intervient alors que le différend ne cesse de s’élargir entre les salariés d’Ampta et leur employeur, après la suspension par cette dernière du SG du syndicat et du président du comité de participation accusés d’être des meneurs.
Selon des sources proches de ce conflit, le tribunal d’El Hadjar a rejeté une nouvelle plainte après celle déposée en référé, en fin de semaine écoulée par la direction contre les grévistes.
Du côté des salariés, le mécontentement est général du fait des ponctions sur salaire du mois d’avril, décidées par la direction pour observation de grève. Cette décision n’est pas pour apaiser la tension. Devant ces mesures, les grévistes estiment qu’ils sont poussés à radicaliser leur mouvement qui, au départ, ne portait que sur la satisfaction de deux points sur les 22 de leur plateforme de revendications.
Sans fermer la porte au dialogue, les grévistes sont décidés à aller loin pour avoir gain de cause dans leurs revendications si la direction continue à faire la sourde oreille.
La grève des 350 salariés d’Ampta jouit d’un soutien total parmi une majorité de salariés des autres unités du complexe ArcelorMittal.
Cette situation risque de faire tache d’huile à travers l’ensemble de ces unités au cas où il n’y aurait pas de solution dans les prochains jours, estime-t-on.
A noter qu’Ampta n’a pas été concernée par la renationalisation du complexe d’El Hadjar. Son capital social est toujours détenu à hauteur de 70% par le groupe ArcelorMittal et le reste, soit 30%, relève du groupe Sider.
A. Bouacha le soir d’Algérie



Fin de la grève des praticiens de la santé publique

Surce: el watan

Suite à la réunion de conciliation qu’il a tenue hier, lundi, avec le ministère de tutelle, le Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) a décidé suspendre sa grève qui devait se poursuivre mercredi, pour un deuxième jour.
Le conseil national extraordinaire maintenu en session ouverte depuis décembre a opté, à la majorité, pour le gel de la grève et du sit in prévu mercredi devant le ministère de la santé, compte tenu des résultats enregistrés suite à cette réunion, a déclaré Dr Lyés Merabet lors d’un point de presse ce mardi à Alger.
Figure parmi les « avancées » saluées par les praticiens la décision de la fonction publique de procéder à la révision des statuts particuliers émanent de son secteur.
« On nous a communiqué lors de cette rencontre de la décision d’ouvrir la révision des statuts particuliers relevant du secteur de la fonction publique. C’est, désormais, un acquis arraché par les praticiens », s’exclame-t-il.
Une commission mixte sera constituée pour prendre en charge ce dossier. Une autre commission va s’occuper, quant elle, de l’alignement sur les nouveaux diplômes de doctorat pour les pharmaciens et les médecins dentistes avec classification sur la grille des salaires des fonctionnaires.
Toutefois, le Snpsp reste aux aguets. « Nous maintenons la session ouverte afin d’évaluer la prise en charge du PV. On est prêt à reconduire la grève si ce dernier n’est pas respecté », précise-t-il.
Mina Adel


Solidarité nationale: Grève générale les 18 et 19 mai prochains



Une nouvelle fois, l’UGTA et le Snapap ont annoncé, hier, la reprise du mouvement de grève pour les 18 et 19 mai « pour dénoncer le climat délétère qui prévaut au sein du secteur, notamment les manœuvres obscures pour la création d’un syndicat soutenu par les cadres supérieurs du ministère, les intimidations et les harcèlements contre les syndicalistes, en vue de liquider les deux syndicats du secteur ».
Cette reprise du mouvement de grève intervient après celui observé les 27, 28 et 29 avril écoulés et qui n’a pas eu d’écho apparemment, puisque « la tutelle ministérielle n’a pas jugé bon de convoquer une réunion de travail avec les deux syndicats », note-t-on. Pour le moment, les préparatifs vont bon train en vue de la mobilisation générale des travailleurs des différents centres spécialisés et autres directions de l’action sociale (DASS), qui devront « cette fois-ci paralyser l’ensemble du secteur », note-t-on. Une menace sérieuse que la tutelle ne semble pas prendre en considération, et qui risque de générer des répercussions graves, surtout si l’on sait que les préparatifs des opérations de solidarité pour le Ramadan sont très en retard et que les travailleurs du secteur, toutes structures confondues, « ont le moral au plus bas avec tout ce qui se passe, ces derniers temps, notamment les nouvelles nominations, la mauvaise gestion et les recrutements complaisants et anarchiques à l’ADS, les scandales de gestion de l’Angem et les contraintes professionnelles des travailleurs dans nombre de centres spécialisés et autres DASS ». On croit savoir que le Snapap et l’UGTA coanimeront une conférence de presse dans les prochains jours afin « d’exposer l’évolution de la situation et les multiples infractions et entorses aux lois observées dans le secteur depuis quelques mois déjà ».

La DASS d’Alger tient une réunion avec les syndicalistes du Snapap
Selon les mêmes sources, la directrice de l’action sociale d’Alger a convoqué les représentants syndicaux Snapap, avec lesquels elle a tenu une réunion de travail. « Nos syndicalistes ont tenu une réunion de travail sanctionnée par un procès-verbal transmis à la ministre, selon nos informations », nous confie un syndicaliste. On croit savoir que la réunion a été organisée sur instruction de la ministre, qui semble revenue à de meilleurs sentiments. Car, faut-il le rappeler, la première responsable du secteur n’agit que sur la base des informations distillées par trois principaux responsables, en l’occurrence le chef de cabinet, le secrétaire général et l’inspecteur général. Ces deux derniers responsables ont joué un rôle important dans la crise actuelle au sein du secteur.

Le secrétaire général partant
Selon des sources du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, le secrétaire général devra libérer son poste d’ici quelques jours, nous informe-t-on. Il y a lieu de rappeler que cette décision intervient conformément aux instructions du Premier ministre, M. Sellal, relative à la sortie en retraite des cadres qui ont plus de 60 ans.

60 ans et fin de l’intérim pour le DG de l’ADS
Au centre de graves dénonciations et autres accusations de mauvaise gestion, le directeur générale par intérim de l’ADS a atteint ses 60 ans au sein de cette institution, frappée subitement par une inertie sans pareil, depuis une année exactement. Cela sans compter « l’expiration de la validité de la décision d’intérim signée par l’actuelle ministre ». La question que tous les cadres, que ça soit au ministère ou à l’ADS, se posent est : est-ce que la ministre va prendre la décision de prolonger l’intérim à la tête de cette institution névralgique ou bien va-t-elle proposer un nouveau responsable ? Des cadres compétents reconnus au sein du ministère peuvent prendre le relais et sauver cette institution, surtout à l’approche du mois sacré de Ramadan. Cela est d’autant plus plausible que ce DG par intérim est à l’origine des graves remous que vit le secteur, notamment la crise avec les syndicats, dont le Snapap, et l’aide fournie pour la création du nouveau syndicat autonome.

Chahinez MAHIEDDINE reporters

Sidi Bel Abbès : Les travailleurs de l’ENIE en grève

Source: le 09.05.15 | el watan

Les travailleurs de l’entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) de Sidi Bel Abbès ont déclenché, jeudi matin, un mouvement de grève illimitée.

Selon une plate-forme élaborée par le conseil syndical de l’entreprise, le débrayage est motivé par diverses revendications socioprofessionnelles parmi lesquelles figure, tout d’abord, l’octroi du taux maximum de 90% concernant la prime de rendement collectif du premier trimestre 2015 au profit de l’ensemble des travailleurs.
La plateforme exige, en outre, l’octroi du reliquat de 8% de la première tranche résultant de l’alignement de la grille de salaire à celle de l’unité ALFATRON, une filiale relevant de l’ENIE. Les grévistes réclament, par ailleurs, la révision de la date de prise d’effet du plan de carrière devant être assorti d’une procédure de rétroactivité. Née de la restructuration de l’ex- Sonelec en 1983, l’ENIE emploie actuellement 1329 salariés.
M. Habchi


Biskra : Entraves à l’exercice syndical

Source :le 04.05.15 | El watan

Dans un communiqué transmis à la presse, les syndicalistes du bureau de la wilaya de Biskra du syndicat national des corps communs de l’éducation nationale (SNCCOPEN), dénoncent les menaces, intimidations et entraves dont ont été victimes les travailleurs qui ont fait grève les 27, 28 et 29 avril.
Le document contient une liste nominative d’établissements scolaires des 3 paliers du système éducatif, dont les directeurs et autres responsables auraient exercé des pressions sur les grévistes pour les dissuader de faire grève, ou de casser celle-ci en ayant recours aux élèves à qui on aurait demandé de procéder au nettoyage des classes. Appelant les travailleurs à résister à toutes ces pressions «irrationnelles et inacceptables», selon eux, les responsables syndicaux appellent les travailleurs des corps communs à poursuivre leur combat afin d’arracher leurs droits «bafoués» en prenant massivement part à un rassemblement de protestation prévu le 5 mai prochain, à un nouveau débrayage les 11, 12 et 13 mai lequel sera suivi, une semaine plus tard, d’un mouvement de protestation devant le siège de la wilaya. A noter que selon ce syndicat, 65% des travailleurs affiliés ont participé à la dernière grève.
Hafedh Moussaoui


GARDES COMMUNAUX:
Deux autres doléances satisfaites


Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a, dans le cadre des consultations continues avec une aile des gardes communaux, convenu d’accéder à deux autres revendications de cette corporation.

M. Kebci – Alger (Le Soir)
Les gardes communaux pourront, désormais, se faire rembourser intégralement les frais de leurs actes médicaux et de soins. Tout comme ils auront, pour ceux qui le voudront, solliciter des crédits à hauteur de 100 millions de centimes de l’Angem.
Le directeur des ressources humaines et de la formation au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales qui en faisait part, hier mardi, à l’occasion d’une conférence de presse, a soutenu que la satisfaction de ces deux autres doléances n’étaient qu’un signe de «reconnaissance des sacrifices de ces gens qui ont permis à notre pays de demeurer debout». Pour Abdelhamid Merabti, par ces gestes, le ministère de l’Intérieur a prouvé sa «bonne foi et a honoré son engagement à répondre favorablement aux revendications des gardes communaux dans un cadre de concertations et de dialogue».
Cela dit, et selon le conférencier, deux autres points sont toujours au stade d’étude dans l’optique de leur satisfaction plus que probable. Il s’agit des crédits Cnac à négocier avec le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, et de la retraite anticipée pour ceux qui cumulent moins de 15 ans d’exercice.
Lui rendant la politesse, deux membres du Conseil national des gardes communaux, nouvelle instance créée récemment dans le sillage d’une seconde scission opérée dans l’ex-Coordination nationale de la corporation, ont loué les vertus du dialogue. «Nous remercions le président de la République pour cette reconnaissance», affirmera Tayeb Ben-Amara, soutenant que le ministère de l’Intérieur a «honoré ses engagements envers les gardes communaux».
L’orateur ne s’empêchera pas, néanmoins, de brocarder ses pairs de l’autre aile des gardes communaux qui lui dénie «toute représentativité et de fourvoyer dans un dialogue sans issue» ajoutera-t-il. «Nous sommes pour le dialogue et pas pour la rue. La sécurité et la stabilité du pays passent avant nos revendications», dira-t-il, comme pour se démarquer de l’autre partie des gardes communaux qui continuent à manifester dans les rues, criant leur «abandon» par les pouvoirs publics.
Ce délégué de Tiaret ira plus loin dans son réquisitoire contre Aliouet Lahlou et Hakim Chouaïb qu’il ne citera pas, «d’entraîner» les gardes communaux dans un combat «douteux», pour des «objectifs dangereux et des visées politiques et personnelles».
Ce duo qui s’en tient vaille que vaille à l’option de la rue, met au-devant de leurs revendications l’impératif d’une reconnaissance officielle des sacrifices de la corporations des gardes communaux.
Laquelle reconnaissance qui se fera à travers la mise en place de mécanismes officiels permanents comme un haut commissariat pour la sauvegarde de la République, trouveront de facto leurs solutions, les autres doléances d’ordre socioprofessionnel, comme l’intégration inconditionnelle des agents radiés exception faite de ceux impliqués dans des actes terroristes, la permanisation de tous les agents affectés dans des entreprises publiques mais aussi au sein de l’ANP avec bénéfice de l’évolution dans leurs carrières, une indemnité de dissolution du corps en 2001,…
M. K.

Tiaret : Imposant sit-in des gardes communaux

Source :le 05.05.15 | el watan

Plusieurs dizaines de gardes communaux de la région se sont rassemblés, hier matin, devant le siège attenant à la direction de la sûreté, en signe de «soutien à leurs collègues d’autres régions, notamment ceux de la wilaya d’Aïn Defla», avons-nous constaté sur place.
L’un des représentants de ce corps dans une déclaration de presse affirme que «ses pairs venus en nombre protestent contre la non représentativité de quatre gardes communaux qui négocient avec les autorités en leur noms alors qu’ils leur dénient ce droit usurpé». Ce représentant a ajouté: «Les gardes communaux ont réitéré leur confiance au dénommé Hakim Chaib avec qui les pouvoirs publics centraux doivent discuter», et de finir le siège après la remise d’une déclaration à un responsable au niveau de la wilaya.

Fawzi Amellal


Education : le Satef dénonce les «barons» des œuvres sociales

8. mai 2015 – Algérie patriotique


La dernière rencontre Benghebrit-syndicats ne semble pas avoir porté tous ses fruits. New Press
Le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) appelle tous les travailleurs du secteur à se mobiliser afin de récupérer l’argent des œuvres sociales en exigeant une gestion décentralisée à travers des comités de wilaya, indépendants et élus librement et démocratiquement par les travailleurs du secteur. Selon un communiqué parvenu à la rédaction, le Satef «dénonce les abus de gestion commis durant des années par les barons qui se sont accaparé l’argent des œuvres sociales et l’ont utilisé pour profiter des stations de tourisme, tandis que des catégories marginalisées de travailleurs attendaient dans les centres de santé une hypothétique aide». Selon le Satef, «cette situation a été permise par le silence du ministère de l’Education et l’absence de contrôle et de sanctions contre tous les auteurs d’abus, et ce, durant des dizaines d’années». Le syndicat se dit «surpris par la décision du ministère d’organiser de nouvelles élections, le 19 mai prochain, au mépris des véritables attentes des travailleurs et des promesses faites aux syndicats et de l’engagement pris en vue de consulter tous les syndicats sur la gestion des œuvres sociales». Le Satef accuse, par ailleurs, le ministère «de vouloir consacrer la gestion de ces énormes sommes d’argent, en ignorant les revendications de la majorité des syndicats qui exigent une gestion décentralisée des œuvres sociales». Pour le Satef, «la tutelle consacre ainsi la gestion opaque de la commission, gérée exclusivement par deux syndicats, qui n’ont rendu aucun compte sur leur gestion par le biais de rapports financiers». Il est à rappeler que le ministère de l’Education soulève l’indignation des certains syndicats de l’éducation depuis qu’il a envoyé la correspondance 473/2015, le 29 avril 2015, à toutes les directions de wilaya ainsi qu’à tous les syndicats pour l’organisation des élections de la commission nationale et de wilaya des œuvres sociales.
Lina Saouli

Gestion des œuvres sociales : Le Cla réclame le bilan de l’actuelle commission

Source: le 04.05.15 | El watan

Le litige concernant la gestion des ouvres sociales du secteur de l’éducation refait surface à l’occasion de l’arrivée à expiration du mandat de l’actuelle commission de gestion. Le Cla qui dénonce le « revirement » de la part de la tutelle, réclame le bilan moral et financier de l’actuelle commission.

Après avoir promis aux syndicats d’ouvrir une consultation pour trouver la meilleure méthode de gérer ces œuvres sociales, la tutelle a finalement opté, et au grand désarroi des syndicats, au maintien de l’ancien mode de gestion pourtant contesté.
Plusieurs syndicats contestent la gestion centralisée de ce pactole. C’est le cas du Conseil des lycées d’Algérie (Cla) qui estime que la gestion centralisée à travers les commissions de wilaya et la commission nationale ne pourra jamais assurer une gestion équitable et transparente.
« Comment croire que 9 personnes au niveau national et le même nombre au niveau des wilayas pourront faire face aux lobbies et autres «vautours» rôdant autour d’un pactole se chiffrant en centaines de milliards de centimes annuellement», s’interroge le syndicat dans un communiqué.
Selon le conseil national du Cla, avec ce « revirement pas innocent », la tutelle « vient de céder aux convoitises de certains syndicats et certains lobbies qui ne veulent pas lâcher ».
« Le CLA réclame ainsi une refonde globale des œuvres sociales et demande à la ministre d’agir pour écarter les lobbies qui veulent accaparer l’argent de ce fond et permettre ainsi aux travailleurs du secteur d’en bénéficier », peut on lire plus loin.
Le montant des œuvres sociales qui ferait objet de convoitise s’élevait à 693 000 milliards de centimes en 2011.
Le Conseil national se réunira incessamment et décidera de la suite à donner à cette revendication.
Quelques dates clés :

14/08/2011 : La publication de la circulaire n°667relative à la gestion de l’argent des œuvres sociales.
07/12/2011 : L’organisation du scrutin relatif au mode de gestion de cette manne financière.
07/12/2014 : La fin du mandat de la première commission a eu lieu.
25/12/2014 : La tutelle promet aux syndicats le lancement d’une consultation pour trouver la meilleure méthode de gérer ces œuvres sociales.
29/04/2015 : La tutelle envoie une correspondance à toutes les directions de wilayas ainsi que tous les syndicats pour l’organisation des élections de la commission nationale et de wilaya des œuvres sociales. Ce qui signifie qu’elle renonce la précédente décision.
19/05/2015: Tenue des élections pour le renouvellement de la commission nationale et des commissions de wilaya des oeuvres sociales de l’éducation nationale.

Mina Adel


Education : Grève des corps communs à partir de demain

lSource: le 10.05.15 el watan

Le Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) a décidé d’observer une grève nationale de trois jours, les 11, 12 et 13 mai pour protester contre la dégradation de la situation de cette catégorie. Des sit-in devant les wilayas seront tenus et les grévistes comptent remettre une lettre ouverte destinée au Premier ministre.
«C’est le dernier ultimatum avant la rue», menace le président du bureau national du SNCCOPEN, Bahari Sid Ali, qui s’est déplacé hier à notre rédaction. Il a insisté sur ce qu’il a qualifié de «corporation complètement marginalisée et abandonnée» par les pouvoirs publics. Bahari a dénoncé la «dégradation» de la situation socioprofessionnelle de cette catégorie de travailleurs, notamment «l’absence de dialogue avec la tutelle pour trouver des solutions adéquates aux revendications». «Pourquoi les enseignants ont un statut et pas nous ?» lance-t-il.
Les corps communs et les ouvriers professionnels de l’éducation nationale, à savoir près de 200 000 travailleurs, souffrent de «la marginalisation et de l’indifférence» des responsables. Ce syndicaliste affirme que «la situation sociale de cette catégorie est lamentable, car certains d’entre eux touchent encore des salairesinférieurs au SNMG». Le SNCCOPEN exige l’ouverture du statut particulier des corps commun et des OP du secteur de l’éducation et la révision du régime indemnitaire.
Le responsable de ce syndicat a, par ailleurs, dénoncé le fait que les autres syndicats du secteur aient été marginalisés par la tutelle dans la gestion des œuvres sociales de l’éducation. «Mme Benghebrit a commis une erreur car elle s’est arrangée avec seulement deux syndicats du secteur, le Cnapest et l’Unpef», regrette-t-il. «C’est inadmissible de voir ce genre de manipulations», s’est-il insurgé, avant de menacer : «S’ils (les pouvoirs publics) ne nous donnent par notre droit, nous boycotterons même la prochaine rentrée scolaire.»
Rabah Beldjenna


Tiaret : Les enseignants d’un CEM débrayent

Source: le 09/.05/2015 el watan

Les enseignants du collège Ali Abbès dans la commune d’Aïn Dheb, 55 km au sud de Tiaret, ont observé un arrêt de cours en signe de protestation contre une certaine «approche jusque là préconisée par le chef de l’établissement».

Le directeur, à en croire les protestataires, «chercherait à éliminer certains d’entre-deux en proposant la réduction de leur nombre» pour cause de sureffectif sans tenir compte de la carte scolaire. Il est curieux de voir la tutelle se complaire dans un silence au moment où les enseignants disent vouloir hausser le ton si aucune solution ne pointe à l’horizon.

A. F.


Presco : les travailleurs interpellent de nouveau le wali d’Alger

Source: 4. mai 2015 – Algérie patriotique


Abdelkader Zoukh, wali d’Alger. Anis/New Press
Dans une lettre adressée au wali d’Alger les travailleurs de l’établissement Presco, relevant de la wilaya d’Alger, qui comprend un total de 800 employés et qui accueille quotidiennement près de 5 000 enfants, «dénoncent avec force et fermeté la situation qui prévaut au sein de l’établissement du fait de la gestion irrationnelle menée par l’administration», risquant de «conduire l’établissement à la faillite, ignorant avec arrogance les sacrifices et le combat des travailleurs depuis les années 1960 pour protéger cet établissement des dangers qui le guettaient, notamment la fermeture ou la liquidation». Les signataires de la lettre se demandent pourquoi «la wilaya d’Alger, en dépit de toutes les nombreuses et récurrentes plaintes dont elle a été destinataire récemment, n’a pas pris la mesure des dangereux dépassements survenus au sein de cet établissement, s’expliquant par l’absence de maîtrise dans la gestion de ses crèches en les confiant à une administration démunie de l’expérience, de la spécialisation et de la volonté sincère l’habilitant à gérer ce nombre croissant de crèches». Pour les travailleurs, «les erreurs enregistrées dans la gestion de cet établissement durant la précédente période se résument au non-respect de l’intégrité morale et de la dignité des travailleurs en leur faisant subir des provocations permanentes et des commentaires blessants et injurieux, poussant les travailleurs à démissionner et à demander, de plus en plus nombreux, le départ anticipé à la retraite pour éviter les pressions exercées sur eux quotidiennement». Les signataires de la lettre soulignent également «la discrimination entre les travailleurs en matière de promotion, de salaire et de conditions de travail (…) piétinant ainsi de façon flagrante les valeurs de mérite, les aptitudes et les qualifications des travailleurs».
Meriem Sassi

FRONT SOCIAL
Grèves et sit-in se multiplient à Oran



Le mois de mai aurait-il eu un effet déclencheur dans le monde du travail à Oran, au point où la multiplication des actions de revendications donne une impression de tension sociale grandissante.
Peu de secteurs semblent épargnés par les conflits sociaux que ce soit dans les transports, l’éducation, la santé et la production industrielle. Ainsi, le dernier conflit en date et le plus visible est celui qui touche la Société d’exploitation du tramway d’Oran (Setram) où une grève illimitée a été enclenchée depuis le 1er mai par une majorité de salariés.
Partis sur des revendications liées aux contrats à durée indéterminée mais à temps partiel que la Direction voulait faire signer aux agents de sécurité placés le long de la ligne, le conflit a glissé vers d’autres points d’achoppement comme le paiement des heures supplémentaires et les conditions de travail. Depuis 48 heures, l’impasse de ce conflit, qui se traduit par de fortes perturbations du tram, a poussé les grévistes à observer un sit-in de protestation à Alger devant le siège de la DG de la Setram, avec, en sus, la demande du départ du directeur d’Oran. Autre secteur ayant été marqué là aussi par des rassemblements, celui de l’industrie pétrolière et pétrochimique, avec un sit-in des agents des services de quart de Sonatrach, relevant de plusieurs complexes de la zone industrielle d’Arzew. Là aussi la montée au créneau des ouvriers est liée aux conditions de travail très pénibles et une discrimination salariale, selon les protestataires. Il y a un peu plus de 48 heures, d’autres ouvriers algériens, employés dans le complexe algéro-égyptien d’urée (Sorfert) à Arzew, ont à leur tour exigé des réponses rapides à leurs revendications d’ordre salarial (révision de la grille des salaires, primes et indemnités diverses). L’importance stratégique de ce complexe fait que depuis ce mardi, un début de négociation et de dialogue social a été entamé. En plus de ces mouvements de protestations qui ont pour points communs des revendications d’ordre salarial, qui perdurent sans réponses depuis des années parfois, il y a lieu de rappeler les autres actions décidées à l’échelle nationale et suivies localement par les adhérents des syndicats concernés. Nous pouvons citer dans ce cadre les secteurs concernés : l’éducation, la santé, l’enseignement supérieur, et sans oublier les blocus récurrents des campus par des étudiants en colère.

Fayçal M. le soir d’Algérie



SETRAM d’Oran :
500 grévistes menacés de licenciement
par Houari Barti le quotidien d’Oran



Le conflit opposant les travailleurs de la SETRAM d’Oran à leur direction a franchi cette semaine un nouveau cap inquiétant. Près de 500 grévistes sont désormais menacés de licenciement, selon des déclarations faites ce jeudi par certains membres du conseil syndical de l’unité de la Setram Oran.

Les travailleurs de la Setram d’Oran ont bouclé hier leur première semaine de grève. Le conflit les opposant à leur direction sur des questions ayant trait notamment à des revendications salariales et de charge de travail tend désormais vers le pourrissement le plus total. «Plus de 500 employés, entre agents de sécurité, conducteurs, vendeurs de tickets, contrôleurs, et mêmes des cadres administratifs sont désormais menacés ouvertement de licenciement», indiquent des représentants du partenaire social. Ils affirment, en effet, disposer d’informations internes provenant de leurs collègues au sein de l’administration faisant état «de l’établissement, jusqu’à l’heure, de quelque 400 décisions de licenciement à l’encontre des grévistes». Une information qui n’a été ni confirmée ni infirmée par la direction. Contactée avant-hier par le bais de son département communication et marketing, la direction de la société de transport du tramway affirme qu’ «aucune évolution n’est à signaler dans ce conflit» en soutenant que «tous les efforts sont actuellement déployés pour assurer un service minimum correct pour les usagers du tramway». Pour rappel, dès le début du conflit, l’administration de la Setram a considéré le mouvement de grève «d’illégal» car entamé «sans dépôt de préavis» comme l’exige la réglementation. Le conseil syndical de l’entreprise renvoie de son côté la balle à l’inspection du travail de la wilaya d’Oran qui, selon lui, a tout simplement «refusé de tenir la procédure de conciliation». Mais même sous cette menace de licenciement collectif, les grévistes se disent prêts à défendre leurs revendications jusqu’au bout. Après leur déplacement mercredi à Alger où ils ont tenté, en vain, de prendre langue avec la direction générale de la Setram, les grévistes ont décidé dès leur retour à Oran d’ériger une tente géante devant l’entrée du siège de la direction de la Setram à Sidi Maârouf pour assurer une mobilisation permanente. Pour les membres du conseil syndical, ces menaces de licenciement auront comme seul effet d’envenimer d’avantage la situation. «Car, désormais, le reste des travailleurs, une centaine à peu près, représentant les agents chargés de la maintenance et le personnel administratif sont aujourd’hui prêts à rejoindre le mouvement de grève, car convaincus comme l’ensemble des travailleurs de la légitimité de nos revendications qui se résument en deux points essentiels : assurer des salaires viables aux agents de sécurité et réduire le volume horaire de travail de 48 heures à 40 heures par semaine, conformément à la loi du travail», soutiennent les représentants des grévistes. «Si la direction s’obstine à mettre à exécution ses menaces, cela risque indéniablement de complètement immobiliser le service de transport du tramway à Oran. Et ça sera à la direction d’assumer l’entière responsabilité d’un tel scénario», affirment les syndicalistes. Le syndicat de l’unité de la Setram d’Oran rappelle que «depuis deux années, les employés de la Setram travaillent 48 heures par semaine au lieu des 40 heures légales, sans que ces heures supplémentaires ne soient rémunérées ni prises en considération par la direction ». On souligne également que parmi les causes à l’origine de cette grève illimitée, « le licenciement abusif» décidé par la direction à l’encontre d’un de leurs collègues, un agent de sécurité au sein de l’entreprise, qui avait observé une grève de la faim de 12 jours pour dénoncer le contrat de travail à temps partiel imposé par la direction. Pour rappel, l’administration de la Setram avait décidé récemment de remplacer les CDD (Contrat à durée déterminée) des agents de sécurité de l’unité d’Oran par des CDI (Contrat à durée indéterminée) mais à temps partiel avec comme conséquence directe la révision à la baisse des salaires de ces agents de 30.000 dinars à 22.000 dinars. Pour le syndicat rien ne justifie cette mesure. On se demande comment peut-on expliquer qu’une société qui emploie 269 agents de sécurité contraints à assurer des heures supplémentaires, décide du jour au lendemain à réduire de moitié le volume horaire de ces travailleurs ? «Pourquoi continuer à recourir à la sous-traitance en matière de sécurité auprès de privés alors que les propres agents de sécurité de la Setram sont mis au chômage partiel ?», s’interrogent encore les syndicalistes Tous ces évènements font qu’aujourd’hui, la confiance est rompue entre les deux parties en conflits. Les grévistes exigent ainsi et avant tout le départ du directeur qu’on accuse de mépris des travailleurs et de non disponibilité au dialogue». Les grévistes demandent également la réhabilitation de leur collègue «licencié abusivement», le paiement des heures supplémentaires et le changement du plan de gestion de l’entreprise.

Les grévistes décident de se déplacer à Alger :
Le bras de fer persiste à la Setram

par K. Assia le quotidien d’Oran



La grogne s’amplifie chez les travailleurs grévistes de Setram Oran. Hier, le personnel a empêché le premier responsable de l’unité d’Oran à accéder à son bureau, a-t-on appris, hier, de sources syndicales. L’absence de négociations entre la direction et le syndicat ne fait qu’envenimer la situation et les grévistes sont, selon eux, décidés à aller jusqu’à Alger pour trouver des solutions au mouvement de contestation auprès de la direction générale. C’est, en substance, la décision du partenaire social. « Les 600 travailleurs devaient se rendre, hier, pour rencontrer les décideurs puisqu’au niveau local, ils refusent toujours de négocier » indique-t-on. Hier encore, les syndicalistes ont affirmé qu’ils ont tenté d’ouvrir un dialogue avec l’administration, mais leur demande a été rejetée.

Nos tentatives de joindre la direction de Setram pour d’amples explications ont été vaines. Après une assemblée générale organisée cette semaine et une évaluation de la situation, le personnel a décidé de maintenir la grève jusqu’à la satisfaction des revendications. Les grévistes exigent le départ du directeur, le paiement des heures supplémentaires et le changement du plan de gestion de l’entreprise. Ce sont, en effet, les revendications formulées par la base. Aucune porte n’étant ouverte pour le dialogue, la situation tend vers le pourissement. Cette situation risque de se corser à l’avenir, notamment avec la saison des fortes chaleurs et la période des vacances où Oran connaît un afflux considérable de visiteurs. Le syndicat précise que toutes les voies de dialogue ont été épuisées pour trouver un terrain d’entente avec les responsables, « mais en vain ».

Devant cet état de fait, affirment les syndicalistes, « le recours à l’assemblée générale a été la seule solution pour connaître la décision définitive de la base qui a voté à l’unanimité le maintien de la grève jusqu’au départ du directeur ». Rappelons que l’origine de cette grève est l’emploi du temps chargé, dénoncé par le personnel. « Depuis deux ans, les grévistes travaillent 48 heures par semaine au lieu de 40 heures légales, sans que les heures supplémentaires ne soient rémunérées et prises en considération par la direction », indique le syndicat. Celui-ci rappelle qu’un préavis de grève a été déjà déposé à l’inspection de travail et que le mouvement est légal. Les grévistes ont souligné également que parmi les causes à l’origine de cette grève illimitée, « le licenciement abusif décidé par la direction à l’encontre de leur collègue, un agent de sécurité au sein de l’entreprise ». Celui-ci avait observé une grève de la faim de 12 jours « pour dénoncer le contrat de travail partiel imposé par la direction de Setram ». Les agents de sécurité avaient protesté au courant du mois d’avril dernier, en observant un arrêt de travail de deux jours pour exiger un contrat à durée indéterminée au lieu d’un contrat à durée déterminée. La direction de SETRAM avait, selon un communiqué parvenu à notre rédaction, qualifié cet arrêt de travail d’illégal et sans préavis de grève. « Cette contestation a été décidée la veille du 1er mai de manière illégale et observée par les agents de vente de billetterie, des contrôleurs et certains conducteurs », ont indiqué des sources de la direction, et d’ajouter « que ces derniers n’ont jamais fait part de leurs préoccupations à la direction quant à la détérioration de leurs conditions. Pour ce qui est des agents de sécurité, ces derniers ont signé cette semaine leurs contrats de travail à durée indéterminée », ajoute la même source. La direction dément, selon notre source, avoir été contactée par le syndicat pour trouver un terrain d’entente avec les grévistes. Notons, par ailleurs, qu’un service minimum a été instauré à l’occasion. Neuf rames sont en service, avec un intervalle de 25 minutes entre chaque rame, annonce-t-on.

Colère à l’APC de Constantine
par A. Mallem Le quotidien d’Oran

Les travailleurs de l’APC de Constantine sont en colère contre l’administration communale qui tarde, ou refuse, de leur verser la prime de rendement individuelle (PRI) de janvier, février et mars 2015, et ils «menacent de passer à la grève», selon leurs représentants syndicaux. Ces derniers indiquent que les travailleurs leur ont demandé d’entamer un débrayage, d’une journée à partir d’aujourd’hui, jeudi 7 mai. «Parce qu’il y a, paraît-il, un conflit entre le receveur et le contrôleur financier, l’ensemble des travailleurs communaux ont été privés de la PRI, au titre du premier trimestre de l’année en cours», nous a déclaré, hier, après-midi, un groupe de travailleurs du siège de la municipalité. Contactés aussitôt, les deux secrétaires généraux des sections syndicales UGTA et Snapap, ont confirmé le malaise et affirmé qu’ils allaient faire une dernière tentative auprès du maire qui leur avait promis, la semaine passée, que cette question sera réglée dans la semaine. Les syndicalistes ont tenu à rappeler que cette question se pose, depuis plus d’un mois, et qu’ils avaient tout tenté avec le maire pour essayer de la régler, dans l’intérêt de l’administration et des travailleurs. «Le week-end dernier, nous a expliqué M. Sehali, secrétaire général de la section syndicale de l’UGTA, après avoir perdu tout espoir de conciliation avec l’administration, les deux syndicats s’étaient réunis et avaient décidé de lancer un préavis de grève, d’une journée pour le jeudi 28 avril et nous avons rédigé un communiqué commun pour informer l’administration et les travailleurs. Mais, une intervention de dernière minute, venant du cabinet du maire, annonçait que celui-ci demandait à recevoir les représentants des travailleurs pour discuter de la question. Ce qui fut fait et le P/APC nous a demandé de patienter jusqu’à la fin de cette semaine. Nous avons obtempéré, mais aujourd’hui, il est apparu, clairement, que la promesse du maire n’allait pas être tenue. Et nous allons reprendre l’option de la grève».

Hier matin, 80 travailleurs, venus des différents secteurs communaux, se sont rassemblés devant l’hôtel de ville, siège de l’APC, au moment où les représentants des deux syndicats étaient en conclave au bureau de la section syndicale UGTA. Et vers midi, lorsque nous avons repris le contact avec M. Sehali, celui-ci nous a confirmé le mot d’ordre de grève pour, aujourd’hui, jeudi. Il a ajouté, aussi, que les membres des deux bureaux syndicaux, Ugta et Snapap, ont décidé de tenir, ce même jour, dans la matinée, un sit-in de protestation devant le cabinet du wali. Signalons, pour terminer, que nous avons tenté plusieurs fois d’entrer en contact avec le président de l’APC, mais sans résultat.

Béchar : Les agents de sécurité de Mobilis protestent

Source: le 09.05.15 El watan



Hier, les agents de sécurité de l’entreprise publique de téléphonie Mobilis ont déclenché un mouvement de protestation devant l’unique siège de cette entreprise à Béchar. Les agents réclamaient le paiement de leurs salaires suspendus depuis trois mois par leur direction.

Devant la forte agitation à l’intérieur de l’agence, nous n’avons pu approcher un responsable de cette entreprise pour connaitre la raison de la suspension des salaires de ces agents qui brandissaient des banderoles portant «Hogra», «Assez d’humiliation», etc. Pour rappel, l’entreprise en question ne dispose que d’une seule agence dans l’ensemble de la commune de Béchar, située sur une artère à grande circulation au centre-ville et qui est quotidiennement prise d’assaut par une clientèle faisant des chaines qui débordent sur les trottoirs.
M. Nadjah

Des brigades d’inspection dans les carrières

par A. El Abci le quotidien d’Oran



Des brigades de l’inspection du travail de Constantine entameront à partir de la semaine prochaine des sorties sur le terrain, au niveau des nombreuses carrières (près de 50) situées dans la wilaya, dans le souci de préserver la santé des employés et de sensibiliser les employeurs, sur site, quant à la nécessité du respect des conditions professionnelles et sanitaires du travailleur, selon le premier responsable de l’inspection en question, M. Djeloud.

Les visites sur site se feront en coordination avec des médecins de la santé du travail et ce, à l’effet d’une meilleure prise en charge.

Selon le même responsable, ces carrières sont quelque peu difficiles en ce sens que l’augmentation des déchets résultants de leur activité, qui se pratique à une échelle industrielle intensive, comporte des menaces sur la santé aussi bien des employés que des habitants des environs du fait des poussières dégagées.

Les maladies les plus répandues et dont l’activité des carrières est à l’origine, sont connues en réalité et concernent, notamment, les difficultés respiratoires, différentes allergies dont celle de la peau, l’asthme et les maladies pulmonaires. Et d’ajouter que chacune des parties de ces brigades mixtes aura à vérifier les conditions de travail du point de vue de sa spécialité, à savoir respect en matière de réglementation régissant le secteur, pour l’inspection, et examen de maladies professionnelles propre à cette activité, par les médecins du travail. «L’objectif de nos visites, explique-t-il, est la prise en charge de ces aspects pour y apporter des améliorations ultérieurement». Il s’agira également de «sensibiliser les employeurs à la nécessité de travailler en conformité avec les règlements en vigueur, en mettant à disposition les moyens et équipements d’épuration à même d’assurer les protections individuelles et collectives indispensables aux employés».

Il est à rappeler que les problèmes des activités de ces carrières ne se limitent pas aux seuls travailleurs de ces unités, mais «s’étendent aussi aux habitants des environs» qui se plaignent, à leur tour, de la poussière dégagée de ces unités d’activité de nature industrielle, dont ils ne sont pas épargnés, loin s’en faut, soulignant qu’ils souffrent des mêmes affections car «la poussière ramenée par les vents ne fait pas de distinction et nous souffrons à notre tour des maladies respiratoires, des allergies, etc.».

Les commentaires sont clos.