Luttes des travailleurs

Echos des luttes des travailleurs N°45

FMI : Réquisitoire contre…les inégalités sociales


Des experts du Fonds monétaire international (FMI) ont livré un réquisitoire contre les inégalités sociales, accusées de freiner la croissance économique et d’alimenter les crises financières, dans une étude publiée lundi. Le FMI relève que le fossé entre les riches et les pauvres est à « son plus haut niveau depuis des décennies », spécialement dans les pays riches. Selon cette étude, « l’assouplissement » des réglementations du marché du travail et le déclin syndical auraient ainsi renforcé les inégalités de revenu en limitant les capacités de négociation des salariés. « Des règles plus souples d’embauche et de licenciement, des salaires minimums plus bas (…) et des syndicats moins puissants sont associées à de plus grandes inégalités », indique l’étude, selon laquelle la croissance économique est plus faible à moyen terme (-0,08 point) quand les revenus des 20% les plus riches augmentent de 1%. « Cela semble suggérer que les bénéfices ne retombent pas » sur les plus pauvres, écrit le FMI qui souligne qu’à l’inverse, une hausse similaire des revenus des 20% les plus pauvres doperait la croissance de près de 0,4 point de pourcentage.

L’OIT adopte une résolution pour la réintégration de tous les syndicalistes autonomes suspendus en Algérie

l

C’est lors de la 104ème session de la conférence de l’organisation internationale du travail qui s’est tenue à Genève du 1er au 13 juin que la commission des normes a adoptée une résolution pour la réintégration des travailleurs suspendus et l’enregistrement de tous les syndicats Algériens.

La résolution de l’OIT concerne également un autre point : l’actuel projet du code de travail. L’organisation veut s’assurer du suivi du code (projet du code de travail) et sa conformité avec les conventions internationales de l’O.I.T ratifiées par Algérie mais aussi avoir des informations détaillées sur le code de travail (projet du code de travail).
C’est la confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA) qui avait par le passé demandé au ministère du travail Algérien d’entreprendre des négociations dans le but de régler tous ces points abordés par l’OIT. Mais d’après cette confédération aucune suite n’a été donné à leur requete. Par le biais d’un communiqué, la CGATA présente à la conférence internationale de l’OIT se vante d’avoir atteint un objectif majeur, après « une campagne internationale qui a duré plusieurs années » pour se faire entendre.
Rappelant que l’OIT, a interpellé l’Algérie, il y a une année sur les violations des droits de travailleurs.
Hamida Mechaï el watan


Centre universitaires de Tamanrasset : Huit enseignants tabassés par les agents de sécurité


Huit enseignants du centre universitaire de la wilaya de Tamanrasset (CUT) ont été violemment pris à partie, ce lundi 15 juin, par les agents de sécurité du même établissement.

Un fait sans précédent ! Tout avait commencé lorsque les agents mis en cause ont eu recours à la force pour disperser les enseignants qui se sont rassemblés, vers 8h 20, devant l’enceinte de CUT pour exprimer leur ras-le-bol et protester contre « le despotisme de la direction de l’établissement ».
Selon un témoin oculaire « l’action, perçue comme étant un acte de sabotage du fait qu’elle coïncide avec la cérémonie de fin d’année universitaire et de sortie de 450 étudiants en licence et 350 autres en master, n’a pas laissé de marbre les employés qui s’en sont furieusement pris aux manifestants. Cet incident a tourné à une rixe sanglante, eu égard à la gravité des blessures des professeurs tabassés ».
Ces derniers ont après avoir consulté un médecin pour se faire délivrer des certificats médicaux, déposé plainte auprès du tribunal administratif, a-t-on appris des victimes. Celles-ci accusent la direction du centre et la tiennent pour responsable de cette répression et la brutalité avec laquelle ont été traités les enseignants.
Tout en précisant qu’il s’agit d’un acte isolé, le SG de cette institution d’enseignement supérieur, Chinoune Ramdane rejette en bloc l’accusation des enseignants victimes et dit avoir saisi un huissier de justice pour faire le constat avant d’entamer les procédures judiciaires conformément à la réglementation en vigueur.
Toutefois, le syndicat de CUT condamne énergiquement cet acte qu’il qualifie « de grave » et impute toute la responsabilité à l’administration qui aurait donné « l’ordre aux agents de sécurité de faire usage de la force pour libérer l’accès principal de l’établissement des protestataires.» Ravah Ighil
Centre universitaire de Tamanrasset

Bras de fer entre syndicat et administration !


unnamed_1_-7.jpgDans une déclaration à la presse, la section syndicale (UGTA), qui prépare une action de protestation, demain, devant le siège de la wilaya, égrène un chapelet de problèmes auxquels les enseignants font face.
Le recrutement des professeurs adjoints a suscité la colère des syndicalistes du centre universitaire de Tamanrasset (CUT) qui accusent le directeur de cet établissement de “monopolisation” du processus de sélection des spécialités à pourvoir. Dans une déclaration à la presse, la section syndicale (UGTA) reproche au premier responsable du CUT le fait qu’“il n’a pas pris le soin de consulter le conseil scientifique pour déterminer les besoins en postes d’emploi émis réellement par les départements et les instituts du centre, suivant les priorités et les règles qui y sont traditionnellement appliquées”.
Dans la même déclaration, les syndicalistes, qui préparent une action de protestation, demain, devant le siège de la wilaya, égrènent un chapelet de problèmes auxquels ils font face en “l’absence de dialogue avec l’administration qui s’est arrogée le droit de remplacer des membres légitiment élus de la commission paritaire par d’autres membres servant l’injuste démarche de la direction qui semble livrer une véritable bataille contre les enseignants détracteurs”.
Ceux-ci ont, affirment-ils, vu leur note relative à l’indemnité d’amélioration de performances scientifique et pédagogique baissée. “L’administration nous a privés de notre droit au recours afin de nous faire taire et éviter par ricochet que nous dénoncions ses traditions bureaucratiques”, s’indignent-ils en citant l’exemple des salaires ponctionnés en violation de la réglementation en vigueur.
En grève de deux jours, les enseignants ont été sanctionnés par quatre jours de ponction et des avertissements écrits. “Ce qui est injuste à l’idée de savoir que certains professeurs se permettant de s’absenter à longueur d’année n’ont pas eu le même traitement et qu’aucune mesure disciplinaire n’a été appliquée à leur encontre. Le directeur du CUT, fidèle à la devise : celui qui n’est pas avec moi, est contre moi, n’a pas réagi à nos doléances et préfère vraisemblablement enfoncer le clou quitte à salir notre réputation et à sacrifier l’avenir des étudiants. Mais on ne se laissera pas faire”, tempêtent-ils.
Plus loin, les rédacteurs de la déclaration ont contesté la cooptation des membres des conseils scientifiques, qui s’est déroulée dans “des conditions douteuses”. Avant de conclure, ils se sont indignés contre le directeur de l’institut des lettres et langues qui a dédié un numéro de la revue Ishkalet exclusivement à des enseignants des universités d’autres wilayas. “Ce responsable n’en est pas à son premier abus. Mais à qui parler quand on ne vous entend pas”, renchérit-on. À son tour, le directeur du CUT, Dada Moussa Belkheir, a qualifié ces propos de “manipulations visant la stabilité de l’institution”. “J’applique la réglementation vigoureusement et en toute transparence. Ce qui a déplu à certains professeurs animés par des ambitions autres que l’enseignement. Il n’y a pas que du négatif dans ce centre. Beaucoup de choses ont été réalisées dans le but d’améliorer les conditions d’enseignement et de la recherche scientifique à Tamanrasset. Ces syndicalistes doivent le comprendre en revenant aux bilans des quatre dernières années”, ajoute Dada Moussa.
À propos des plaintes déposées par certains enseignants auprès du tribunal administratif de la wilaya, notre interlocuteur préfère ne pas verser dans la précipitation et laisser la justice suivre son cours.
R. K.

Dans une déclaration à la presse, la section syndicale (UGTA), qui prépare une action de protestation, demain, devant le siège de la wilaya, égrène un chapelet de problèmes auxquels les enseignants font face.
Le recrutement des professeurs adjoints a suscité la colère des syndicalistes du centre universitaire de Tamanrasset (CUT) qui accusent le directeur de cet établissement de “monopolisation” du processus de sélection des spécialités à pourvoir. Dans une déclaration à la presse, la section syndicale (UGTA) reproche au premier responsable du CUT le fait qu’“il n’a pas pris le soin de consulter le conseil scientifique pour déterminer les besoins en postes d’emploi émis réellement par les départements et les instituts du centre, suivant les priorités et les règles qui y sont traditionnellement appliquées”.
Dans la même déclaration, les syndicalistes, qui préparent une action de protestation, demain, devant le siège de la wilaya, égrènent un chapelet de problèmes auxquels ils font face en “l’absence de dialogue avec l’administration qui s’est arrogée le droit de remplacer des membres légitiment élus de la commission paritaire par d’autres membres servant l’injuste démarche de la direction qui semble livrer une véritable bataille contre les enseignants détracteurs”.
Ceux-ci ont, affirment-ils, vu leur note relative à l’indemnité d’amélioration de performances scientifique et pédagogique baissée. “L’administration nous a privés de notre droit au recours afin de nous faire taire et éviter par ricochet que nous dénoncions ses traditions bureaucratiques”, s’indignent-ils en citant l’exemple des salaires ponctionnés en violation de la réglementation en vigueur.
En grève de deux jours, les enseignants ont été sanctionnés par quatre jours de ponction et des avertissements écrits. “Ce qui est injuste à l’idée de savoir que certains professeurs se permettant de s’absenter à longueur d’année n’ont pas eu le même traitement et qu’aucune mesure disciplinaire n’a été appliquée à leur encontre. Le directeur du CUT, fidèle à la devise : celui qui n’est pas avec moi, est contre moi, n’a pas réagi à nos doléances et préfère vraisemblablement enfoncer le clou quitte à salir notre réputation et à sacrifier l’avenir des étudiants. Mais on ne se laissera pas faire”, tempêtent-ils.
Plus loin, les rédacteurs de la déclaration ont contesté la cooptation des membres des conseils scientifiques, qui s’est déroulée dans “des conditions douteuses”. Avant de conclure, ils se sont indignés contre le directeur de l’institut des lettres et langues qui a dédié un numéro de la revue Ishkalet exclusivement à des enseignants des universités d’autres wilayas. “Ce responsable n’en est pas à son premier abus. Mais à qui parler quand on ne vous entend pas”, renchérit-on. À son tour, le directeur du CUT, Dada Moussa Belkheir, a qualifié ces propos de “manipulations visant la stabilité de l’institution”. “J’applique la réglementation vigoureusement et en toute transparence. Ce qui a déplu à certains professeurs animés par des ambitions autres que l’enseignement. Il n’y a pas que du négatif dans ce centre. Beaucoup de choses ont été réalisées dans le but d’améliorer les conditions d’enseignement et de la recherche scientifique à Tamanrasset. Ces syndicalistes doivent le comprendre en revenant aux bilans des quatre dernières années”, ajoute Dada Moussa.
À propos des plaintes déposées par certains enseignants auprès du tribunal administratif de la wilaya, notre interlocuteur préfère ne pas verser dans la précipitation et laisser la justice suivre son cours.

liberté R. K



Nouvelle tension à l’APC DE CONSTANTINE
par A. Mallem le quotidien d’Oran



C’est véritablement le clash qui est intervenu entre les syndicats UGTA et SNAPAP de l’APC et le secrétaire général de l’APC de Constantine, au point que les représentants des travailleurs ont été amenés à réclamer le départ de ce fonctionnaire.

Dans un communiqué diffusé hier, dont nous avons été destinataire d’une copie, les syndicalistes ont accordé un délai de 48 heures aux responsables concernés pour satisfaire leur demande «avant que les choses ne prennent une autre tournure», ont-ils menacé. Rencontrés hier matin au siège de la commission des oeuvres sociales, située dans l’enceinte du marché des Frères Bettou, les secrétaires généraux des deux syndicats, M. Sehali Mohamed-Salah pour l’UGTA et Mansouri Mohamed-Nadjib pour le SNAPAP, nous ont expliqué tous les griefs qu’ils tiennent contre le secrétaire général de l’APC, M. Bettine Nadir.

C’est le premier nommé qui a commencé en expliquant que la plateforme de revendications des travailleurs que les deux syndicats ont présentée de concert au président de l’APC le 26 mai dernier a été acceptée par le maire, sauf en ce qui concerne le départ du secrétaire général de l’APC qui a été exigé par l’immense majorité des travailleurs, à cause des entraves qu’il dresse chaque fois devant l’aboutissement des dossiers lourds, comme celui de l’organigramme qui lui avait été envoyé par le wali il y a maintenant une année pour application et celui des œuvres sociales. «Lorsque nous lui avions demandé pourquoi il s’oppose à l’application de l’organigramme, M. le Secrétaire général a répondu qu’il faut attendre la destitution ou l’expiration du mandat de l’actuelle APC, a affirmé M. Sehali, tout en signalant que dans l’organigramme en question, il y a tout juste une cinquantaine de postes qui sont pourvus, le reste, plus de 340 postes, restant à pourvoir, à tous les niveaux, et que la masse des travailleurs qui ouvrent droit légitimement à des promotions internes attend avec impatience cette évolution dans la gestion des carrières». M. Mansouri du SNAPAP le relaye en évoquant le dossier des oeuvres sociales qui demeure bloqué par le secrétaire général, dénonce-t-il, alors que la nouvelle commission ad hoc qui gère ce secteur, mise en place par les deux syndicats, avait obtenu son agrément en mars 2013. «Et ce sont les travailleurs qui sont pénalisés par ce blocage», dira le délégué du SNAPAP en soulignant qu’à la base de tous les problèmes qu’endurent aujourd’hui les 4.200 travailleurs de la commune pour l’obtention de leurs droits socioprofessionnels se trouve le secrétaire général de l’APC. «Et c’est pourquoi tous les travailleurs, sans exception, exigent aujourd’hui son départ», a conclu M. Mansouri.

Pour notre part, nous avons essayé durant toute l’après-midi d’entrer en contact avec M. Bettine. Sans obtenir de résultat.


SNTF : Fin de la grève des cheminots reprise du trafic ferroviaire



unnamed_9_.jpg

Les conducteurs de trains et contrôleurs de la Société nationale de transports ferroviaires (SNTF) ont mis fin, hier en fin de journée, à leur débrayage, qui a duré trois jours, a annoncé un responsable de la SNTF. «Les grévistes ont cessé leur grève, et le trafic ferroviaire a repris normalement», a confirmé à l’APS M. Naït Mohamed, directeur des ressources humaines de la SNTF. Les grévistes avaient notamment revendiqué une nouvelle classification des postes de travail, estimant qu’ils n’ont pas été reclassés depuis de nombreuses années. La direction générale a reclassé l’année dernière près de 2.000 employés, dont des conducteurs de trains et les contrôleurs, a indiqué M. Nait. Par ailleurs, un début de solution aux revendications des cheminots a été trouvé hier avec l’installation par le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, d’une commission provisoire, en attendant la mise en place de la fédération nationale. Cette commission, composée de 21 syndicalistes représentant tous les métiers, « va examiner le tableau des filières, dans le cadre de la commission paritaire de l’entreprise pour faire avancer le dossier » des doléances des travailleurs, a précisé M. Naït. Cette grève est la seconde en un mois, après celle observée le 15 mai dernier, déclenchée par les conducteurs de train et contrôleurs. Cette grève a, par ailleurs, sérieusement affecté le transport dans la banlieue algéroise, où des dizaines de milliers de travailleurs ont dû recourir au système ‘‘D’’ et au co-voiturage pour rallier leurs bureaux dans la capitale à partir de Blida, Thenia, Reghaia, Rouiba, Tizi-Ouzou, El-Affroun, Boufarik et El-Khemis.
La grève s’est propagée aux autres wilayas du pays

Chemin de fer : l’impasse !
Le train n’a pas sifflé dans plusieurs régions du pays.
Louiza/ArchivesLiberté


La grève des cheminots prend désormais une dimension nationale et la direction de la SNTF refuse toujours d’engager la révision du tableau des filières, en l’absence d’un partenaire social légal. L’UGTA d’Abdelmadjid Sidi-Saïd, qui n’a pas renouvelé le bureau de la Fédération des cheminots depuis janvier 2015, prend tout un secteur en otage.
Pour son deuxième jour, la grève des cheminots de la région d’Alger s’est propagée à l’est et à l’ouest du pays avec, toutefois, des taux de suivi variables. Selon le chef de la section syndicale des cheminots d’Alger, Abdelhak Boumansour, la mobilisation a été observée à 100% au niveau de la capitale, à Béjaïa et à Oran. “Aucun train n’a quitté le quai dans ces régions”, affirme-t-il. Quant à Constantine, le taux de suivi a été de 50% et à Annaba entre 20 et 30%, toujours selon Abdelhak Boumansour.
Ce dernier fait savoir que “la grève se poursuivra aujourd’hui mardi, et ce, malgré les intimidations et les menaces”. D’après lui, “des convocations du tribunal de Sidi M’hamed ont été adressées individuellement à certains grévistes”. Pour rappel, les travailleurs de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), avaient débrayé il y a trois mois, en mars dernier, pour exiger la révision du tableau des filières organisant le droit à la promotion et à l’évolution de carrière.
Mais comme la Fédération des cheminots (UGTA), a été gelée en janvier 2015, la direction de la SNTF n’a pas encore trouvé un partenaire social légal pour la signature d’un protocole d’accord. Et ce n’est pas l’unique raison qui a encore poussé à la grève cette fois-ci. Selon Abdelhak Boumansour, “une réunion tenue le mercredi 10 juin entre le ministre des Transports, le P-DG de la SNTF et des syndicalistes non représentatifs” est aussi à l’origine du conflit.
Le P-DG de la SNTF, Yacine Bendjaballah, avait expliqué ce dimanche dans les colonnes de Liberté que “le problème est de nature syndico-syndicale et que nous sommes prêts à mettre le tableau des filières à l’étude dès que nous aurons un vis-à-vis légal”. Sur les syndicalistes contestés par la base, il avait aussi affirmé qu’“en tant que direction de la SNTF, nous n’avons associé aucun syndicaliste dans la réunion avec le ministre des Transports”. Il avait également ajouté que “comme la réunion était importante et que le plan de développement de la société devait être abordé, nous avons écrit à la Centrale syndicale de l’UGTA pour désigner des représentants pour les besoins de la réunion. Une liste de sept syndicalistes nous a été transmise. Une liste qui a été contestée au lendemain de la réunion”.
Des propos démentis par Abdelhak Boumansour qui persiste à penser que les syndicalistes contestés ont été sélectionnés par le P-DG. “Ce sont ses amis et il préfère les avoir comme vis-à-vis pour faire ce qu’il veut”, dénonce-t-il. Interrogé sur la Fédération nationale des cheminots qui reste gelée depuis janvier 2015, Abdelhak Boumansour fait savoir qu’ils ont saisi plusieurs fois le SG de la Centrale syndicale de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, pour organiser le vote d’un nouveau bureau fédéral, mais aucune suite n’a été donnée à leurs doléances.
En attendant, le secteur des chemins de fer et ses usagers restent pris en otage.
M.M.


La grève des cheminots prend désormais une dimension nationale et la direction de la SNTF refuse toujours d’engager la révision du tableau des filières, en l’absence d’un partenaire social légal. L’UGTA d’Abdelmadjid Sidi-Saïd, qui n’a pas renouvelé le bureau de la Fédération des cheminots depuis janvier 2015, prend tout un secteur en otage.
Pour son deuxième jour, la grève des cheminots de la région d’Alger s’est propagée à l’est et à l’ouest du pays avec, toutefois, des taux de suivi variables. Selon le chef de la section syndicale des cheminots d’Alger, Abdelhak Boumansour, la mobilisation a été observée à 100% au niveau de la capitale, à Béjaïa et à Oran. “Aucun train n’a quitté le quai dans ces régions”, affirme-t-il. Quant à Constantine, le taux de suivi a été de 50% et à Annaba entre 20 et 30%, toujours selon Abdelhak Boumansour.
Ce dernier fait savoir que “la grève se poursuivra aujourd’hui mardi, et ce, malgré les intimidations et les menaces”. D’après lui, “des convocations du tribunal de Sidi M’hamed ont été adressées individuellement à certains grévistes”. Pour rappel, les travailleurs de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), avaient débrayé il y a trois mois, en mars dernier, pour exiger la révision du tableau des filières organisant le droit à la promotion et à l’évolution de carrière.
Mais comme la Fédération des cheminots (UGTA), a été gelée en janvier 2015, la direction de la SNTF n’a pas encore trouvé un partenaire social légal pour la signature d’un protocole d’accord. Et ce n’est pas l’unique raison qui a encore poussé à la grève cette fois-ci. Selon Abdelhak Boumansour, “une réunion tenue le mercredi 10 juin entre le ministre des Transports, le P-DG de la SNTF et des syndicalistes non représentatifs” est aussi à l’origine du conflit.
Le P-DG de la SNTF, Yacine Bendjaballah, avait expliqué ce dimanche dans les colonnes de Liberté que “le problème est de nature syndico-syndicale et que nous sommes prêts à mettre le tableau des filières à l’étude dès que nous aurons un vis-à-vis légal”. Sur les syndicalistes contestés par la base, il avait aussi affirmé qu’“en tant que direction de la SNTF, nous n’avons associé aucun syndicaliste dans la réunion avec le ministre des Transports”. Il avait également ajouté que “comme la réunion était importante et que le plan de développement de la société devait être abordé, nous avons écrit à la Centrale syndicale de l’UGTA pour désigner des représentants pour les besoins de la réunion. Une liste de sept syndicalistes nous a été transmise. Une liste qui a été contestée au lendemain de la réunion”.
Des propos démentis par Abdelhak Boumansour qui persiste à penser que les syndicalistes contestés ont été sélectionnés par le P-DG. “Ce sont ses amis et il préfère les avoir comme vis-à-vis pour faire ce qu’il veut”, dénonce-t-il. Interrogé sur la Fédération nationale des cheminots qui reste gelée depuis janvier 2015, Abdelhak Boumansour fait savoir qu’ils ont saisi plusieurs fois le SG de la Centrale syndicale de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, pour organiser le vote d’un nouveau bureau fédéral, mais aucune suite n’a été donnée à leurs doléances.
En attendant, le secteur des chemins de fer et ses usagers restent pris en otage.
liberté M.M.



Les cheminots paralysent les trains, le ministre parle d’un problème de « représentativité ».


Leur principale revendication dans le cadre de la grève: la classification des postes, tous services confondus. « Nous voulons être reconnus à notre juste valeur. On veut simplement nos droits ! » demande le premier responsable de la fédération nationale des cheminots, El Hadi Chemoune. Les responsables du secteur qualifie le mouvement de « non représentatif ». Le syndicat des cheminots est irrité.

Le ministre des transports, a déclaré, ce matin sur les ondes de la chaîne III à une question sur le mouvement de grève des cheminots que ces derniers « se cherchent et n’ont pas une représentativité d’autant plus que leur fédération n’a pas encore été installée ».
Contacté par téléphone, El Hadi Chemoune ne cache pas sa colère : « si on souffrait d’un problème de représentativité, comment expliquer que notre mouvement de grève soit autant suivi ». Avant de poursuivre : « le ministre n’a pas été sur le terrain pour constater de visu ce qui se passe, il se base sur des comptes rendus ». « Alors que nous, nous sommes sur le terrain, et nous savons ce qui se passe » ajoute-t-il.
« Pourquoi nous dressent-ils autant d’obstacles ? » s’interroge El Hadi Chemoune. Pour étayer ses dires, notre interlocuteur assure que sur les 2429 travailleurs régularisés dont se vante l’administration, aucun agent n’a bénéficié de cette régularisation. Agents de gare et agents de train ont massivement répondu à la grève, sans oublier quelques conducteurs qui ont eux aussi suivi la grève.
Ce qui est sur, d’après El.Chemoune rien ne va plus entre le DRH et les grévistes. Surtout que coté administration, on minimise le mouvement de grève, « en colportant que ce sont 25 agents perturbateurs qui sont à la tête du mouvement » regrette le premier responsable de la fédération des cheminots.
Sur le terrain, la paralysie est vraiment là. Les voyageurs fortement pénalisés, se rabattent sur le transport privé, ainsi les stations de bus, sont prises d’assaut toute la journée. Les transporteurs privés, surchargent ainsi leurs bus comme jamais dans une totale anarchie.

Hamida Mechaï

Région d’Alger

Grève des cheminots: PAS DE TRAINS À PARTIR DE MINUIT



Les cheminots de la région d’Alger, rentrent en grève illimitée à partir de ce soir, à minuit. «Aucun train ne sifflera demain dimanche», affirme Abdelhak Boumansour, chef de la section syndicale des cheminots d’Alger. Ainsi, et trois mois après la grève nationale, en mars dernier, les travailleurs de la société nationale du transport ferroviaire reviennent à la charge pour revendiquer à nouveau, selon toujours Abdelhak Boumansour «la révision du tableau des filières qui définit l’évolution de carrière». Pour rappel, la direction de la SNTF s’était engagée à réviser le tableau des filières en question, en mars dernier, mais l’absence d’un partenaire social légal empêche pour l’instant la signature d’un accord. La section syndicale de la fédération des cheminots (UGTA), étant gelée depuis janvier 2015, ce secteur névralgique reste visiblement otage de conflits syndicaux. C’est aussi l’une des raisons qui ont poussé au débrayage à partir de ce soir à minuit, puisque Abdelhak Boumansour, dénonce «une réunion tenue ce mercredi 10 juin, entre le ministre des transports, le DG de la SNTF et des syndicalistes non représentatifs».

Mehdi Mehenni (Liberte-algerie.com)


POUR ALERTER LEUR TUTELLE SUR LEUR SITUATION
Les travailleurs de Carravic observent un piquet de grève de deux heures



Des centaines de travailleurs, relevant du complexe avicole d’El-Esnam, Carravic, qui dispose de trois unités implantées à El-Esnam dans la wilaya de Bouira, Draâ-Ben-Khedda et Thaboukart dans la wilaya de Tizi-Ouzou, ont observé hier matin un piquet de grève de deux heures pour interpeller leur tutelle, surtout les responsables du groupe Orac de Chéraga auquel est rattachée l’entreprise Carravic, sur leur situation.
Ainsi, dans un communiqué rendu public hier et dont nous détenons une copie, la section syndicale UGTA évoque entre autres le non-versement de la prime de rendement collectif ou PRC depuis 2014, soit depuis 18 mois. Dans ce communiqué rédigé sous forme de requête, les travailleurs citent 14 autres points, objets de discorde, dont le refus de la tutelle de compter les trois catégories supplémentaires pour les travailleurs partis en retraite anticipée, le refus de payer les jours et les heures supplémentaires entre 2000 et 2012, la non-régularisation des agents de sécurité, ainsi que les agents avicoles, etc. Pour rappel, et d’après un représentant syndical de l’unité d’El-Esnam contacté par téléphone, les responsables de cette entreprise qui compte près de 450 travailleurs répartis sur les trois unités d’El-Esnam, Draâ- Ben-Khedda et Thaboukart, ainsi que la Direction générale dont le siège est à El-Esnam, ont rencontré le partenaire social et ont accepté de payer la PRC, mais voyant que ce point n’a pas été bien explicité dans le P-V, les représentants syndicaux ont quitté la table des négociations sans signer ce document.
Y. Y le soir d’Algérie

EL TARF: Les agents du parc animalier reprennent le travail

par A. Ouelaa le quotidien d’Oran

Après trois jours de grève dont les conséquences auraient pu avoir des conséquences graves sur les différentes espèces animales du Parc animalier de Brabtia, situé dans la commune d’El Kala, en plein centre du Parc national d’El Kala, les travailleurs au nombre de 29, ont repris le travail hier, après que deux hauts cadres de la wilaya s’étaient déplacés pour les convaincre de reprendre le travail. Ces ouvriers, faut-il le rappeler ne sont pas à leur première action de contestation concernant les salaires dont le paiement connaît fréquemment des retards de 2 à 3 mois.

En ce sens, c’est toujours l’APW qui intervient pour régler le problème des salaires, en attendant la finalisation du statut d’EPIC de ce parc dont la gestion a été retirée au Parc de Ben-Aknoun.


Oran :
Ils annoncent une escalade de la contestation :
Des dizaines d’enseignants protestent devant l’académie

par S. M. Le quotidien d’Oran



Des dizaines d’enseignants du cycle moyen ayant suivi une formation continue initiée par le ministère de l’Education nationale en collaboration avec celui de l’Enseignement supérieur pour bénéficier d’intégration et de promotion dans des catégories supérieures ont observé hier matin un rassemblement de protestation devant l’académie pour exiger l’application de la circulaire interministérielle n° 04 datée du 06 juillet 2014 fixant les modalités d’application de certaines dispositions réglementaires liées aux fonctionnaires du secteur. La circulaire stipule l’intégration des enseignants ayant 20 ans de service dans le grade d’enseignant formateur. «La wilaya d’Oran fait quasiment l’exception en matière de régularisation des enseignants ayant suivi une formation continue depuis 2009 à 2014. Nos collègues des autres wilayas ont bénéficié de promotion dans des catégories supérieures. Le directeur de l’académie s’est engagé à prendre en charge nos revendications, mais sur le terrain il subsiste encore des blocages. Nous sommes ballottés entre le service du personnel, la direction de l’éducation nationale et le contrôleur financier de la wilaya», regrette un délégué des concernés tout en annonçant une escalade de la contestation dans les jours à venir. «Nous allons tenir un autre sit-in mercredi prochain devant l’académie», affirme notre source. Il est à rappeler que le directeur des ressources humaines au département de Nouria Benghebrit, Boussahia Abdelhakim, avait annoncé la régularisation de dizaines de milliers d’enseignants et travailleurs du secteur de l’éducation. En tout et pour tout, il avait déclaré que 150.000 enseignants et travailleurs du secteur bénéficieront d’intégration et de promotion dans de nouveaux postes après la suppression des grades «en voie de disparition». Il avait précisé que le nombre de grades en voie de disparition dans le secteur «est estimé à 149.248 postes jusqu’à la fin de l’année en cours». Les grades en question concernent les enseignants, les laborantins, les corps communs et les professionnels du secteur. Ces intégrations et promotions devaient intervenir avant décembre 2014. Les titulaires de ces postes qui ne feront plus l’objet de recrutement, «bénéficieront soit d’une intégration ou d’une promotion, et ce dans le cadre des statuts particuliers en application de la circulaire ministérielle N° 004 et d’une circulaire complémentaire. Ces grades avaient «fait l’objet d’une protestation des syndicats sectoriels qui ont soulevé aux parties concernées 36 revendications relatives aux statuts, appelant à la régularisation des situations professionnelles et financières des enseignants et travailleurs des corps communs», a-t-il signalé.


Grève réussie des anesthésistes à Alger

A la suite d’un préavis de grève du bureau des anesthésistes de la wilaya d’Alger, affilié au SNAPAP, déposé au niveau de la DSP, l’ensemble des anesthésistes exerçant dans les différents services de chirurgie et réanimation au niveau de tous les hôpitaux de la capitale ont suivi largement ce mouvement de grève.

Le taux de suivi de ce débrayage de deux jours a été estimé à 90%, ce mercredi, et à 70%, la veille, premier jour de la grève, selon président du bureau d’Alger.

Dans un communiqué rendu public, Bouamra Dria tient à remercier «tous les amis qui sont à nos côtés et qui se sont montrés solidaires avec notre cause et salue tous les confrères et consœurs de la famille des anesthésistes, qui ont répondu favorablement à cet appel, et les appelle à rester unis et solidaires jusqu’à l’aboutissement de toues nos revendications».

elgoual Karim K0



Le syndicat des vétérinaires publics suspend son mouvement de protestation

ALGER – Le syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l’administration publique a décidé de suspendre son mouvement de protestation prévu mercredi à travers les 39 wilayas structurées, indique mardi un communiqué de cette organisation syndicale.
Cette suspension intervient suite à la rencontre mardi des membres du bureau national du syndicat avec le ministre de l’Agriculture et du Développement rural « pour une prise de contact suivie d’une discussion détaillée sur le malaise qui touche la profession et les professionnels », souligne la même source.
La discussion tournait autour notamment de « la réorganisation des services vétérinaires officiels avec une autonomie structurelle, matérielle, technique et surtout financière ainsi que l’amendement du statut particulier des vétérinaires, sans oublier la nécessité de la mise en place d’un conseil de l’ordre des médecins vétérinaires », ajoute le communiqué.
« Tous les points abordés ont suscité un très grand intérêt de la part du ministre qui s’est engagé à accompagner les vétérinaires pour trouver toutes les solutions adéquates », affirme le syndicat, qui souligne que le ministre « a invité le syndicat à se rapprocher du ministère pour effectuer un travail marathon durant le mois sacré du Ramadhan pour rattraper le retard ».
Pour rappel, le syndicat avait lancé un appel pour un sit-in au niveau de toutes les directions de ce corps.

APS

Les commentaires sont clos.