Luttes des travailleurs

Echos des luttes des travailleurs N°48

Education : Des recommandations pour une école de qualité

par M. Aziza le quotidien d’Oran



A l’issue de deux jours de travaux de la conférence nationale sur l’évaluation de la réforme de l’Ecole algérienne, 200 recommandations ont été retenues par les participants, dans le but d’aller vers une école de qualité, en améliorant le système éducatif du point de vue pédagogique et organisationnel.

Les responsables du département de Nouria Benghabrit, ont cité, hier, lors d’une conférence de presse, quelques recommandations prioritaires qui seront enrichies, au sein des commissions, dont certaines ont été déjà installées.

Parmi les recommandations phares figure l’introduction du bac professionnel, allégement des jours de l’examen du baccalauréat en supprimant les matières secondaires pour les filières scientifiques. « Il ne s’agit pas de suppression définitive, les examens pour les matières secondaires, tel que la géographie et l’éducation islamique seront programmés pour la 2ème année secondaire », a précisé l’inspecteur général du ministère, Nedjadi Messeguem. Il est question, également, de revoir l’examen de la cinquième année primaire, en se contentant d’un simple test d’évaluation, qui fait ressortir le véritable profil de l’élève en matière d’acquis. Le conférencier, a expliqué que si on se réfère aux résultats enregistrés, à l’issue de l’examen de la cinquième année, l’on constate que 84 % des élèves ont de bonne notes en langue arabe, 80 % ont également de bonnes notes en maths, mais une fois au collège la moitié des élèves échoue dans ces deux matières, sans parler de la langue française, d’où la nécessité de donner plus d’importance aux méthodes d’apprentissage qu’à l’examen lui-même.

Autres recommandations, la généralisation du pré-scolaire à travers les 48 wilayas du pays dès l’année 2017, et ce, pour lutter, définitivement, contre les disparités entre les élèves et entre les wilayas. Il a été précisé que seuls 50 % de nos enfants bénéficient de l’enseignement du pré-scolaire alors qu’on devait atteindre les 100 %. Nedjadi Messeguem a indiqué qu’un accord a été, déjà, signé avec le ministère de Affaires religieuses qui compte un nombre important de classes pour le pré-scolaire. Il dira « nous voulons créer un socle commun entre les deux départements. On s’est mis d’accord sur une plate-forme commune qui vise l’introduction d’activités éducatives et la formation des éducateurs, dans ces classes». Il poursuit « nous atteindrons les 65 % d’enseignement de pré-scolaire pour cette année»

Les conférenciers ont affirmé, également, que la formation des enseignants demeure le levier pour le développement de la qualité de l’Enseignement dans les trois paliers, notamment dans le primaire.

Parmi les recommandations aussi, la mise en place de centres, dans chaque wilaya, pour assurer une formation continue des enseignants.

L’inspecteur général de la pédagogie au ministère de l’Education, M. Farid Beramdane, a affirmé, pour sa part, que la priorité des priorités, aujourd’hui, est de revenir aux standards internationaux de 36 semaines par an. Et de préciser, encore une fois, que le temps scolaire chez nous est l’un des plus bas au monde. Il précise « on fait seulement 24 à 26 semaines, soit près de la moitié d’un cursus scolaire normal, alors que certains pays atteignent les 44 semaines». Le conférencier a déploré les grèves récurrentes dans le secteur de l’Education et autres activités d’ordre politique qui entraînent la fermeture des écoles, dans certaines wilayas. Il précise que moins de 36 semaines d’enseignement «on perd des compétences, des contenus disciplinaires, ce sont en fait des qualifications qui se diluent», regrette-t-il.

L’ALGERIANISATION DES PROGRAMMES, TAMAZIGHT ET LA LANGUE MATERNELLE

L’enseignement de Tamazight sera élargi et concernera vingt 20 wilayas du pays, dès la prochaine rentrée scolaire. C’est ce qu’a déclaré Messeguem Nedjadi qui affirme que le ministère est prêt à ouvrir ces classes, notamment à Alger même avec un «seul élève». Pour le conférencier, «le problème du personnel ne se pose plus, dès lors que l’encadrement existe», donnant l’exemple d’enseignants de Tamazight dans la wilaya de Batna qui sont issus de la wilaya de Tizi Ouzou. Et d’affirmer que ce cas peut s’appliquer à plusieurs d’autres wilayas. Et de conclure «celui qui veut exercer accepte d’être affecté dans n’importe quelle région du pays».

Farid Benramdane a évoqué, également, la nécessité de respecter la langue maternelle des enfants, durant les deux premières années, de scolarisation, quelle que soit la langue. Autrement dit, il ne faut, surtout pas, empêcher ou brusquer l’élève en lui interdisant de s’exprimer avec la langue maternelle, dans les premières années de scolarisation. Il faut lui apprendre progressivement la langue officielle et les langues étrangères, sans le bloquer ou le complexer.

Les deux conférenciers ont mis l’accent sur la nécessité d’algérianiser les programmes scolaires en prenant en compte la spécificité algérienne et locale, notre histoire, nos écrivains et nos symboles humains et matériels, «pour ne pas se ridiculiser» lance Nedjadi Messeguem, en citant l’amalgame fait entre Nezzar Kabbani et Mahmoud Darwich lors de l’épreuve de langue arabe, de l’examen du bac de la session 2015.


Projet de charte pour la stabilité dans l’éducation nationale

La méfiance des syndicats



Une réunion entre le ministère et les syndicats est prévue aujourd’hui dans le cadre de la préparation de la conférence sur l’enseignement secondaire qui se déroulera les 25 et 26 juillet.

Les syndicats autonomes du secteur de l’éducation nationale n’ont pas encore formulé de propositions concernant la charte d’éthique et de stabilité du secteur que compte leur faire signer la tutelle. Une réunion entre le ministère et les syndicats est prévue aujourd’hui dans le cadre de la préparation de la conférence sur l’enseignement secondaire qui se déroulera les 25 et 26 juillet. Celle-ci est considérée par les représentants des travailleurs comme un prélude au rendez-vous fixé par la tutelle pour la conclusion du pacte autour de la charte d’éthique et de stabilité dans le secteur. Les représentants des travailleurs de ce secteur semblent pas encore prêts pour la réunion annoncée par la ministre pour la semaine prochaine.
Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) a programmé un débat sur le projet du ministère de l’Education nationale, qu’il soumettra à ses adhérents durant son université d’été qui se tiendra du 25 juillet au 5 août à Oran. «Nous discuterons des points contenus dans le projet du pacte remis par la tutelle aux représentants des syndicats autonomes en avril dernier», explique Idir Achour porte-parole de cette formation syndicale.
Mais les premières impressions des adhérents du CLA «tendent vers le refus», révèle le même syndicaliste qui argumente ses propos par le fait que «l’essence de l’activité syndicale est la revendication», et que «le texte de Mme Benghebrit sonne comme une restriction de l’activité syndicale à travers la limitation du droit à la grève», soutient le porte-parole du CLA. Pour ce dernier, les négociations avec le ministère sont généralement motivées par des revendications socioprofessionnelles et «provoquées» par des débrayages qui ne doivent pas être suspendues par un pacte.
«Nous craignons que cette charte tue la négociation», déclare M. Achour qui préfère laisser les instances du syndicat se prononcer de manière plus officielle sur ce projet à l’issue du rendez-vous estival précité. La Fédération nationale des travailleurs de l’éducation (FNTE), affiliée à l’UGTA, considère que le texte présenté par le ministère de l’Education nationale «doit être revu». La tutelle «doit d’abord être regardante sur les intérêts des travailleurs», insiste M. Chabekh, président de la FNTE, qui considère que «la copie doit être revue et enrichie par les propositions de tous les syndicats du secteur».
Et d’ajouter que «la conférence qui sera consacrée à ce projet permettra certainement de rattraper les insuffisances du texte». Le Syndicat national autonome des professeurs du secondaire et du technique (Snapest) a prévu une conférence nationale de ses représentants pour exprimer sa position sur la question. De même pour le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) qui n’a pas encore exprimé sa position.
L’avant-projet de pacte d’éthique et de stabilité du secteur de l’éducation remis en avril dernier aux syndicats rappelle les engagements de l’Algérie pour la protection des droits de l’enfant et les conventions internationales ratifiées. Le texte tel que proposé par le département de Nouria Benghebrit stipule que le droit à la grève «ne peut être exercé qu’une fois que les autres recours ont échoué». Le texte a été proposé suite aux grèves répétitives qu’a connues le secteur ces dernières années.

Fatima Arab el watan

Application des décisions prises en faveur des revendications « légitimes » des syndicats dès la prochaine rentrée



ALGER – La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit a affirmé mercredi à Alger que les décisions prises par la tutelle concernant les revendications « légitimes » des syndicats seront appliquées à partir de la rentrée scolaire 2015-2016.
Le secteur de l’Education « s’est montré disposé à résoudre certains problèmes et disfonctionnements engendrés par la mise en œuvre du statut particulier », a indiqué Mme Benghebrit dans une conférence de presse animée en prévision de la conférence nationale d’évaluation de la réforme du système éducatif, affirmant que les décisions prises suite à la grève observée par les syndicats durant l’année scolaire écoulée seront appliquées début septembre 2015″.
La ministre de l’Education a saisi l’occasion pour rappeler la disposition de son secteur à résoudre les problèmes des syndicats.
« La prise en charge des points convenus avec les représentants des syndicats du secteur apportera-t-elle la stabilité » escomptée, s’est-elle interrogée.
Mme Benghebrit a rappelé, dans ce contexte, que les responsables du secteur de l’Education ont « tenté de cerner les revendications légitimes, ajoutant que ce sont les points inscrits à l’ordre du jour des travaux des réunions tenues par les deux parties qui ont été retenus ».
Concernant le processus de négociations avec les syndicats du secteur, la ministre a indiqué que des progrès ont été enregistrés, annonçant la tenue de rencontres avec les syndicats agrées à partir du 23 août prochain pour examiner les points en suspens et tenter d’y remédier.
Mme Benghebrit a réitéré à cette occasion son attachement à la nécessité d’assurer un climat de stabilité et de sérénité dans le secteur  » afin de pouvoir réaliser une école de algérienne de qualité ».



Évaluation du CLA sur la réforme du système éducatif algérien

“L’école ne répond pas aux besoins réels des citoyens”


Une école publique gratuite et de qualité est le seul garant d’un développement intellectuel des enfants de l’Algérie.
Ce point de vue est défendu par le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) dans une réflexion consacrée à “l’évaluation” de la réforme du système éducatif algérien et transmise, hier, à la rédaction. Pour le CLA, l’école est définie comme le lieu par excellence destiné à rendre les générations d’Algériens “des éléments actifs, libres, autonomes et capables de bâtir une société dont les composantes seront la justice et la solidarité”. Pourtant, ce syndicat déplore la politique des pouvoirs publics, considérant que l’État a doté l’école algérienne d’un système éducatif qui “ne répond pas aux besoins réels” des citoyens. Pour apporter les preuves de ses dires, le CLA a initié une enquête auprès des enseignants et des lycéens en s’appuyant sur “8 indicateurs principaux” qui sont : le niveau atteint dans certaines matières (maths, langues, lecture, TIC…) ; le taux de réussite et de transition ; le suivi de l’élève durant son parcours scolaire ; les ressources financières et les structures éducatives ; les conditions de travail et la situation socioprofessionnelle des travailleurs de l’éducation ; le système d’évaluation et l’orientation ; l’approche par compétences ; le recrutement et la formation des enseignants. De l’enquête proprement dite, on retient notamment que 70% des élèves du secondaire “ne maîtrisent même pas les opérations élémentaires de calcul” et seuls 25% des élèves sont considérés comme “bons” dans la discipline langue. De plus, plusieurs enseignants relèvent “l’incohérence” dans la progression pédagogique du programme (absence de prérequis), ainsi que “l’inefficacité” des méthodes d’enseignement suivies à l’école primaire. Le sondage réalisé auprès des élèves de terminale révèle que 80% des lycéens n’ont lu aucun livre, 10% ont lu moins de 5 livres, 6% entre 5 et
10 livres et 4% plus de 10 livres. Quant aux autres matières (sciences, physique, philosophie et histoire), l’enquête dévoile que les lacunes des élèves sont dues à “la non-conformité des programmes scolaires avec le profil de l’élève algérien”. Sur le registre des capacités des élèves à mener à terme leurs études, le CLA annonce un taux de redoublement de 11% au primaire, de 29% dans le moyen et de 16% dans le secondaire. Le taux d’abandon serait, quant à lui, de 2% au primaire, de 7% dans le moyen et de 5% dans le secondaire.
D’autres constats sont établis. C’est le cas des “obstacles” régissant le système éducatif : “classes surchargées” ; “élèves violents et agressifs” ; manque “important” d’encadreurs ; “infrastructures archaïques” ; “salaire indécent” ; statut du travailleur “des plus dégradants”. Dans ses recommandations, le CLA insiste sur la nécessité d’“une planification des infrastructures en fonction de la croissance démographique”, sans abandonner ses revendications socioprofessionnelles. Et, tout en appuyant la revalorisation du “savoir”, l’allègement des horaires de classe, l’introduction de “la recherche pédagogique” et le redressement des conseils de classe, de gestion et de discipline, ainsi que la mise en place d’“un système de formation continue” pour les enseignants. Pour le CLA, la “refondation” du cycle secondaire se fera par “la création d’un secrétariat à l’Enseignement secondaire”.


Une école publique gratuite et de qualité est le seul garant d’un développement intellectuel des enfants de l’Algérie.
Ce point de vue est défendu par le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) dans une réflexion consacrée à “l’évaluation” de la réforme du système éducatif algérien et transmise, hier, à la rédaction. Pour le CLA, l’école est définie comme le lieu par excellence destiné à rendre les générations d’Algériens “des éléments actifs, libres, autonomes et capables de bâtir une société dont les composantes seront la justice et la solidarité”. Pourtant, ce syndicat déplore la politique des pouvoirs publics, considérant que l’État a doté l’école algérienne d’un système éducatif qui “ne répond pas aux besoins réels” des citoyens. Pour apporter les preuves de ses dires, le CLA a initié une enquête auprès des enseignants et des lycéens en s’appuyant sur “8 indicateurs principaux” qui sont : le niveau atteint dans certaines matières (maths, langues, lecture, TIC…) ; le taux de réussite et de transition ; le suivi de l’élève durant son parcours scolaire ; les ressources financières et les structures éducatives ; les conditions de travail et la situation socioprofessionnelle des travailleurs de l’éducation ; le système d’évaluation et l’orientation ; l’approche par compétences ; le recrutement et la formation des enseignants. De l’enquête proprement dite, on retient notamment que 70% des élèves du secondaire “ne maîtrisent même pas les opérations élémentaires de calcul” et seuls 25% des élèves sont considérés comme “bons” dans la discipline langue. De plus, plusieurs enseignants relèvent “l’incohérence” dans la progression pédagogique du programme (absence de prérequis), ainsi que “l’inefficacité” des méthodes d’enseignement suivies à l’école primaire. Le sondage réalisé auprès des élèves de terminale révèle que 80% des lycéens n’ont lu aucun livre, 10% ont lu moins de 5 livres, 6% entre 5 et
10 livres et 4% plus de 10 livres. Quant aux autres matières (sciences, physique, philosophie et histoire), l’enquête dévoile que les lacunes des élèves sont dues à “la non-conformité des programmes scolaires avec le profil de l’élève algérien”. Sur le registre des capacités des élèves à mener à terme leurs études, le CLA annonce un taux de redoublement de 11% au primaire, de 29% dans le moyen et de 16% dans le secondaire. Le taux d’abandon serait, quant à lui, de 2% au primaire, de 7% dans le moyen et de 5% dans le secondaire.
D’autres constats sont établis. C’est le cas des “obstacles” régissant le système éducatif : “classes surchargées” ; “élèves violents et agressifs” ; manque “important” d’encadreurs ; “infrastructures archaïques” ; “salaire indécent” ; statut du travailleur “des plus dégradants”. Dans ses recommandations, le CLA insiste sur la nécessité d’“une planification des infrastructures en fonction de la croissance démographique”, sans abandonner ses revendications socioprofessionnelles. Et, tout en appuyant la revalorisation du “savoir”, l’allègement des horaires de classe, l’introduction de “la recherche pédagogique” et le redressement des conseils de classe, de gestion et de discipline, ainsi que la mise en place d’“un système de formation continue” pour les enseignants. Pour le CLA, la “refondation” du cycle secondaire se fera par “la création d’un secrétariat à l’Enseignement secondaire”.
Liberté Hafida Ameyar.


Éducation:
Les œuvres sociales divisent les syndicats



Suite et pas fin du feuilleton des œuvres sociales de l’éducation. Alors que les commissions de wilaya sont en train d’être installées, la polémique enfle entre les syndicats qui s’accusent mutuellement de vouloir prendre le contrôle de la manne financière que constituent les œuvres sociales.
Nawal Imès – Alger (Le Soir)
Le soulagement né de la réactivation de la commission des œuvres sociales de l’éducation aura été de très courte durée.
Sitôt les nouveaux membres installés, la polémique a été relancée. Elle aura accompagné tout le processus de gel puis de réélection depuis de longues années déjà. Installée le 15 juillet dernier, la nouvelle commission est «dominée» par deux syndicats, à savoir l’Unpef et le Cnapest.
Leurs représentants ont, en effet, eu la faveur du suffrage mais ne fait pas l’unanimité auprès des autres syndicats. Le SNTE, notamment, pointe du doigt le département de Benghebrit, l’accusant d’avoir favorisé les deux syndicats vainqueurs pour, dit-il, s’assurer de la paix sociale.
Des accusations que les syndicats concernés rejettent bien évidemment affirmant que les élections ont été transparentes. Ce n’est pas la première fois que la gestion des œuvres sociales est source de conflits.
Du temps de Benbouzid, la commission devant les gérer a tout simplement été gelée après les nombreux soupçons d’utilisation douteuse de l’énorme manne financière.
L’argent des travailleurs du secteur est resté ainsi bloqué de longues années avant que le mode de gestion des œuvres sociales ne fasse à nouveau ressurgir les différends entre syndicats. Ces derniers ne se sont jamais mis d’accord sur le mode de fonctionnement.
Deux écoles s’affrontaient : les adeptes de la gestion locale s’opposaient à ceux qui plaidaient pour une gestion nationale à travers une commission. C’est finalement ces derniers qui ont eu gain de cause. Une première commission avait été installée. Elle avait mis plusieurs mois avant d’être réellement opérationnelle.
Une opération d’inventaire de l’ensemble des avoirs des œuvres sociales devait se faire avant que le travail de ladite commission ne débute.
Les travailleurs de l’éducation ont dû donc patienter le temps que l’argent soit enfin débloqué et que des opérations soient menées en direction des travailleurs du secteur.
L’actuelle commission a été officiellement installée le 15 juillet. Les représentants de la ministre de l’Education avaient alors qualifié le processus de réussite.
C’était compter sans les réserves de certains syndicats de l’éducation. C’est dans ce contexte que débute aujourd’hui le concours professionnel ouvert aux inspecteurs des trois cycles de l’enseignement, aux administrateurs et aux directeurs d’établissements scolaires. Ils sont 50 000 candidats à y postuler.
N. I.


Sétif : Des enseignants recrutés puis licenciés….

Après avoir passé avec succès le concours de recrutement organisé par la direction de l’éducation de Sétif en juin 2014, de jeunes universitaires rejoignent en début d’année scolaire 2014/2015 leur poste de travail.

N’ayant commis aucune faute professionnelle ou autre, les nouveaux enseignants qui se préparaient sans nul doute à passer leur examen de titularisation seront, huit mois après de bons et loyaux services, «remerciés». Suite à la correspondance de l’inspection de la Fonction publique (1420/2015 du 21 avril 2015) demandant à la direction de l’éducation de Sétif (DE) la révision de la décision d’affectation des nouvelles recrues (6 cas, nous dit-on ), celle-ci (la DE s’entend), met fin aux fonctions de ces fonctionnaires le 22 avril 2015.
Les congédiés dont les dossiers ont été au préalable visés par aussi bien la Fonction publique que par le contrôleur financier, n’ont eu droit à aucun motif écrit. Surpris par la mesure qui leur a occasionné un incommensurable préjudice moral, les exclus tentent d’avoir des explications convaincantes, en vain : «Les responsables de la direction de l’éducation et de l’inspection de la Fonction publique qui n’ont pas mesuré les conséquences d’une telle décision se rejettent la balle.
On n’a rien fait pour être renvoyés de la sorte. Pour se dédouaner, nos interlocuteurs ressortent une prétendue surévaluation de nos diplômes. Dire que nos dossiers ont été vérifiés et étudiés a priori et a posteriori par des commissions des deux institutions. On n’a donc pas à payer à la place de l’administration qui ne veut pas assumer. Nous sollicitons l’intervention de Madame la ministre de l’Education nationale pour non seulement nous rétablir dans nos droits, mais aussi pour mettre un terme à ces dépassements…», diront non sans colère les évincés qui ne veulent pas lâcher prise.
Embarrassés par une telle affaire, des responsables des services du personnel et des examens de la direction de l’éducation de Sétif cafouillent : «Nous avons appliqué les directives de la Fonction publique qui venait de boucler le deuxième contrôle a posteriori. Les licenciés peuvent faire appel à l’arbitrage du tribunal administratif. S’ils obtiennent gain de cause, ils seront réintégrés.»
Kamel Beniaiche El watan


Décisions du Conseil des ministres : L’UGTA exprime sa satisfaction


L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a exprimé hier sa «satisfaction» des mesures prises mercredi dernier lors du Conseil des ministres, présidé par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
L’UGTA a pris connaissance «avec satisfaction» du communiqué du Conseil des ministres, a indiqué une déclaration de la centrale syndicale, saluant la confiance du Président Bouteflika «envers les cadres gestionnaires» et son attachement «à la bonne gouvernance et le pouvoir d’achat des travailleurs».
«Consciente des enjeux du développement national et du progrès social», l’UGTA a affirmé avoir «toujours avancé des propositions constructives dans le cadre d’un développement national global et d’une participation activement forte des compétences nationales et de l’exploitation accrue des potentialités de notre pays». Elle considère, à cette occasion, que la dépénalisation de l’acte de gestion comme une «avancée de première importance, qu’on peut qualifier d’historique». Pour l’UGTA il s’agit d’ «une marque de confiance du Chef de l’Etat envers les cadres des entreprises publiques», ajoutant que «ce gage de confiance est conforté par la nouvelle réglementation des marchés publics».
«L’encouragement de la promotion de la production nationale et de l’entreprise nationale, qu’elle soit publique ou privée, soutenu par le Président de la République, ainsi que l’amélioration de leur climat des affaires constituent un stimulant important pour inciter nos entreprises aux efforts d’initiatives pour dynamiser la diversification économique dans tous les secteurs d’activités», a ajouté l’UGTA.
Dans ce cadre, elle a salué les mesures apportées pour l’absorption de l’économie informelle. L’UGTA a «remercié», également, le Président de la République «d’avoir décidé du versement dès le mois d’août 2015, des augmentations salariales avec effet rétroactif du 1er janvier 2015, issues de la nouvelle définition du SNMG et l’abrogation de l’article 87 bis, au profit de 2 millions de travailleurs de la fonction publique et du secteur économique». Elle a salué, aussi, le Chef de l’Etat pour «son écoute et sa préoccupation pour le bien être des retraités, des travailleurs et des travailleuses et de leurs familles». «La réalisation des objectifs stratégiques définis par le plan de développement présidentiel, repris par le Pacte national économique et social de croissance, repose largement sur la contribution de l’action effective des partenaires socio-économiques, pour atteindre le plein emploi, la croissance économique et la cohésion sociale», a-t-elle poursuivi.
Les décisions du Président de la République «renforcent l’orientation économique et sociale qu’il a tracée au pays pour son épanouissement, sa cohésion et sa stabilité», a-t-elle soutenu.
source: El moudjahid 23/7/15


Piquet de grève des travailleurs de la TSS

Le complexe sidérurgique d’El-Hadjar paralysé, hier matin

En grève depuis la fin du mois d’avril dernier, les travailleurs de l’entreprise Ampta, ex-Tuberie sans soudure, ont bloqué, hier, dès 5h, les entrées principales du site sidérurgique d’El-Hadjar, paralysant ainsi l’activité de toutes les unités du complexe jusqu’à 12h, suite à l’intervention du chef de daïra et du commandant du GIR de la gendarmerie, qui ont réussi à apaiser la situation.
Par cette démonstration de force, les salariés de cette unité détenue à hauteur de 70% par le groupe ArcelorMittal, entendent attirer l’attention des pouvoirs publics et tout particulièrement la tutelle de leur entreprise sur la plateforme comportant 22 revendications socioprofessionnelles que la direction rejette partiellement.
Cela en exigeant la réintégration du secrétaire général du syndicat d’entreprise et du président du comité de participation, qui, selon eux, auraient été licenciés abusivement. Les travailleurs en colère revendiquent également le paiement de leurs salaires bloqués depuis le mois de mai, c’est-à-dire depuis le déclenchement du mouvement de grève, qui avait été déclaré illégal, par le tribunal d’El-Hadjar, faut-il le signaler. Comme il faut signaler que la direction a refusé de souscrire à la revalorisation des primes de panier et de la femme au foyer que réclament en particulier les travailleurs de la TSS et que c’est ce refus, qui est à l’origine du conflit qui l’oppose au syndicat d’entreprise.
Contacté par téléphone, le secrétaire général du syndicat confirme que ses camarades et lui ont accepté de lever leur piquet de grève devant les portes d’entrée du complexe et de permettre aux travailleurs des autres unités du complexe non concernés par ce mouvement de rejoindre leurs ateliers, à condition que la direction revienne sur sa décision de licenciement dont il a personnellement fait l’objet ainsi que le président du CP et qu’elle concède à payer les salaires en retard. Menaçant, néanmoins, le chef du syndicat promet de revenir à la charge, si rien de satisfaisant n’est fait avec l’employeur, d’ici à mardi prochain.
Le syndicaliste n’a pas pour autant confirmé, si ses camarades de la Tuberie sont enclins à mettre fin à leur grève, comme l’exige en retour la direction de l’entreprise. Rien ne porte à croire à une telle éventualité, surtout que les responsables de l’Ampta ont fait savoir qu’il ne peut être question de la réintégration, du moins dans l’immédiat, des deux représentants des travailleurs licenciés.
Une source proche de cette entreprise a affirmé, hier, que ce conflit intervient dans une très mauvaise conjoncture, l’Ampta étant “pratiquement sans ressources, faute de carnet de commandes ce qui pourrait l’amener à terme à déposer son bilan”.


En grève depuis la fin du mois d’avril dernier, les travailleurs de l’entreprise Ampta, ex-Tuberie sans soudure, ont bloqué, hier, dès 5h, les entrées principales du site sidérurgique d’El-Hadjar, paralysant ainsi l’activité de toutes les unités du complexe jusqu’à 12h, suite à l’intervention du chef de daïra et du commandant du GIR de la gendarmerie, qui ont réussi à apaiser la situation.
Par cette démonstration de force, les salariés de cette unité détenue à hauteur de 70% par le groupe ArcelorMittal, entendent attirer l’attention des pouvoirs publics et tout particulièrement la tutelle de leur entreprise sur la plateforme comportant 22 revendications socioprofessionnelles que la direction rejette partiellement.
Cela en exigeant la réintégration du secrétaire général du syndicat d’entreprise et du président du comité de participation, qui, selon eux, auraient été licenciés abusivement. Les travailleurs en colère revendiquent également le paiement de leurs salaires bloqués depuis le mois de mai, c’est-à-dire depuis le déclenchement du mouvement de grève, qui avait été déclaré illégal, par le tribunal d’El-Hadjar, faut-il le signaler. Comme il faut signaler que la direction a refusé de souscrire à la revalorisation des primes de panier et de la femme au foyer que réclament en particulier les travailleurs de la TSS et que c’est ce refus, qui est à l’origine du conflit qui l’oppose au syndicat d’entreprise.
Contacté par téléphone, le secrétaire général du syndicat confirme que ses camarades et lui ont accepté de lever leur piquet de grève devant les portes d’entrée du complexe et de permettre aux travailleurs des autres unités du complexe non concernés par ce mouvement de rejoindre leurs ateliers, à condition que la direction revienne sur sa décision de licenciement dont il a personnellement fait l’objet ainsi que le président du CP et qu’elle concède à payer les salaires en retard. Menaçant, néanmoins, le chef du syndicat promet de revenir à la charge, si rien de satisfaisant n’est fait avec l’employeur, d’ici à mardi prochain.
Le syndicaliste n’a pas pour autant confirmé, si ses camarades de la Tuberie sont enclins à mettre fin à leur grève, comme l’exige en retour la direction de l’entreprise. Rien ne porte à croire à une telle éventualité, surtout que les responsables de l’Ampta ont fait savoir qu’il ne peut être question de la réintégration, du moins dans l’immédiat, des deux représentants des travailleurs licenciés.
Une source proche de cette entreprise a affirmé, hier, que ce conflit intervient dans une très mauvaise conjoncture, l’Ampta étant “pratiquement sans ressources, faute de carnet de commandes ce qui pourrait l’amener à terme à déposer son bilan”.

Liberté A. A


Les 400 travailleurs de Cosider en grève illimitée


Les 400 travailleurs de Cosider du site de réalisation de 1 000 logements sociaux locatifs, programme présidentiel 2010-2014, sis en face de l’ex-ENPC à Draâ El-Mizan, sur la RN30 menant vers Boghni, dans la wilaya de Tizi Ouzou, ont enclenché, hier dimanche, un mouvement de grève qu’ils disent illimité jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
D’emblée, le représentant de ces travailleurs nous dira : “Depuis l’installation de l’actuel chef de projet à la tête de ce chantier, depuis six mois, les relations de travail entre eux et ce responsable ne font que se dégrader.” Sur place, la revendication essentielle des grévistes, demandant le départ du chef de projet, a été reproduite sur une pancarte accrochée sur un panneau où l’on pouvait lire : “Chef de projet dégage.”
Les travailleurs grévistes lui reprochent “un abus de pouvoir en recourant à des mises à pied abusives”. “Une journée d’absence est sanctionnée par une mise à pied”, s’élèvera une voix de la foule compacte qui bloquait hier l’entrée au chantier sous un soleil de plomb.
Les protestataires citeront, entre autres, “l’obligation de les faire travailler les week-ends sans rémunération, mais avec des jours de récupération et d’autres harcèlements psychologiques”. “Depuis son arrivée, trente travailleurs ont été licenciés sans motif”, soulignera un protestataire. Les grévistes ont, par ailleurs, décidé de continuer leur mouvement de protestation jusqu’au départ de ce responsable. “Nous appelons la direction de Cosider à relever ce chef de chantier. Sinon, les travaux seront bloqués le temps qu’il faudra”, ont-ils déclaré unanimement.
Contacté par nos soins, le chef de projet en question a, de son côté, affirmé : “Si c’est moi le problème, je suis prêt à partir”, avant d’ajouter : “Tout ce qu’ils me reprochent est faux. D’abord, je dirai que j’agis dans le cadre du règlement intérieur de l’entreprise. Ensuite, je ne fais qu’appliquer les directives de mon directeur. Il y a des personnes qui ne veulent pas être en règle vis-à-vis de leurs tâches. C’est un lieu où chacun de nous gagne son pain. Et que chacun assume ses responsabilités. On essaie de gérer les situations et les conflits, mais, il y a toujours des malintentionnés.”
En début d’après-midi de cette première journée de protestation, des discussions ont été ouvertes entre les deux parties (administration et travailleurs), en vue de trouver un terrain d’entente.

Les 400 travailleurs de Cosider du site de réalisation de 1 000 logements sociaux locatifs, programme présidentiel 2010-2014, sis en face de l’ex-ENPC à Draâ El-Mizan, sur la RN30 menant vers Boghni, dans la wilaya de Tizi Ouzou, ont enclenché, hier dimanche, un mouvement de grève qu’ils disent illimité jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
D’emblée, le représentant de ces travailleurs nous dira : “Depuis l’installation de l’actuel chef de projet à la tête de ce chantier, depuis six mois, les relations de travail entre eux et ce responsable ne font que se dégrader.” Sur place, la revendication essentielle des grévistes, demandant le départ du chef de projet, a été reproduite sur une pancarte accrochée sur un panneau où l’on pouvait lire : “Chef de projet dégage.”
Les travailleurs grévistes lui reprochent “un abus de pouvoir en recourant à des mises à pied abusives”. “Une journée d’absence est sanctionnée par une mise à pied”, s’élèvera une voix de la foule compacte qui bloquait hier l’entrée au chantier sous un soleil de plomb.
Les protestataires citeront, entre autres, “l’obligation de les faire travailler les week-ends sans rémunération, mais avec des jours de récupération et d’autres harcèlements psychologiques”. “Depuis son arrivée, trente travailleurs ont été licenciés sans motif”, soulignera un protestataire. Les grévistes ont, par ailleurs, décidé de continuer leur mouvement de protestation jusqu’au départ de ce responsable. “Nous appelons la direction de Cosider à relever ce chef de chantier. Sinon, les travaux seront bloqués le temps qu’il faudra”, ont-ils déclaré unanimement.
Contacté par nos soins, le chef de projet en question a, de son côté, affirmé : “Si c’est moi le problème, je suis prêt à partir”, avant d’ajouter : “Tout ce qu’ils me reprochent est faux. D’abord, je dirai que j’agis dans le cadre du règlement intérieur de l’entreprise. Ensuite, je ne fais qu’appliquer les directives de mon directeur. Il y a des personnes qui ne veulent pas être en règle vis-à-vis de leurs tâches. C’est un lieu où chacun de nous gagne son pain. Et que chacun assume ses responsabilités. On essaie de gérer les situations et les conflits, mais, il y a toujours des malintentionnés.”
En début d’après-midi de cette première journée de protestation, des discussions ont été ouvertes entre les deux parties (administration et travailleurs), en vue de trouver un terrain d’entente.
Liberté O. G.

Bouira
Des dizaines de jeunes contestent les conditions de recrutement à Bechloul



Des dizaines de jeunes ayant postulé au concours de recrutement des gardes de passage à niveau gardé que la SNCF vient d’installer au niveau de la ville de Bechloul, chef-lieu de daïra situé à 20 km au sud-est de Bouira, se sont rassemblés hier devant le siège de la daïra pour protester contre les conditions dans lesquelles s’est déroulé ce concours au niveau de l’APC et les critères ayant présidé au choix des cinq lauréats.
D’après les protestataires, les responsables de l’APC auraient fait dans le favoritisme à tel point que même la liste initiale a été revue en éliminant deux jeunes qui étaient déclarés admis pour les remplacer par deux autres ainsi que trois autres qui se comptent parmi les proches des élus de l’APC de Bechloul. Aussi, les jeunes protestataires qui ont rencontré le chef de daïra ont réclamé l’annulation de cette liste et l’organisation d’un tirage au sort public dans lequel seront portés tous les postulants dont le nombre avoisine la soixantaine de candidats, pour tirer au sort les cinq lauréats en toute transparence. Une solution vite rejetée par le P/APC de Bechloul qui a déclaré ce dimanche sur les ondes de Radio Bouira que la liste est définitive et que les autres postulants devront attendre d’autres postes qui seront ouverts incessamment au niveau de la zone d’activités.
Pour rappel, le passage à niveau qui est situé au centre-ville de Bechloul a longtemps été laissé sans garde et les accidents ont considérablement augmenté ces dernières années après la réalisation d’un pont qui relie le chef-lieu au village Ichihan situé de l’autre côté de l’oued mais également après l’installation du marché quotidien de l’autre côté du chemin de fer, rendant le passage à niveau très fréquenté avec une multiplication d’accidents souvent mortels dont le dernier avait eu lieu début juillet où un camion avait été heurté par l’autorail Alger-Béjaïa ; fort heureusement le chauffeur s’en est sorti indemne.
Signalons enfin qu’au niveau de la wilaya de Bouira traversée par le chemin de fer sur plus de 100 kilomètres du nord-ouest au sud-est, il y a plus de
60 passages à niveau qui demeurent non gardés et qui continuent à emporter des vies humaines surtout en période hivernale où ces passages sont largement fréquentés, des familles entières les empruntant quotidiennement dans le cadre de la cueillette des olives.
Y. Y. le soir d’Algérie

Sidi-Bel-Abbès (Dhaya)
Des chômeurs bloquent la RN13



Dans la matinée de lundi dernier, de jeunes chômeurs ont afflué vers la RN13 reliant la localité de Dhaya au chef-lieu de Telagh pour couper la route à la circulation et attirer l’attention des autorités sur leur situation de précarité.
Selon nos sources, des dizaines de citoyens ont déferlé vers le principal axe de circulation les reliant au chef-lieu. Là, ils ont bloqué la route avec des branchages et des pneus usagers.
La circulation a été paralysée, notamment en ces dernières journées de fête où le mouvement des citoyens est important.
Cette coupure a nécessité l’intervention de la gendarmerie qui s’est déployée sur les lieux, rejointe par le P/APC de Dhaya et du chef de daïra qui ont dû user de toute leur diplomatie pour leur faire entendre raison et rétablir la circulation. Après d’âpres palabres avec les autorités, les manifestants ont, vers 15h de l’après-midi, accepté de rouvrir la route moyennant des promesses. Ces derniers disent ne pas se contenter de promesses, toujours exigeant des actions concrètes pour absorber le chômage qui mine les jeunes de cette localité enclavée et très précaire du sud de la wilaya.
A. M. le soir d’Algérie

Aïn Temouchent : Imbroglio syndical à la direction de la santé


Je suis illégalement suspendu de mes fonctions par le directeur de l’entreprise publique de santé et de proximité d’Es Sabah de Aïn Témouchent», s’écrie le secrétaire général de la section syndicale, Baba Ben Dirmel Toufik.
Selon la notification de suspension, dont une copie a été remise à la presse, «il est suspendu à partir du 13 juillet sans aucun motif explicite». Ainsi il comparaîtra devant la commission de discipline de l’entreprise. En effet la fédération nationale des travailleurs de la santé (FNTS) a exprimé son mécontentement dans sa correspondance du 15 juillet courant adressée au directeur de cet organisme employeur. «Nous avons le regret de vous informer que vous avez pris des mesures répressives contraires à la loi et d’avoir suspendu Baba Ben Demal Toufik. L’article 53 de la loi 14/90 interdit des sanctions à l’encontre des délégués syndicaux dans leurs fonctions». Une affaire à suivre !

O. Salem el watan

Mouvement de protestation des gynécologues à l’EPH de Koléa


Les gynécologues de l’EPH Farès-Yahia de Koléa, dans la wilaya de Tipasa, ont observé, hier, un mouvement de protestation pour dénoncer l’insécurité qui règne dans le service gynécologie et obstétrique notamment durant les gardes de nuit.
En effet, selon des sources hospitalières, des hommes s’introduisent régulièrement à l’intérieur du service, de jour comme de nuit, et menacent physiquement les gynécologues qu’ils accusent de mauvaise prise en charge de leurs épouses.
Pas plus tard qu’au début de la semaine, un homme, qui a tout cassé sur son passage, s’est introduit à l’intérieur même du bloc opératoire au moment où une gynécologue pratiquait une césarienne sur une patiente. Les gynécologues de l’EPH de Koléa, qui assurent des gardes gynécologiques pour toute la wilaya de Tipasa, interpellent le DSP sur cette situation.
D’ailleurs, depuis cet incident, le directeur de l’EPH Koléa a ordonné aux agents de sécurité de ne plus autoriser les hommes à s’introduire à l’intérieur du service gynécologie et obstétrique. Une plainte a été déposée contre l’individu qui s’est introduit et a tout cassé sur son passage.
Ah. A. le soir d’Algérie



Conflit entre le syndicat Seaal et la fédération UGTA du secteur

Sidi-Saïd appelé à la rescousse


Rien ne va plus apparemment entre le syndicat d’entreprise de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (Seaal) et la Fédération nationale de l’hydraulique de l’UGTA. Dans un communiqué parvenu, hier, à la rédaction, le syndicat de Seaal s’élève contre la décision de “suspension” de son secrétaire général, Slimane Bouchaïr, par le numéro un de la fédération du secteur. Une décision qui le “scandalise” et qu’il qualifie d’“arbitraire”, risquant ainsi de porter atteinte aux “intérêts” des travailleurs de l’entreprise et des différentes directions et unités de Seaal. Dans ce document, signé par les 17 membres du conseil du syndicat d’entreprise et par 176 membres des différentes sections syndicales locales de Seaal, les syndicalistes réitèrent leur soutien à leur secrétaire général, précisant qu’ils ont une “confiance totale” en lui et interpellent le patron de la Central syndicale UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, en lui demandant de “surseoir à cette décision arbitraire”.
H. A.

Rien ne va plus apparemment entre le syndicat d’entreprise de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (Seaal) et la Fédération nationale de l’hydraulique de l’UGTA. Dans un communiqué parvenu, hier, à la rédaction, le syndicat de Seaal s’élève contre la décision de “suspension” de son secrétaire général, Slimane Bouchaïr, par le numéro un de la fédération du secteur. Une décision qui le “scandalise” et qu’il qualifie d’“arbitraire”, risquant ainsi de porter atteinte aux “intérêts” des travailleurs de l’entreprise et des différentes directions et unités de Seaal. Dans ce document, signé par les 17 membres du conseil du syndicat d’entreprise et par 176 membres des différentes sections syndicales locales de Seaal, les syndicalistes réitèrent leur soutien à leur secrétaire général, précisant qu’ils ont une “confiance totale” en lui et interpellent le patron de la Central syndicale UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, en lui demandant de “surseoir à cette décision arbitraire”.
Hafida. Ameyar.


M’sila
Les travailleurs de l’ADE protestent contre l’UGTA



Une centaine de travailleurs à l’ADE dénoncent la section syndicale et réclament la dissolution de ce bureau et l’ouverture d’une enquête sur les différentes activités des œuvres sociales.
Une centaine d’employés de l’ADE à l’unité de M’sila ont organisé hier un sit-in à l’intérieur de la cour de la direction de wilaya pour dénoncer les dépassements des responsables du bureau de la section syndicale affiliés à l’UGTA, qui font l’objet d’une plainte déposée par des agents de sécurité ayant subi, durant la nuit, des agressions physiques en plein exercice de leur travail, de la part des représentants de la section syndicale locale de l’entreprise. L’ensemble des contestataires réclament le départ immédiat de ce bureau syndical qui a été installé selon une missive destinée aux différents responsables du secteur et de la wilaya, d’une manière illicite accusant l’union locale d’avoir établi un P-V imaginaire loin de toutes les procédures stipulées par le code du travail qui exige une assistance d’au moins de 50% de l’ensemble des travailleurs et en présence des représentants de l’administration, pour assister à un suffrage libre et transparent qui doit se dérouler entre les candidats parmi les travailleurs affiliés à ce syndicat, selon l’article 132 du code de travail, qui stipule l’une des conditions pour se présenter en tant que candidat syndicaliste, n’ayant aucune responsabilité administrative au sein de ladite structure, ni possédant un pouvoir d’embauche ni de suspension ou de punition contre les travailleurs ayant commis des actes méritant l’une de ces sanctions.
Par ailleurs, les deux responsables, à savoir le secrétaire général de ce bureau syndical chargé de la coordination et l’autre secrétaire chargé de l’organisation, de l’administration et des finances, l’un occupe le poste de directeur du centre de distribution et l’autre responsable de la section de sécurité et du patrimoine, tous deux accusés de commettre une pression, une menace et une oppression contre les employés refusant de se soumettre à leurs ordres abusifs et à cet effet 22 travailleurs sont convoqués devant la commission de discipline, comme on réclame l’ouverture d’une manière claire et nette d’une enquête sur les différentes activités de la commission des œuvres sociales devenue un moyen de pression et de marchandage avec les employés pour pouvoir bénéficier de l’un des services de cette commission des œuvres sociales ; allant jusqu’à menacer le directeur de l’unité, d’ailleurs 5 directeurs d’unité ont été limogés, victimes de rapports rédigés par ce syndicat selon la lettre envoyée au directeur général de l’ADE en date du 26/07 /2015, tout en ajoutant que ces deux individus ne possèdent aucun niveau d’instruction leur permettant d’occuper un poste de responsabilité, confirment les protestataires.
Le directeur de l’unité M. Noureddine Bedouen nous a fait savoir qu’il a essayé d’inviter le responsable de l’union de wilaya de l’UGTA à collaborer et trouver une solution à ce problème, notamment en cette période des grandes chaleurs, et que malheureusement aucune manifestation ne s’est produite de la part de ce syndicaliste qui se contente de dire que c’est un problème syndico-syndical, laissant les protestataires et leur directeur d’unité aller se faire justice au cabinet du wali.
A. Laïdi le soir d’Algérie


Bouira : Les agents de sécurité de Djezzy en grève illimitée



Des dizaines d’agents de sécurité, employés de la société de gardiennage G3S, assurant la sécurité des agences et antennes de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy sont entrés, ce lundi 27 juillet, en grève illimitée à Bouira pour dénoncer la décision de l’entreprise de compresser les effectifs du personnel de la sécurité.

Les agents qui travaillent au niveau de la wilaya de Bouira se sont rassemblés depuis le début de la matinée devant le siège de l’agence Djezzy. Des 62 agents qui assurent la sécurité des différentes antennes de l’opérateur téléphonique, douze (12) personnes seulement garderont leurs postes. Le reste du personnel, soit 50 employés, sera tout simplement licencié. Le mouvement de protestation ne fait que commencer, promettent les agents.

« Nous assurons la sécurité des agences et des antennes de cet opérateur téléphonique depuis 2003. Avec les différentes sociétés de gardiennage avec lesquelles on a travaillé, nos droits sont toujours bafoués depuis le début », a déclaré le représentant des agents de sécurité qui affirme que le mouvement de grève se poursuivra « jusqu’à ce que nous soyons rétablis dans tous nos droits ».

« Nous avions un grand espoir que les choses changent pour nous et que nos droits seront assurés après que l’opérateur téléphonique a été nationalisé. Mais c’est le contraire qui se produit. Ils nous ont licencié », ajoute-t-il. Les grévistes de Bouira ont lancé un appel à tous leurs collègues d’autres wilayas de faire valoir leurs droits. Les protestataires ont souligné que cette politique de compression des effectifs a été décidée depuis plus d’un mois par l’employeur et touche toutes les agences Djezzy à travers le territoire national.

Dans un communiqué parvenu à notre bureau, l’opérateur téléphonique Djezzy, a indiqué que les employés de la sécurité « ne sont pas des employés de Djezzy mais ce sont des éléments appartenant à une entreprise de prestation de service qui va certainement les redéployer dans les différentes entreprises avec qui elle est en partenariat ». « Djezzy a, en effet, décidé de limiter, pour des raisons qui lui sont propres, le nombre des agents de sécurité externes et prendre en charge elle-même cette question », lit-on dans le même communiqué.

Toutes nos tentatives de joindre la société de gardiennage G3S pour plus d’informations, ont été vaines. Au moment où nous mettons en ligne, les agents grévistes sont toujours sur les lieux de la protestation


Grogne des travailleurs d’Algérie Poste
par A. Mallem le quotidien d’Oran



Jeudi matin, les travailleurs de la direction régionale comptabilité et finances d’Algérie Poste, structure qui englobe également les services des chèques postaux et de la Cnep-Poste de la région de Constantine, étaient en colère et ils ont exprimé bruyamment leur mécontentement au cours de deux sit-in organisés simultanément dans les deux sites de travail de cette structure.

Sur ce chapitre, les travailleurs et les délégués syndicaux se sont relayés pour faire porter le chapeau de la situation conflictuelle qu’ils vivent au directeur régional M. Saadoune Issam. Il ressort de leurs déclarations, en effet, que la protestation qu’ils ont engagée est « provoquée par les harcèlements constants et la pression intolérable exercés par le directeur régional sur les travailleurs et les cadres. Ce comportement incompréhensible de la part d’un gestionnaire responsable ont instauré un climat délétère au niveau de notre structure et poussé les travailleurs à bout », se sont particulièrement indignés les travailleurs des chèques postaux que nous avons contactés à la direction de la cité Boussouf. A la fin de leur rassemblement, les protestataires ont exigé le départ de leur directeur et ils ont tenu à accompagner leur demande de la menace de procéder à une escalade dans leur mouvement de protestation dans le cas où leur exigence n’est pas satisfaite par la direction générale d’Algérie Poste dans un délai de quinze jours au maximum. Et c’est après l’intervention de membres du syndicat national d’Algérie Poste résidant à Constantine que les sit-in ne sont pas allés plus loin. Ils ont duré tout juste une heure chacun. Mais cela a été suffisant pour les travailleurs qui ont pu faire parvenir leur message à la direction générale.

Le chef de la section syndicale UGTA de la s /direction des CCP, M. Amar Boukhalfa, nous a confié ses appréhensions en expliquant que leur structure était pourtant un modèle cité en exemple à travers le territoire national. « Nous prenions en charge des travaux d’impression au niveau du territoire national, même pour les centres d’Alger et d’Oran. Mais voilà, il nous semble, qu’avec l’arrivée de ce directeur régional à sa tête nous sommes en train d’assister à une entreprise systématique de « casse » visant les travailleurs aussi bien que leur structure. Pourquoi cela ? Il est clair, a-t-il averti en guise de conclusion, que les travailleurs ne se laisseront pas faire et ils vont s’opposer de toutes leurs forces à cette entreprise de destruction. » Son collègue Boudiaf Boukhemis, chef de la section syndicale UGTA de la DCFR, lui non plus, n’est pas allé par quatre chemins pour exiger le départ du directeur régional. Ce dernier lui reprochera « un abus de pouvoir, le manque de communication avec le partenaire social, ainsi que l’ignorance des lois et règlements, etc.» « Ce qui a poussé les travailleurs à bout, a ajouté le délégué syndical, c’est qu’il a touché à leurs salaires en privant des dizaines d’entre eux du bénéfice d’avancement à l’échelon qui leur a été accordé, à juste titre, par l’administration centrale au niveau de la direction générale de l’entreprise ». Et il terminera en reprochant à l’intéressé d’avoir dépouillé de leurs prérogatives tous les chefs de département, les réduisant à de simples exécutants de ses directives et se mettant sur le dos tous les travailleurs sans exception. Et enfin de « violer la réglementation et les instructions de la direction générale de l’entreprise », relève-t-on encore.

Le directeur régional, M. Saadoune Issam, nous a reçu dans son bureau, mais « il s’est excusé de ne pouvoir faire de déclaration à propos du conflit qui l’oppose aux travailleurs et à leurs délégués syndicaux ». Il opposera une fin de non recevoir à notre demande, « arguant du fait que la direction générale d’Algérie Poste n’a pas habilité les directions subalternes à parler à la presse ».


Sans salaires depuis 7 mois:
Grève illimitée à l’Office de l’élevage équin

par A. El Abci le quotidien d’Oran

La trentaine de travailleurs de l’Office national de développement de l’élevage équin et camelin, direction régionale de Constantine, sis à El Mansourah et transférée depuis 2014 au lieu dit ‘‘quatre chemins », à Ain El Bey, sont en grève illimitée, depuis un mois, pour réclamer le règlement de leurs salaires non payés depuis sept mois, selon le responsable des conflits et chargé de communication de l’union de wilaya (UGTA Constantine), M. Bilami.

Selon ce responsable syndical, la situation a atteint un stade de pourrissement tel que « s’il n’y a pas de solution à brève échéance, c’est la santé de 18 poulains et étalons, des pur-sang arabe et anglais, notamment, qui se trouve menacée par manque de prise en charge en matière d’alimentation ».

Pour sa part, le directeur régional de l’Office en question, Abdelali Bachtarzi, contacté à ce sujet, nous apprendra qu’« ils ont été dépossédés de leur siège la Remonte d’El Mansourah, repris depuis une année par la 5ème région militaire, qui en est le propriétaire, et le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, qui devait nous prendre en charge, tarde à concrétiser sa promesse ». Et d’expliquer, qu’« au départ, les salaires des travailleurs étaient assurés par une subvention via un prélèvement de 9% des revenus de la « société des courses », ensuite c’est le ministère de l’Agriculture qui a pris le relai et réglé les salaires des travailleurs jusqu’au mois d’août 2014 ; toutefois, après cette date, les choses se sont corsées et les promesses de prise en charge de la tutelle se sont envolées ». Car il était question, toujours selon cette dernière, poursuivra-t-il, « de répondre à tous nos besoins en matière de salaires, de dettes contractées, etc. Malheureusement, cela n’a pas été le cas, et depuis le mois d’août 2014 et à chacune de nos démarches pour relancer le dossier, nous ne recevons que des promesses de règlement et d’assainissement de la situation, mais rien de tout cela ne s’est concrétisé ». Et de souligner que « la plupart des travailleurs qui habitent loin ne peuvent plus se payer le transport, pour se présenter au nouveau siège des quatre chemins ». Celui-ci abrite actuellement 18 étalons, dira-t-il, des pur-sang arabes et anglais, des chevaux barbes locaux et des croisés arabes et barbes, dont « l’alimentation et l’entretien ne sont assurés que par un agent et moi-même, qui suis obligé de mettre la main à la pâte », dira le directeur régional. « Maintenant, s’ils veulent fermer l’office, qu’ils le disent clairement et cela sera fini pour le service public qu’il assure, à savoir la sauvegarde de pans entiers du patrimoine du pays, mais également pour celui de d’établissement de livrets signalétiques pour la société des courses, pour les chevaux », conclura-t-il.

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