Société

Sur quelle base choisir le futur président?

La campagne électorale pour élire le futur président semble avoir déjà commencé. Tout est parti du message transmis en guise de confidences par l’un des conseillers de l’actuel président et publié dans un quotidien national. Les supporters du Mouloudia ont vite décodé le message. D’autres acteurs politiques, qui l’entendait pas de cette manière, lancent une initiative et font barrage à une nouvelle et quatrième candidature du président. Les avis et les réactions sont partagés et tout le débat risque de tourner autour de la seule question que le présent président devrait ou ne devrait-il pas être candidat à sa propre succession ? Sincèrement est-elle la bonne question à poser ? La majorité des électeurs pensent que non.

Sur quelle base faut-il choisir le futur président ?

La campagne électorale pour élire le futur président semble avoir déjà commencé. Tout est parti du message transmis en guise de confidences par l’un des conseillers de l’actuel président et publié dans un quotidien national. Les supporters du Mouloudia ont vite décodé le message. D’autres acteurs politiques, qui l’entendait pas de cette manière, lancent une initiative et font barrage à une nouvelle et quatrième candidature du président. Les avis et les réactions sont partagés et tout le débat risque de tourner autour de la seule question que le présent président devrait ou ne devrait-il pas être candidat à sa propre succession ? Sincèrement est-elle la bonne question à poser ? La majorité des électeurs pensent que non. Ils veulent surtout, quelque soit le président qui sera élu, être rassurés sur leur avenir. Ils veulent aussi mener leur vie tranquille, sans trop de problèmes ni soucis. Au fond ils ne demandent pas au président de résoudre tous les problèmes, mais exigent de lui de créer une dynamique pour croire à l’espoir de voir leur pays se développer et leurs enfants ambitionner de réaliser, dans leur pays, les rêves les plus fous.
Ces électeurs dans leur majorité, si on les interroge un à un, ils nous apprendraient que cette fois-ci ils veulent élire vraimant un président qui va s’occuper de leurs préoccupations. Ils veulent élire un président qui a une grande ambition pour l’Algérie. Ils veulent élire un président honnête et digne. Et si l’on s’étonne et on leur pose la question : comment est ce possible ? Les électeurs nous répondent : Voila ce que nous avons décidé.
1. Tout algérien qui a les capacités physiques et morales, sans aucune autre considération, peut candidater au poste de président.
2. Les candidats doivent accepter de nous répondre aux sept questions que nous avons élaboré pour faire notre choix sur la base de leurs réponses.
3. Si les réponses d’aucun des prétendants nous ne satisferont pas, alors nous déclarerons que tous les candidats se valent. Quiconque parmi eux, le plus roublard certainement, peut se prétendre président. Mais, il faut qu’il sache : « Houa fi oued Oua Echaab fi oued » comme le dit le dicton. Si cela arrive, les exemples ne manquent pas pour prévoir les conséquences d’une telle situation !

Et quelles sont vos questions ? La première qui préoccupe les électeurs et attendent patiemment de lire la réponse des candidats est celle que RAÏNA reproduit ci-dessous.

Première Question.

La souveraineté nationale est pleine et entière si les représentants élus du peuple œuvrent exclusivement dans l’intérêt de la nation toute entière. Quel serait votre programme pour concrétiser cette revendication légitime du peuple algérien et dont la conquête a été l’un des objectifs de tous ceux qui se sont soulevé contre le colonialisme et l’impérialisme ?
Indication importante aux candidats. La réponse devra forcément préci- ser et prendre en considération les points suivants :
1. La souveraineté nationale est-elle compatible (dans le cas de l’Algérie) avec le système néolibérale que l’on essaye aujourd’hui de généraliser à tous les pays de la planète ?
2. La corruption est seulement une perversion morale chez la personne qui la pratique ou au contraire un acte politique qui hypothèque sé- rieusement la souveraineté nationale ?
3. Une rente importante (comme celle du pétrole dans le cas de l’Algérie), peut-elle et à quelles conditions renforcer ou fragiliser la souveraineté nationale ?
Le 04/04/2013. M.M

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