Luttes des travailleurs

ECHO Des Luttes des travailleurs n° 7

Echo des Luttes des travailleurs n° 7

Education :

Benghebrit rencontrera les syndicats après les assises
par El-Houari Dilmi

La «méthode Benghebrit» à l’épreuve : alors que les assises de l’éducation nationale doivent se tenir ce dimanche au lycée mathématique de Kouba, le ministère de l’Education nationale entamera mercredi prochain une série de rencontres avec ses partenaires sociaux pour débattre des revendications professionnelles et des questions en suspens, selon les syndicats du secteur.

La rencontre, deuxième en son genre, avec la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, sera consacrée à l’examen de « l’état d’avancement des engagements pris par la tutelle concernant la plate-forme des revendications socioprofessionnelles », selon le chargé de communication au Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST élargi), Messaoud Boudiba, cité par l’APS. A l’entame de l’année scolaire écoulée, les syndicats de l’éducation avaient entamé une série de grèves pour revendiquer le traitement des dysfonctionnements contenus dans les statuts et l’intégration des enseignants de l’enseignement moyen et primaire dans les nouveaux grades, à l’instar des enseignants du secondaire.

Les mouvements de protestations n’ont pris fin que suite à l’engagement de l’ancien ministre de l’Education, Abdelatif Baba Ahmed, lors d’une réunion tenue à la mi-février entre le ministère, les syndicats et la direction de la fonction publique, en vertu de laquelle un procès-verbal d’approbation a été signé pour l’intégration des enseignants des premier et deuxième cycles dans les nouveaux grades.

La réunion de mercredi prochain portera également sur les conditions professionnelles de l’enseignant, a ajouté M. Boudiba. Pour sa part, le chargé de la communication de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF), Messaoud Amraoui, a précisé que le ministère de l’Education nationale avait invité le syndicat à une rencontre jeudi prochain pour débattre des dossiers en suspens. La rencontre débattra de l’intégration dans les nouveaux grades et tranchera le dossier des enseignants en fin de carrière outre la révision des dysfonctionnements contenus dans les statuts, du volume horaire et du contenu des programmes scolaires et calendriers des vacances et examens officiels ainsi que la fixation du seuil des cours des examens du baccalauréat, a déclaré M. Amraoui à l’APS.

De son côté, le coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), Meziane Meriane, a déclaré qu’une rencontre était prévue entre le syndicat et la ministre de l’Education pour débattre de la plateforme des revendications socioprofessionnelles.

Le ministère de l’Education nationale a organisé, mercredi, une journée d’information avec les syndicats du secteur sur la circulaire interministérielle d’application N°04 datée du 06 juillet 2014 fixant les modalités d’application de certaines dispositions règlementaires liées aux fonctionnaires du primaire. La circulaire stipule l’intégration des enseignants du primaire ayant 20 ans de service jusqu’au 31 décembre 2011 dans le grade d’enseignant formateur. Il s’agit, selon la circulaire, des enseignants de l’école primaire ayant suivi une formation avant juin 2012 ou ayant obtenu avant cette même date une licence dans la spécialité. Les assises nationales de l’éducation débutent ce 20 juillet, dans l’objectif d’apporter les dernières retouches au processus de concertation et de dialogue en cours depuis l’année dernière en matière d’évaluation pédagogique.

Dans une déclaration à la presse, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a indiqué fin juin dernier qu’une « rencontre nationale sera organisée les 20 et 21 juillet pour évaluer le processus de concertation et de dialogue autour de la réforme du système éducatif engagée par le secteur depuis plus d’une année ». Mme Benghebrit a précisé que ces assises se tiendraient sous forme d’ateliers spécialisés pour présenter les résultats de la concertation des parties concernées et des partenaires sociaux en vue d’une évaluation pédagogique visant l’amélioration du niveau de l’élève dans le cadre de la réforme engagée à tous les niveaux. Les prochaines assisses trancheront également la question épineuse du poids du cartable et la charge des programmes scolaires, toujours selon la ministre de l’Education nationale, Noria Benghebrit. La ministre a rappelé que les assises représentent la dernière étape d’évaluation de la réforme du système éducatif par l’étude de près de 400 propositions émanant des différentes rencontres organisées auparavant au niveau des wilayas, ajoutant que les débats «aborderont l’ensemble des problèmes que connaît le secteur de l’Education et ne laisseront aucune catégorie en souffrance de côté».

Assises de l’éducation : La ministre veut aller vite, des syndicats réservés
par M. Aziza

Les assises nationales de l’éducation, dont les travaux ont débuté hier, au lycée de mathématiques à Kouba, se poursuivront jusqu’à aujourd’hui lundi, avec l’objectif de formaliser 450 propositions, dont certaines seront mises en œuvre dès la prochaine rentrée scolaire. Les recommandations découlant de ces assises seront appliquées lors de l’année scolaire 2015-2016, selon la ministre de l’Education, Nouria Benghebrit. La première responsable du secteur de l’éducation a dévoilé, lors de son allocation d’ouverture, les mesures prioritaires à mettre en œuvre rapidement. Il s’agit de renforcer l’enseignement du préscolaire, garantir un enseignement équitable des langues étrangères notamment dans le Sud et les Hauts Plateaux. Il s’agit également de réviser le livre pédagogique et de revoir le volet relatif à la formation des formateurs. Mme Benghebrit a insisté sur le respect de l’éthique dans la profession de l’enseignement. Et de souligner la nécessité d’élaborer une charte d’éthique et de déontologie, un guide de travail quotidien pour l’ensemble des acteurs de l’éducation.

Ces assises, précise la ministre, permettront aux acteurs de l’éducation de débattre le bilan évaluatif de la réforme de 2003 à 2014. Il est question aussi de revoir le volume horaire, car selon la commission nationale des programmes, le volume horaire (primaire et moyen) notamment pour l’enseignement des mathématiques, des sciences naturelles et des langues reste très faible. Et ce en conséquence du nombre réduit de semaines. Les membres de la commission citent à titre comparatif la Tunisie, le Maroc, le Qatar et la France qui ont un volume horaire beaucoup plus important que notre pays.

La ministre de l’Education a également évoqué la nécessité de revoir la méthodologie d’apprentissage. Dans le rapport de la commission, c’est beaucoup plus précis. Il s’agit d’affermir davantage l’approche par compétence déjà adoptée depuis plus d’une dizaine d’années. Si le département de Benghebrit veut consolider l’approche par compétence, certains enseignants, notamment le Conseil des lycées d’Algérie, ont sévèrement critiqué cette approche d’aller vers le global pour arriver au détail. Le CLA recommande de revenir à l’approche constructiviste qui a donné ses fruits auparavant. Il argumente: cette nouvelle approche et la réforme du système éducatif engagée depuis 2003 n’ont pas répondu aux objectifs assignés. Le porte-parole du CLA, Idir Achour, affirme que selon une enquête réalisée par le CLA, sur 1.000 élèves à travers plusieurs établissements du pays, 70% des élèves ont un niveau faible dans les mathématiques et les langues. Et d’affirmer que 70% des élèves au secondaire ne savent pas faire des opérations de calculs sans calculatrice. Enfin, l’enquête a révélé en outre que 80% des enseignants ont avoué que la progression pédagogique d’apprentissage d’un palier à un autre n’est pas du tout considérable.

Le représentant du Cnapest Messaoud Boudiba a affirmé qu’il est contre le fait de prendre des décisions dans la précipitation. «La ministre a affirmé que certaines mesures vont être appliquées dès la prochaine rentrée scolaire, pourquoi cette précipitation ? », s’est-il interrogé. Notre interlocuteur exige un peu plus de temps pour réviser certaines questions de fond. Pour Boudiba, il s’agit de revoir les conditions de réparation et la tenue de l’examen du baccalauréat et surtout de ne plus fixer le seuil des cours pour les candidats. Il exige également de trouver rapidement des solutions pour la surcharge des classes. M. Boudiba affirme que ces assises doivent être un début et non pas une fin en soi. Pour sa part, le chargé de la communication de l’UNPEF, Messaoud Amraoui, a précisé qu’il est impossible de débattre 450 propositions en deux jours. «On ne peut débattre des huit grands chapitres, en consacrant à chaque chapitre quatre heures seulement», a-t-il affirmé.

CONCERTATION ENTRE LES SYNDICATS ET LA MINISTRE EN FIN DE SEMAINE

Des réunions de concertation entre la ministre de l’Education Nouria Benghebrit et les syndicats du secteur sont prévues à partir du 23 de ce mois. En effet, le Cnapest sera reçu mercredi prochain, suivi par l’UNPEF qui a été invité à la concertation jeudi prochain. La ministre devra accueillir un par un les syndicats du secteur pour connaître les revendications du partenaire social. Les syndicats eux parlent déjà de priorités. Ils exigent des réponses rapides et urgentes sur certains dossiers. La ministre de l’Education veut ainsi rencontrer les syndicats du secteur pour assurer, plus ou moins, une rentrée scolaire stable.

Le haut fourneau et le laminoir à froid à l’arrêt
Plan d’austérité d’ArcelorMittal Algérie

Dans une décision portant la référence 326/UGTA, le patron de l’UGTA, Sidi Saïd, a suspendu jusqu’à sa comparaison devant le conseil
de discipline, Kechichi Daoud, secrétaire général du syndicat de l’entreprise.
Le géant mondial de l’acier, le groupe ArcelorMittal, a décidé de la mise en place d’un plan d’austérité au niveau de sa filiale algérienne, avons-nous appris hier d’une source proche du patron Lakshmi Mittal.
Prévu à partir de la semaine prochaine, ce plan consiste à réduire au maximum les dépenses financières au niveau du complexe sidérurgique d’El Hadjar. Cette décision est motivée par une importante baisse de production et aggravée par une chute des ventes de produits sidérurgiques. «Depuis le début de l’année en cour, l’usine ArcelorMittal Algérie d’El Hadjar n’a produit que 200 000 tonnes tous types de produits sidérurgiques confondus. Parallèlement, une chute importante de ventes des produits du complexe d’El Hadjar a été enregistrée durant tout le semestre», révèle la même source.
Abondant dans le même registre, cette dernière analyse : «Cette baisse de production est due à de nombreux problèmes techniques qui ont affecté gravement la première partie de l’exercice. A cela, il faut ajouter les problèmes syndicaux que cause le désormais ex-secrétaire général du syndicat de l’entreprise, relevé de ses fonctions le 15 juin dernier sur décision du patron de l’UGTA, Sidi Saïd.» Pour les problèmes techniques, il s’agit, entre autres, de l’arrêt depuis plus d’un mois du haut fourneau n°2 et celui du laminoir à froid (LFR) qui produit du fil à machines. Et si la remise en production de la première installation était prévue pour hier, le sort de la seconde n’a pas été encore fixé.
Quant aux problèmes sociaux, ils sont exclusivement syndicaux. Ce qui a poussé plusieurs centaines de cadres d’ArcelorMittal Algérie à saisir la centrale syndicale qui, faut-il le souligner, a décidé de sévir. Ainsi, dans une décision portant la référence 326/UGTA, le patron de l’UGTA, Sidi Saïd, a suspendu jusqu’à sa comparaison devant le conseil de discipline, Kechichi Daoud, le secrétaire général du syndicat de l’entreprise.
«Suite aux nombreux dépassements commis par Kechichi Daoud, le secrétaire général du syndicat de l’entreprise ArcelorMittal Algérie et conformément au contenu de la Loi fondamentale et du règlement intérieur de l’UGTA, il a été décidé la suspension de l’intéressé de toute activité syndicale jusqu’à sa comparaison devant le conseil de discipline», est-il écrit dans le document signé par Tayeb Hmarnia, le secrétaire national chargé de l’organique au niveau de l’UGTA.
Une décision qui, étaye-t-on, a été prise à la suite de l’exigence de plus de 300 cadres exerçant au complexe ArcelorMittal Algérie, toutes spécialités confondues, de voir partir immédiatement le syndicat des travailleurs, notamment son secrétaire général.
Pour eux, ce syndicat semble agir à l’encontre des intérêts de l’entreprise en bloquant le démarrage de l’opération d’investissement. Le cas échéant, ces cadres ont promis de «défendre leurs intérêts, particulièrement leur dignité et le pouvoir dont ils ont été formellement investis, quitte à démissionner collectivement» pour mettre fin à ce qu’ils ont qualifié de «marasme».
Cette menace de démissionner massivement fait suite à une lettre adressée le 7 juin aux autorités locales et nationales, dont la direction générale du complexe, par le secrétaire général du syndicat d’entreprise. L’ex-chef des syndicalistes a énuméré plusieurs affaires qu’il a qualifiées de malversations et même accusé les cadres dirigeants de détournement. Pis encore, le même syndicaliste a demandé le gel de l’investissement prévu au niveau du complexe car, selon lui, un milliard de dollars ne servira qu’au détournement qui sera opéré par les cadres de l’entreprise. La réponse de la direction générale n’a pas tardé.
En effet, l’employeur a rappelé au syndicaliste plaignant qu’«en plus de la représentation du partenaire social par deux membres au conseil d’administration, vous êtes également présents dans les trois comités stratégiques émanant du conseil d’administration qui sont, le comité des achats et d’investissement, d’audits risques et comptes ainsi que dans celui des ressources humaines et projet d’entreprise. Aussi, dans un souci de transparence, vous êtes associés dans toutes les commissions opérationnelles qui veillent à la mise en œuvre de la stratégie de l’entreprise tels l’éthique, le pilotage des projets, les organigrammes, etc.».
Gaidi Mohamed Faouzi

Echos deOuargla : Les chômeurs protestent
< Une cinquantaine de jeunes chômeurs, se sont rassemblés, jeudi, devant le siège de la direction de l’énergie et des mines de la wilaya d’Ouargla. Ces chômeurs ont réitéré leur revendication de postes d’emploi et leur opposition à l’exploitation du gaz de schiste. Ces jeunes protestataires ont été réprimés sévèrement par les forces de l’ordre. Suite à quoi, 4 chômeurs ont été interpellés puis relâchés et cela après un sit-in que leurs amis chômeurs ont observé devant le commissariat central. Ammar Dafeurs Des procédures «compliquées» et des salaires impayés
par A. M.

Entre l’Agence de développement social (ADS) à Annaba, la direction de l’action sociale de Constantine et la mairie du chef-lieu de wilaya, le salaire des travailleurs du dispositif «Blanche Algérie» se perd facilement dans les dédales bureaucratiques. «Nous sommes plus d’une cinquantaine de jeunes qui travaillons, depuis le 15 décembre 2013, pour le compte de la mairie de Constantine et nous n’avons été payés que pour deux mois seulement », explique un groupe d’entre eux que nous avons rencontré jeudi à la mairie de Constantine. « Jusqu’à quand devrons-nous attendre qu’on nous règle le reste des salaires ? », se sont-ils demandé. Et d’expliquer qu’ils sont payés par l’Agence de développement social (ADS), organisme à vocation régionale dont le siège social est à Annaba. Ils croient que le retard est dû à « des situations qui n’ont pas été signées par les responsables concernés de la mairie. Ces situations doivent transiter par la DAS de Constantine qui doit apposer son visa, avant d’aboutir à l’ADS de Annaba, pour contrôle encore et paiement. « C’est malheureux, car nous ne touchons qu’un salaire de 18.000 dinars par personne, payé tous les trois mois », ont-ils déploré visiblement affligés par la situation qui est la leur à la veille des fêtes de l’Aïd El-Fitr. Pour le président de l’APC de Constantine, M. Seif-Eddine Rihani, il n’y a pas de problème de salaire pour les jeunes des entreprises de nettoyage activant sous la coupe de la mairie, puisqu’il nous déclara textuellement : « A ma connaissance, il n’y a pas de problèmes pour le paiement, mais seulement des lourdeurs bureaucratiques dues à l’accomplissement des formalités administratives ». Présents eux aussi, plusieurs chefs de micro-entreprises ont approuvé les propos du maire en soulignant la bonne collaboration existant entre eux et les autorités locales et de daïra. « Pour nous, il n’y a plus aucun problème de paiement, tout a été réglé avec le maire et le chef de la daïra », nous a assuré aussi une femme chef d’entreprise de ramassage des ordures ménagères. C’était à l’occasion d’une réunion de coordination organisée jeudi après-midi au siège de la mairie entre ces opérateurs, le chef de daïra et le président de l’APC. « En compagnie de M. le chef de la daïra, nous avons réuni tous ceux qui participent au nettoyage de la ville, explique M. Rihani, aussi bien les responsables des micro-entreprises chargées de la collecte des ordures ménagères, les jeunes engagés dans le dispositif « Blanche Algérie » et les responsables de l’entreprise communale d’assainissement, à l’effet de coordonner le travail de chacun et tracer le programme d’action à bref, moyen et long terme pour le nettoyage de la ville et sa périphérie dans la perspective des échéances proches comme de la tenue de la manifestation prévue en 2015. Les participants à ce conclave ont fait une mise au point et tracé un planning pour préparer, dans un premier temps, les échéances futures, comme les fêtes de l’Aïd, la visite du Premier ministre, la fête de la police, etc., et ont décidé aussi de lancer chaque mois une campagne de nettoyage de la ville.

Tlemcen : Le SNAPAP se rebiffe

Les membres du Snapap s’indignent.

telechargement_3_.jpgLe SNAPAP, par le biais de son directeur de coordination à Tlemcen, s’interroge sur les causes qui poussent les directeurs de la wilaya à s’adonner aux pratiques répressives et intimidations contre les syndicalistes de tendance et de couleur SNAPAP.
C’est un véritable cri de colère et d’indignation que lance le SNAPAP, par la voix de son président de coordination. «A la lumière des événements qui se précipitent sur le champ syndical au niveau de la wilaya de Tlemcen, on s’interroge sur les causes qui poussent les directeurs de la wilaya à s’adonner aux pratiques répressives et intimidations contre les syndicalistes de tendance et de couleur SNAPAP», s’insurge, d’emblée, M. Mohamed Mahjoubi.
Un communiqué de ce syndicat interpelle : «Après l’élimination de la section syndicale des travaux publics d’Ouled Mimoun, l’heure a sonné pour chasser et écarter la section syndicale de la direction du commerce. Le secteur du commerce à Tlemcen est fragilisé et malade par plusieurs virus résistant à tout les temps et à toutes les danses dites économiques, et on ne voit que l’économie informelle qui domine les espaces et affecte l’esprit de citoyenneté et de bonne conduite…».
Le document en question dénonce aussi, entre autres, les dépassements dans l’activité commerciale, la contrefaçon et l’injustice fiscale. Les services concernés verbalisent, mais il semblerait que ces verbalisations ne touchent jamais les grands joueurs, les médiateurs, les importateurs, les grossistes et les intervenants du secteur (…). Conséquence : il faut mesurer à quel point le Trésor public est privé de ses véritables ressources. Le SNAPAP revendique des «mécanismes transparents pour une économie réelle et un appareil commercial solide au service de l’Etat et au bénéfice du citoyen».
Chahredine Berriah

Reprise de la grève cyclique à la centrale électrique de Terga

Après l’arrêt de travail observé dans la journée du 6 juillet, la grève cyclique a repris hier à la centrale électrique de Terga (Wilaya de Aïn Témouchent) pour deux jours.
C’est le résultat de la non satisfaction des revendications notifiées à Algerian Operation & Maintenance Compagny (AO & MC), l’entreprise employeuse qui assure le fonctionnement et la maintenance de la centrale pour le compte de Sharikat kahraba Terga (SKT) propriétaire de l’usine.
Selon le préavis de grève, cette action à l’initiative du syndicat UGTA,est appelée à se répéter jusqu’à la cessation de la production Les revendications concernent les salaires avec de deux axes principaux. Le premier concerne l’établissement d’une « grille des salaires équitable, sans discrimination et plus favorable aux travailleurs en préservant le salaire de base actuel conformément à la loi 90-11 ».
Le second a trait au versement de différentes primes négociées dans le cadre de négociations collectives. Pour plus amples informations, nous avons tenté d’entrer en contact avec le DG de AO & MO. Il n’était pas sur site. Il était également important de le rencontrer d’autant que des informations sur des vices de construction de l’usine se font de plus en plus insistantes. En effet, la centrale serait menacée à plus ou moins brève échéance de connaitre une panne généralisée suite aux pannes qu’elle connait alors qu’elle est encore toute neuve.
M. Kali

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