Luttes des travailleurs

ECHOS DES LUTTES DES TRAVAILLEURS N°39

Sit-in du Syndicat des personnels des affaires étrangères

14. avril 2015 -Algérie patriotique


Le siège du ministère des Affaires étrangères. Amine/New Press
Le bureau exécutif du Syndicat autonome des personnels des affaires étrangères (SAPAE) annonce la tenue d’un sit-in de protestation demain mercredi sur l’esplanade du ministère «afin de dénoncer le climat délétère qui règne au sein de ce ministère depuis plusieurs années déjà». Cette action de protestation a été décidée suite au refus des responsables du ministère de restituer au SAPAE son local. «Nous avons effectué toutes les démarches nécessaires et réglementaires pour récupérer le local occupé par l’ancien bureau exécutif. En vain», précise dans une déclaration à Algeriepatriotique Ali Lakehal, secrétaire général du SAPAE, selon lequel rien ne peut justifier ce refus. Le premier responsable du syndicat affirme que si le ministère accepte de donner une suite favorable à leur demande, le sit-in de protestation sera annulé. Le SAPAE, qui a connu des tensions internes, a pu réélire de nouveaux représentants conformément à la réglementation en vigueur et s’attelle actuellement à relancer son activité en renouvelant les cartes d’adhésion. «Ce bureau nous est nécessaire», insiste M. Lakehal qui ne perd pas de vue les nombreux problèmes qui persistent au sein de ce département ministériel. «Nous voulons agir par étape. Nous ne voulions pas mettre les charrues avant les bœufs», soutient-il. Ali Lakehal énumère dans ce sillage les différentes revendications toujours non satisfaites que le syndicat, une fois installé dans ses locaux, va porter à nouveau devant les instances concernées. Il s’agit entre autres de la revalorisation des primes, de la régularisation du personnel permanent, de l’attribution des frais de mission aux employés rappelés à leurs postes après avoir accompli des missions à l’étranger et de l’instauration de règles plus transparentes en matière de promotion. Le SAPAE a déjà observé des journées de grève pour exiger l’amélioration des conditions socioprofessionnelles du personnel travaillant dans le secteur des Affaires étrangères. La dernière en date remonte à février 2013.
Rafik Meddour


Enseignement supérieur : reprise du dialogue avec les enseignants grévistes

le 18.04.15 | El watan

U ne réunion de conciliation a eu lieu jeudi entre le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et les représentants du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), au dernier jour de la grève tenue par ce syndicat.

Convergences CNES-ministère de l’éducation
Le CNES, qui réunit aujourd’hui son conseil national pour évaluer les résultats de cette réunion, prend acte de l’attitude «conciliante» de la tutelle. «Nous avons senti que le ministère a bien la volonté que les choses évoluent dans le bon sens», soutient M. Rahmani, contacté à l’issue de cette réunion. Le syndicaliste explique que le ministère a affiché une «bonne volonté» de régler certains points de divergence entre les deux parties. «Nous avons palpé une tendance vers l’apaisement», soutient M. Rahmani.
Le syndicat, pour rappel, réclame une «démocratisation de la gestion des établissements universitaires en proposant l’élection des recteurs plutôt que leur désignation par la tutelle».
Le CNES revendique une augmentation de salaires qui tarde à venir, puisque la dernière a été accordée en 2008, selon le syndicat. Une révision du statut est aussi réclamée pour «réparer certaines injustices concernant les modalités d’évolution dans la carrière des enseignants universitaires, car le statut actuel permet une évolution pour 2000 enseignants sur les 25 000 que compte le secteur».
Le conseil national passera aujourd’hui à l’étude les propositions du ministère. Si la base presse la direction du syndicat à durcir le ton pour défendre les intérêts des enseignants, «la tendance est aujourd’hui à l’apaisement, après les assurances du ministère. Le conseil national, qui attend des garanties concrètes concernant la concrétisation de toutes ces promesses sur le terrain, rendra sa réponse définitive après sa session qui se tiendra aujourd’hui samedi», explique aussi M. Rahmani. Le CNES avait entamé mardi une grève de trois jours et avait menacé de durcir le ton si ses revendications n’étaient pas prises en charge.
Fatima Arab

Grève de l’université : Un premier bilan mitigé
par Moncef Wafi Le quotidien d’Oran



Mettant sa menace à exécution devant le silence de la tutelle ministérielle, le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) a entamé, hier, le premier de ses trois jours de grève. Le bilan de ces premières 12 heures est mitigé, avec de bons et de mauvais scores, justifié par la précipitation de l’action. Azzi Abdelmalek, le chargé d’information du Cnes, dira qu’«on n’a pas eu le temps de se préparer», expliquant que les enseignants n’ont pas eu le temps nécessaire pour davantage mobiliser autour d’eux, l’arrêt des cours n’ayant été décidé que quelques jours plus tôt.

Le taux de participation de ce premier jour varie d’une université à l’autre. Ainsi à Batna, on a enregistré 40% de suivi, Béjaïa, un peu moins avec 30%. A Sétif, le Cnes parle de 75% de participation. Mais pour notre interlocuteur, le bilan ne sera exhaustif qu’au-delà du deuxième jour alors que «la vraie grève n’a pas encore débuté», précisera-t-il. M. Azzi donne rendez-vous pour mai en insistant sur la préparation des troupes. «Nous allons vers les assemblées générales pour décider d’autres actions à entreprendre», présageant ainsi d’un été chaud pour le ministère de l’Enseignement supérieur.

Pour rappel, réuni le 10 avril dernier à Alger, le Cnes avait appelé à une grève de trois jours à l’université à partir de mardi 16 avril. Un arrêt de travail en préambule à un mouvement de protestation ouvert si la tutelle persiste dans son obstination à refuser les demandes «légitimes» des enseignants universitaires. Le communiqué du Cnes ne laisse aucune équivoque quant aux intentions des enseignants qui rejettent catégoriquement le nouveau statut de l’enseignant-chercheur, considéré comme «une régression» par rapport au texte en vigueur. Le Conseil souligne ainsi sa «grande déception» de voir le ministère maintenir le décret exécutif n°130-08 du 3 mai 2008 relatif au statut de l’enseignant-chercheur. Le communiqué regrette l’absence de dialogue avec le ministère de l’Enseignement supérieur qu’ils accusent d’avoir tourné le dos aux revendications des enseignants. Parmi la plateforme revendicative du Cnes, on retrouve les exigences socioprofessionnelles comme la question de la revalorisation salariale «afin de garantir à l’enseignant universitaire un revenu digne de son rang» ou encore le dossier du logement et sa prise en charge «effective».

Contacté par «Le Quotidien d’Oran», Azzi Abdelmalek était revenu sur la revendication des enseignants du supérieur de débureaucratiser l’université en expliquant qu’il est temps que la désignation des responsables pédagogiques à l’université se fasse sur la base des compétences et non plus sur l’autel du clientélisme et des intérêts. «On demande un minimum de transparence dans ces désignations, à limiter les mandats par exemple», dira-t-il. Toujours à ce propos, il souligne cette longévité des responsables à leurs postes, ce qui nuit à la bonne gestion des universités. «On ne va pas jusqu’à exiger que les doyens soient élus, mais on demande à améliorer le système en place», ajoutera notre interlocuteur. Quant à la révision du système LMD et ses «conséquences néfastes sur l’enseignement universitaire» comme rapporté par le même communiqué, M. Azzi affirme qu’il est plus que nécessaire de «faire une évaluation correcte et objective du LMD et corriger ce qu’il y a lieu de corriger». Rappelons que ce système tant décrié a été au centre de nombreux débrayages d’étudiants de différents instituts. Le chargé d’information du Cnes estime également qu’«on ne peut pas gérer le LMD avec d’anciens textes et qu’il serait plus judicieux de les mettre à jour». Le Cnes, par ailleurs, laisse ouverte la session de son conseil national pour décider des suites à donner à son mouvement de protestation en se réunissant le samedi prochain

Santé publique : Les généralistes en grève à partir du 27 avril

le 14.04.15 |El watan

Le secteur de santé publique sera, dans quelques jours, perturbé par une grève des médecins. Le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) appelle à déposer un préavis de grève pour le 27 avril. Des rassemblements devant les directions de la santé publique seront organisés pour exiger «des solutions concrètes aux revendications des praticiens», explique le syndicat dans un communiqué.

Maintenu en session ouverte, le conseil national extraordinaire du SNPSP s’est réuni à Alger le 11 avril afin d’évaluer l’état d’avancement des négociations avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Le syndicat, à travers ses représentants locaux, constate la «non-prise en charge de l’ensemble des points inscrits dans la plateforme de revendications».

Et c’est à l’unanimité que l’option du débrayage a été votée par les membres du conseil national. Un préavis de grève a été lancé pour un débrayage d’une journée le 27 avril 2015 et vera des rassemblements à 11h au niveau de l’ensemble des directions de la santé de wilaya. Une grève de deux jours est prévue les 5 et 6 mai et d’un rassemblement national sera tenu à 11h le 6 mai.
Le conseil national procédera à l’évaluation de ces actions lors d’une session extraordinaire le 7 mai, explique-t-on également. Le syndicat revendique, entre autres, la révision du statut particulier et du régime indemnitaire, l’accès aux grades de «principal» et «en chef», l’harmonisation de la prime d’amélioration des prestations de soins et l’alignement entre nouveaux et anciens diplômes de pharmaciens et de chirurgiens-dentistes généralistes.
Fatima Arab


Le SNPSP boycotte les concours de promotion aux grades supérieurs

par M. M. Le quotidien d’Oran



Le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a décidé de boycotter les concours de promotion aux grades de «principal» et «En chef». Dans le communiqué faisant état de cette décision, le syndicat en explique les raisons à ses adhérents (médecins, médecins dentistes et pharmaciens). Selon le SNPSP, l’organisation de ces concours «ne peut se faire sans l’assainissement au préalable de la situation des confrères et consœurs dont le droit à l’intégration dans le grade de principal, en application de l’instruction n°968 de monsieur le Premier ministre, est tout simplement bafoué». Aussi, le syndicat considère qu’il faut d’abord régler le «problème de la duplicité des diplômes et de leur classification sur la grille des salaires de la Fonction publique». «Une situation qui traîne depuis l’année 2012 et qui maintient un positionnement à la catégorie 13 pour un doctorat (bac plus 06 années de cursus universitaire)», explique-t-on.

Le communiqué réclame aussi la participation du SNPSP «à toutes les étapes» de la mise en place du concours.

«A cet effet, le SNPSP informe ses adhérents relevant des différents secteurs de la Fonction publique (santé et université notamment) que l’organisation syndicale ne peut cautionner cette opération vu que l’encadrement et les conditions du déroulement de ces concours n’ont pas fait l’objet de concertation préalable». Le SNPSP dénonce l’attitude de la tutelle à qui il reproche de n’avoir pas appelé à des «réunions de conciliation, prévues par la réglementation en situation de désaccord». Selon le communiqué, le MSPRH «s’est défini comme stratégie le lancement précipité des concours d’accès aux grades dans l’unique but est de casser l’union et la solidarité dans le corps des praticiens de santé publique».

Enfin, «tout en consolidant l’appel au dialogue et au respect des engagements pris par le MSPRH», le SNPSP appelle ses adhérents à observer des sit-in devant les directions de wilayas, prévu le 27 avril prochain, et rappelle «qu’un paquet de soins médicaux doit être assuré dans le cadre du service minimum conformément à l’article 38 de la loi 90-02 du 06 février 1990».


Education nationale: Nouvelle rencontre entre syndicats et tutelle dimanche



A l’occasion de l’inauguration des journées portes ouvertes consacrées au thème de l’orientation et de la guidance scolaire et professionnelle, qui s’étaleront jusqu’au 18 avril, nous avons appris auprès des syndicats participants que la prochaine réunion avec le ministère de tutelle aura lieu dimanche prochain.

En effet, une nouvelle réunion est prévue dimanche prochain entre le ministère et les syndicats pour étudier les mécanismes nécessaires à l’organisation du travail de la commission chargée de la révision du statut particulier du personnel de l’éducation. C’est ce qu’a indiqué le porte-parole du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura, à l’occasion de l’inauguration hier des journées portes ouvertes à Alger. « La réunion qui devait regrouper les syndicats de l’éducation et les représentants du ministère de l’Education, lundi dernier, a été reportée à dimanche prochain », a-t-il indiqué à propos.
A noter que la mouture de la charte d’éthique et de la déontologie a été remise par le ministère aux syndicats du secteur, le 7 avril dernier, visant à rétablir la stabilité dans le secteur. Les syndicats de l’éducation ont insisté sur la nécessité du respect de leur droit à la grève, tout en réitérant leur disponibilité à participer au rétablissement de l’ordre dans le secteur et d’en finir avec les mouvements de grève, selon la Coordination des syndicats de l’éducation (CSE).
Pour le département de l’éducation, cette nouvelle charte de l’éthique et de la déontologie est un engagement individuel et collectif des personnels de l’éducation envers le secteur pour répondre à la fois aux questions liées à la conduite professionnelle et aux problèmes qui se posent dans les relations entre le département de l’éducation et ses partenaires sociaux, et ce, avec la mise en avant de l’intérêt de l’élève.
Par ailleurs, la ministre de l’Education, Mme Nouria Benghebrit, qui a inauguré ces journées portes ouvertes sur l’orientation et de la guidance scolaire et professionnelle, a affirmé que « l’orientation et la guidance scolaire jouent un rôle primordial dans la préparation de l’avenir des élèves et dans leur intégration au sein de la société ».
Cette initiative, qui coïncide avec « la Journée nationale du savoir », a pour objectif de sensibiliser les élèves et leurs parents sur le sujet de l’importance de l’orientation scolaire pour la préparation de l’avenir des enfants. Cette manifestation donnera la possibilité aux élèves de découvrir de nouveaux horizons en passant par une orientation imposée à une orientation acceptée et souhaitée, selon la ministre. « La guidance scolaire permettra aux élèves de se connaître eux-mêmes et d’identifier leurs penchants et d’améliorer leurs performances », a-t-elle précisé.
Grâce à la mise en place en 2014 de la commission interministérielle, composée de représentants des ministères de l’Education, de la Formation professionnelle et de l’Enseignement supérieur, les élèves ayant quitté l’école seront automatiquement orientés vers des établissements de formation professionnelle, ce qui n’était pas le cas avant

Abdellah Bourim Reporters


Ils menacent de lancer des actions de protestation :
Les conseillers d’éducation crient leur ras-le-bol

par S. M. Le quotidien d’Oran


Les délégués des conseillers d’éducation (surveillants généraux) de l’Education nationale de la wilaya d’Oran, sous la bannière du syndicat autonome des travailleurs de l’Education et de la Formation (SATEF), menacent, dans un communiqué, de lancer des actions de contestation, dans les prochaines semaines pour exiger, notamment, la «révision du statut particulier qui a prévu une série de mesures ayant comme répercussion directe la marginalisation systématique de ce corps», «la re-classification des conseillers pédagogiques à la catégorie 15 au lieu de la 13» et l’«application de la loi, en matière d’évacuation des logements d’astreinte qui sont occupés par des personnes étrangères au secteur». Les délégués des conseillers d’éducation ont assisté, au courant de cette semaine, à une réunion avec le directeur de l’Education nationale pour soulever les préoccupations de cette frange qui se considère comme des victimes des derniers amendements, du statut particulier des personnels de l’Education nationale. Les syndicalistes revendiquent une dérogation exclusive, pour une période de trois années, aux conseillers ayant accompli dix ans de service, pour la participation aux concours de promotion au poste de directeur de collège et une autre dérogation pour permettre à ceux qui ont été pénalisés par cet amendement d’accéder, sans, au poste de conseiller d’éducation principal. Ils exigent, également, la révision du décret relatif aux examens et concours professionnels, en vue d’accorder la priorité aux conseillers d’éducation, la réduction des missions et du volume horaire, conformément au statut particulier amendé et la valorisation de l’expérience professionnelle, la valorisation de tous les niveaux et diplômes scientifiques et celle de l’expérience des conseillers, ayant occupé des postes d’enseignants.




Le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) s’est félicité de la décision du ministère de l’Education nationale portant ouverture du dossier du statut particulier des travailleurs du secteur. « Une revendication qu’a défendue le syndicat », a indiqué, hier, le Snapest dans une déclaration sanctionnant les travaux de la session ordinaire de son conseil national tenu les 10 et 11 avril derniers à Blida.
Estimant que l’actuel texte de statut a « méprisé » plusieurs catégories du secteur, notamment les professeurs d’enseignement secondaire et technique, le Snapest, qui « se félicite de la décision portant réouverture » de ce dossier, appelle les autorités concernées « à associer » l’ensemble des syndicats à la révision des dysfonctionnements contenus dans l’actuel texte de statut, et ce, jusqu’à sa publication dans sa mouture finale au Journal officiel. La réaction du syndicat de Meziane Meriane intervient quelques jours après l’annonce de l’installation de la commission nationale chargée de la révision du statut particulier des travailleurs de l’Education par la ministre de tutelle, Nouria Benghebrit, au grand bonheur des partenaires sociaux. Une installation prévue pour avant-hier, mais qui, au final a été reportée à une date ultérieure en raison de la tenue depuis hier jusqu’au 18 avril des journées portes ouvertes sur «l’orientation scolaire » à Alger.
Pour le Snapest, « la révision des dysfonctionnements du statut doit toucher en premier lieu la question du reclassement, les mécanismes de promotion des fonctionnaires, notamment l’ouverture des promotions d’une catégorie à une autre, ainsi que le volume horaire des enseignants selon leurs catégories et les missions qui leur sont attribuées ». À cet effet, le syndicat ne perd pas de temps. Il a décidé de « l’installation de commissions de wilayas en plus d’une commission nationale » qui auront pour tâche de relever et d’examiner les incohérences du statut particulier des fonctionnaires de l’Education. Indépendamment donc de la commission annoncée par Nouria Benghebrit, le syndicat de Meziane Meriane compte suivre de près tout le processus de révision du statut. S’agissant de « la charte d’éthique » proposée par la tutelle à ses partenaires sociaux, en vue de maintenir à l’avenir une certaine stabilité dans le secteur, le syndicat dit « ne pas s’opposer au projet ». Mais, conditionne-t-il, « pour peu qu’il n’entrave pas les libertés syndicales et le droit de grève » et qu’il soit accompagné d’un véritable dialogue de la part de la tutelle et des autorités concernées, « dans le bien de la stabilité du secteur recherchée par tous », ajoute le conseil national du Snapest. Ce dernier a dénoncé « avec vigueur », ce qu’il qualifie de « pratiques arbitraires » de certaines directions de l’Education et « les manœuvres d’intimidation » visant à resserrer l’étau sur la pratique du droit syndical, citant le cas de la direction de l’éducation de la wilaya de Relizane. Et d’interpeller le département de Benghebrit « à intervenir pour mettre un terme à ces manœuvres auxquelles recourent certains responsables ». Enfin, le Snapest appelle les autorités publiques « à honorer leurs engagements mentionnés dans les procès-verbaux signés avec notre syndicat ». Sur le plan organique, et en prévision de son congrès national, le syndicat a décidé d’installer la commission préparatoire, lors de la prochaine session extraordinaire de son conseil national, prévue le 25 avril.

3000 logements pour les enseignants du Sud et des Hauts-Plateaux
Le ministère de l’Education nationale a réservé un «lot » d’environ 3 000 logements de fonction, individuels et collectifs, au profit des enseignants dans dix wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux, indique une source au département de Mme Benghebrit. « Le ministère a fixé la date du 16 avril pour le dépôt des demandes par voie administrative pour ceux qui souhaitent occuper un appartement dans l’une de ces localités », souligne la même source. Ces logements seront distribués à la fin de l’année scolaire en cours. Cette opération de relogement des enseignants intervient après la distribution d’une première tranche au mois de février dernier, et après la fin de l’étude des recours, le 6 mars écoulé.
Au total, plus de 6 000 logements devraient bénéficier à l’ensemble des wilayas avec une moyenne de 300 unités pour chacune d’elle. L’ensemble sera distribué à la fin de l’année scolaire 2015-2016, précise le cadre du ministère. Le ministère avait lancé par le passé une opération de distribution de logements de ce type, en privilégiant « les enseignants venant du Nord », notamment ceux des langues étrangères et de mathématiques. L’opération avait touché Adrar, Biskra, Laghouat, Béchar, Tamanrasset, Ouargla, Illizi, Tindouf, El Oued et Ghardaïa.
« Ces régions souffrent du manque d’enseignants de matières scientifiques et de langues étrangères comme le français », précise notre source. Même les enseignants natifs de ces wilayas n’ont pas été oubliés, puisque les locaux ont été également touchés par l’opération. Notre interlocuteur rappelle que « le nombre de demandes avait initialement atteint les 20 000 demandeurs au Sud et dans les Hauts-Plateaux ».
Auparavant, la tutelle avait conclu un accord avec le ministère de l’Habitat afin d’attribuer les logements prêts à l’habitation dans le cadre des dispositifs AADL et LSP. Cette démarche se veut, selon le ministère de l’Education, une solution immédiate, en attendant que les logements réservés par l’Etat au profit de cette catégorie soient achevés. S’agissant des logements en cours de construction, des syndicats de l’Education ont indiqué que le taux de réalisation ne dépassait guère les 60%, accusant les autorités locales d’avoir cumulé un énorme retard. Dans ce sens, les concernés avaient interpellé Mme Benghebrit, lui demandant de diligenter une commission d’enquête. Ils ont même affirmé que des logements destinés à des enseignants avaient été détournés par des administrateurs.

Aïssa Moussi Reporters


Education nationale: Le Cnapeste dénonce les ponctions sur salaire des enseignants grévistes



Dans une instruction destinée aux responsables des établissements scolaires à travers le pays, le ministère de l’Education a ordonné l’application des prélèvements sur le salaire des enseignants grévistes après le débrayage d’un mois enclenché à l’initiative du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste).

Une grève qui s’est étalée du 16 février au 19 mars derniers. Pour le Cnapeste, la décision prise par le ministère portant sur le prélèvement de 35 jours de salaire en plus de la suspension de la prime de rendement sont «en contradictoire avec le règlement». « Malgré ce recours illégal du ministère de l’Education nationale à l’application du l’instruction 39/2015 datant du 08/03/2015, qui fixe les conditions de l’évaluation du rendement du personnel de l’éducation, cette décision n’a pas affecté les enseignants grévistes qui considèrent ces prélèvements sur leurs salaires comme un taxe à payer pour la concrétisation de leur plate-forme de revendications», ajoute la même source. Le syndicat estime que c’est la première fois, dans le secteur de l’éducation après le décret ministériel 2427 du 11/05/1993, que le ministère de l’Education décide de ne pas payer la prime de rendement sur la base des absences cumulées à cause de la grève. A noter que la prime en question est fixée à 9000 DA. Pour rappel, le ministère de l’Education a accordé toutes les prérogatives aux responsables des établissements scolaires pour l’octroi de cette prime qui est évaluée sur les heures supplémentaires et l’effort personnel de l’enseignant. Le syndicat, dans une menace à peine voilée, alerte la première responsable du secteur de l’Education et affirme que ce genre de pratiques, à quelques semaines seulement du début des épreuves de fin d’années dans les trois cycles de l’éducation, «va envenimer la situation de l’école algérienne qui est déjà compliquée» et que « le ministère de l’Education se trouvera face à une situation délicate dans l’organisation de ses examens de fin d’année, dont la réussite repose sur l’implication volontaire du personnel de l’éducation».
Deuxième report de l’installation de la commission chargée de la révision du statut particulier
Sur un autre volet, la mise en place de la commission chargée de la révision du statut particulier du personnel de l’éducation a été reportée pour la deuxième fois en l’espace d’une semaine et devrait avoir lieu probablement demain, a-t-on appris d’une source syndicale qui s’est exprimé sous couvert de l’anonymat. Initialement prévue aujourd’hui à l’issue d’une rencontre entre des représentants du ministère et des syndicalistes, cette commission aura pour mission de modifier le statut particulier du personnel de l’éducation.
Pour ce qui est des raisons de ce report, aucun motif n’a été avancé. Le ministère de l’Education tout comme les syndicats du secteur observent un silence radio et ne laissent filtrer aucune information. Le report, à deux reprises, de la mise en place de cette commission laisse entendre qu’il existe un différend entre le ministère et les syndicats du secteur. Un différend lié probablement au fait que le ministère souhaite imposer aux syndicats une charte d’éthique et de déontologie. Une proposition que le personnel de l’éducation voit d’un mauvais œil, car limitant sa liberté au recours à la grève. Reste que l’accord de principe accordé par le ministère quant à la révision du statut particulier du personnel de l’éducation a été reçu favorablement par les travailleurs qui souhaitent, à travers cette démarche, ne plus avoir à passer de concours pour être promu à des postes supérieurs.
Pour les syndicats de l’éducation, la révision du statut particulier du personnel de l’éducation est un acquis difficilement arraché après plusieurs années de grève. Ils appellent le département de l’Education au respect de la volonté et des propositions de ses partenaires sociaux dans l’élaboration des nouveaux textes de la loi. Afin d’éviter les erreurs contenues dans l’ancien document, le ministère a fait appel à des experts des questions juridiques et du travail dans la perspective de dépasser les dysfonctionnements générés par l’actuel statut particulier du personnel de l’éducation que les syndicats continuent de conteste

Abdellah Bourim Reporters


Fédération nationale des travailleurs de l’éducation : Le dialogue, pour l’intérêt de l’élève et de l’école

le Lundi 20 Avril 2015 | La nation


La Fédération nationale des travailleurs de l’éducation (FNTE) poursuivra la voie du dialogue « pour l’intérêt de l’élève et de l’école », a affirmé, hier à Tissemsilt, son secrétaire général, Ferhat Chabekh. « La grève est un moyen pour réaliser des résultats positifs au profit du secteur et non une fin pouvant hypothéquer l’avenir de l’élève et de l’école », a-t-il déclaré. Le secrétaire général de la FNTE a rappelé, au passage, les acquis importants réalisés grâce au dialogue adopté par la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation et le ministère dont la prime pédagogique pour les personnels des services économiques du secteur de l’éducation.
Il a réitéré les revendications de son syndicat notamment celles ayant trait à la prise en charge des enseignants qui souffrent de maladies professionnelles, à la réduction des heures du travail quotidien dans les trois paliers, à la réservation de logements dans différents programmes pour les retraités du secteur qui seront obligés de quitter des logements de fonction.
La FNTE demande aussi de faire bénéficier les censeurs, les conseillers pédagogiques, les intendants et les inspecteurs de la prime de responsabilité au même titre que les directeurs d’établissements de l’éducation.


Education : Organisation d’un concours pour le recrutement de plus 19.000 enseignants


La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a annoncé lundi l’ouverture de plus 19.000 nouveaux postes pour le recrutement d’enseignants, tous paliers confondus, avec élargissement à 18 de la liste des spécialités.

« Pour la première fois dans l’histoire du secteur de l’éducation nationale, un concours de recrutement de 19.262 enseignants dans les différentes spécialités pour les trois paliers sera organisé », a indiqué Mme Benghebrit qui était l’invité du Forum de la Radio algérienne avant de souligner que l’annonce sur le déroulement du concours « est prévue après demain mercredi ». Il s’agit de 9.012 emplois pour l’enseignement primaire, 6.850 pour le moyen et enfin 3.400 pour le secondaire.
Le recrutement se fera après « examen des dossiers » puis classification des dossiers des candidats pour procéder enfin aux entretiens le 27 mai prochain, selon la ministre de l’Education nationale. Le concours de recrutement prévu initialement en mars dernier a été retardé pour des raisons « administratives » et la liste sera étendue pour englober 18 nouvelles spécialités par rapport au concours organisé en août 2014.
A cette occasion, elle a affirmé que ce concours était « ouvert aux diplômes des universités qui répondent aux conditions, aux contractuels et aux vacataires du secteur de l’éducation », appelant les demandeurs d’emplois à déposer leurs dossiers au niveau des 50 directions de l’éducation des wilayas du pays.
D’autre part, Mme Benghebrit a annoncé que les concours de recrutement des administrateurs seront ouverts avant fin décembre prochain outre le concours de recrutement des directeurs d’établissements pour les trois paliers prévu, lui, en septembre 2015.
Concernant les conventions conclues entre le ministère et les syndicats après la grève qu’a connue le secteur, elle a précisé qu’un examen professionnel sera organisé au profit de 45.000 candidats pour bénéficier de promotion aux postes d’enseignant principal et enseignant formateur.
Le ministère de l’Education nationale a offert l’opportunité à tous les diplômés d’études universitaires approfondies pour postuler au concours de superviseurs de l’éducation. Ce poste était précédemment consacré aux diplômés spécialisés dans l’orientation scolaire.
APS
Les Patriotes organisent un rassemblement à Boufarik

le 19.04.15El watan



A la veille de leur sit-in qui est prévu ce lundi 20 avril, à 9h00, à la gare routière de Boufarik (wilaya de Blida), les patriotes exposent leurs revendications dans le détail.

Selon un document parvenu à notre rédaction, ils déplorent l’impasse, malgré les discussions entamées avec les autorités le 12 avril dernier. Traduite sur plus de 20 points, la plateforme de revendications des patriotes a été adressée à la Présidence de la République.

Outre la reconnaissance des sacrifices consentis durant les années 1990, les patriotes exigent la réhabilitation des droits matériels et moraux. Ils appellent dans ce cadre à l’étude « équitable et humaine de chaque état des éléments qui a activé contre le terrorisme, et à travailleur pour la réintégration selon l’âge, le niveau d’instruction suite à la dissolution de ce corps et à convertir les éléments restants dans la vie civile ».

Les patriotes revendiquent la retraire proportionnelle, l’augmentation de la pension des veuves des Martyre du devoir, la hausse de la pension (4300 DA) des résistants invalides pour la situer au niveau du SMIG. Le document précise que les concernés sont « les handicapés moteurs amputés de jambes, les non voyants à 100% suite à l’éclat d’explosifs perpétrés par les terroristes, les éléments atteints de balles, ceux qui sont atteints de maladies psychiatriques et les maladies chronique »
Dans le même sillage, les patriotes souhaitent « une indemnisation financière pour les patriotes âgés, la régularisation de la situation des résistants qui n’ont pas touché leur salaires pendant plusieurs années alors qu’ils avaient participé aux opérations de lutte contre le terrorisme aux cotés de l’armée (ANP).

Sur le même point, il est exigé la « régularisation de la situation des résistants blessés durant les opérations militaires, et qui ont été soignés par l’armée. Mais ces derniers n’ont pas pu obtenir des attestations de reconnaissance et de constatation de la part des services de sécurité ».

La plateforme de revendications des patriotes :

-Octroi de la retraite proportionnelle
-Augmentation de la pension des veuves
-Augmentation de la pension (4300 DA) des résistants invalides a l’équivalent du salaire SMIG
-Indemnisation financières aux patriotes âgées qui ont dépassé l’âge de la retraite
-Régularisation de la situation des résistants qui n’ont pas touché leur salaire pendant plusieurs années et qui ont participé aux opérations de luttes contre le terrorisme avec l’ANP.
-Régularisation de la situation des résistants blessés durant les opérations militaires, et qui ont été soignés par l’ANP, mais qui n’ont pas pu obtenir des attestations de reconnaissance et de constatation de la part des services de sécurité
-Octroi d’une pension de retraite à chaque résistant dépassant 45 ans,
-Avoir la priorité aux logements pour les veuves, Aveugles, invalide pour cause du devoir national
-Augmentation de salaires, avec chaque revalorisation accordée par l’Etat au profit des corps de sécurité.
-Révision du salaire de base des résistant toujours en activité
-Octroyer une prime de risques pour chaque résistant en service tout au long de son affiliation à l’armée, et avec effet rétroactif.
-Octroyer la gratuité des soins au niveau des hôpitaux militaires en faveur des veuves, des Martyrs du devoir, des invalides handicapés et aveugles.
-Augmentation de pourcentage de la carte chifa à100% en raison de l’absence de mutuelles pour cette catégorie.
-Étude de la situation des résistants désarmés sans motif, malgré plusieurs années de service en vue de leur indemnisation.
-Étude de la situation des résistant ayant remis leur armes après le retour de la quiétude en vu d’obtention d’une pension proportionnelle
-Prise en charge psychologique et sociale des résistants ayant passé 10 à 20 années de leur vie dans les montagnes.
-Libération des résistants prisonniers en prenant en considération leur sacrifice tout le long des années de terreur et du terrorisme
-Facilité des crédits bancaire à cette catégorie de résistant désireux bénéficier leur retour à la vie civile
-Réhabilitation et indemnisation matérielles en faveur des résistants qui n’ont pas touchés leurs salaires
-Calcul des congés annuels et des heures supplémentaires ainsi que la prime de risques non versés durant les périodes travaillées

M.B

Des centaines de gardes communaux bloqués à Boufarik

20. avril 2015 – Algérie patriotique


La marche des gardes communaux de décembre dernier. New Press
Une nouvelle marche des gardes communaux sur Alger a été empêchée. Près de 500 protestataires venus de plusieurs wilayas ont été bloqués au niveau de la commune de Boufarik, à Blida, par les forces du maintien de l’ordre. Confrontés à un dispositif policier des plus musclés, les gardes communaux ont fini par renoncer à leur marche, se contentant ainsi d’un rassemblement dans une localité appelée «Haouche Gros», à quelques kilomètres de la ville de Boufarik et non loin de l’autoroute reliant Blida à Alger. Ce n’est pas la première fois que les gardes communaux tentent, vainement, d’organiser une marche de Blida vers Alger. Depuis 2012, ce corps qui a fortement contribué à la lutte contre le terrorisme, ne cesse de manifester sur le terrain pour faire valoir ses droits socioprofessionnels. En décembre dernier, une marche similaire a été empêchée par la police. Mais ces protestataires continuent à se battre pour «une reconnaissance officielle» de ce corps complètement délaissé. Les gardes communaux réclament, entre autres, un statut, une révision des pensions des retraités, la réintégration de tous les éléments radiés et la prise en charge des agents invalides à cause d’accidents ou de blessures contractées durant leur exercice. Le 18 mars dernier, la commission chargée des dossiers de la pension spécifique d’invalidité des gardes communaux avait tenu une réunion consacrée à l’examen des dossiers relatifs à cette question. Le directeur général des ressources humaines, de la formation et des statuts au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, Merabti Abdelhalim, avait assuré, à l’issue de cette rencontre, qu’il a été répondu «pratiquement» à «toutes les revendications des gardes communaux à l’exception de certaines qui sont en cours d’examen dont celle liée aux agents radiés pour des raisons non objectives». Suite aux mouvements de contestation entamés par les agents de la garde communale depuis février 2011 et leur détermination à réclamer le règlement préalable de certaines revendications à caractère socioprofessionnel, le ministère de l’Intérieur avait pris en juin 2014 une série de mesures en leur faveur. Ces mesures concernaient le régime indemnitaire, la prime alimentaire journalière, la pension de retraite proportionnelle exceptionnelle, le redéploiement des gardes communaux, la réhabilitation de la garde communale, le logement, les gardes licenciés, etc. Mais ces mesures n’ont pas été toutes appliquées, dénoncent les protestataires qui comptent organiser une autre marche le vendredi 1er mai.
Rafik Meddour

Oran : Pour la prise en charge de leurs revendications
: Protestation des rappelés du Service national devant la wilaya

par D. B. Le quotidien d’Oran



Plusieurs dizaines d’anciens rappelés du Service militaire de la wilaya d’Oran ont organisé hier un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya d’Oran, a-t-on constaté sur place. Selon les protestataires, cette action a été initiée pour inciter les autorités locales et principalement les responsables au niveau de la wilaya à prendre en charge leurs revendications sociales. Mobilisés après leur Service militaire entre 1995 et 1999 pour prêter main-forte aux forces de sécurité, ces anciens soldats, venus des quatre coins de la wilaya, ont tenu ce sit-in pour réclamer des droits en matière de logement et de pension, et surtout, «une reconnaissance par les hautes autorités de l’Etat de leur sacrifice durant la décennie noire». Selon les protestataires, les rappelés de la wilaya d’Oran, dont le nombre avoisine les 1 300, avaient organisé un sit-in, le 20 janvier dernier, devant le siège de la wilaya. «Nous avons été reçus par des responsables qui nous ont promis de prendre en charge nos revendications, notamment celles liées au logement, mais depuis, rien n’a été fait. Aujourd’hui, notre action a été initiée pour que les promesses qui nous ont été faites soient suivies d’effet», assure un membre du comité. «Nos revendications ne sont pas encore satisfaites, notamment le problème des pensions, et la priorité au logement et au travail», poursuit le même interlocuteur. Aux environs de 13 heures, une délégation représentant les protestataires a été reçue au niveau du secrétariat général du chef de cabinet. «A l’instar de la dernière fois, on nous a affirmé que nos revendications seront étudiées, mais rien de concret.», assure un membre du comité. Le représentant des rappelés a tenu à signaler qu’ils manifestent depuis maintenant plus de trois ans, et une plate-forme de revendications portant notamment sur la reconnaissance et la considération de leur travail durant la décennie noire a été envoyée au président Abdelaziz Bouteflika. Les anciens rappelés du Service militaire d’Oran signalent enfin que si rien n’est fait dans les tous prochains jours, d’autres actions de protestations seront programmées par le comité. Il y a lieu de rappeler que, l’année dernière, le ministère de la Défense nationale (MDN) avait rassuré les appelés du Service national et les militaires rappelés dans le cadre de la mobilisation que leurs dossiers seront traités équitablement dans les plus brefs délais, et chaque élément bénéficiera de ses droits selon le taux d’invalidité défini par les commissions d’expertises médicales.

Le personnel naviguant d’Air Algérie en grève

21.04.2015 Impact24


Comment réagiront les autorités face à cette crise de mysticisme du personnel navigant d’Air Algérie?

unnamed-1-12.jpgLe personnel naviguant d’Air Algérie entrera ce matin en grève à partir de 5h, afin d’exiger l’arrêt de la distribution d’alcool à bord des vols de la compagnie nationale.
Cette grève promet de perturber les vols internationaux dans l’ensemble des aéroports du pays.
Cette surprenante revendication vient après la campagne contre la décision d’Amara Benyounes, de lever la licence de distribution d’alcool en gros, qui a très vite été annulée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal.
L’Algérie vit depuis les manifestations anti-Charlie une véritable poussée de fièvre conservatrice, où des revendications liées à la religion se font entendre dans la rue.
Fermetures de bars, annulation du projet de loi sur la protection de la femme et campagnes de « moralisation » vestimentaire à destination des femmes, y compris voilées, sont devenues le lot quotidien des Algériens.
Kamel Abdelhamid


Batna : Des dizaines de travailleurs du programme Blanche-Algérie réclament le paiement de leurs salaires

15-04-2015 | El moudjahid



Des dizaines de travailleurs recrutés au titre du programme Blanche-Algérie se sont rassemblés hier devant l’hôtel de ville de Batna pour réclamer leurs salaires «impayés depuis quatre mois», a-t-on constaté. Les manifestants ont été reçus par le président de l’Assemblée populaire communale (APC), Abdelkarim Maroc, qui a estimé qu’il s’agit de «revendications légitimes», leur promettant de trouver, avec les instances concernées, des solutions à leurs préoccupations relatives, aussi bien au non-paiement des salaires qu’à l’absence de conditions de sécurité dans l’exercice de leurs tâches et l’absence de transport. De son côté, le directeur de l’action sociale (DAS), Khaled Zah, contacté par l’APS, a affirmé que la situation financière des travailleurs concernés sera régularisée «dans dix jours». Il a également souligné que sa direction a saisi la direction générale de l’Agence de développement social (ADS), qui chapeaute le programme, pour régulariser ces travailleurs qui appartiennent à 8 entreprises chargées d’exécuter divers projets au cours des derniers mois. Ces travailleurs ont «encaissé, à ce jour, 70% de leur rémunération, et il leur reste à percevoir 30%», a indiqué, pour sa part, le responsable du département emploi à l’antenne régionale de l’ADS à Batna, Noureddine Krira, qui a souligné que les travailleurs d’autres entreprises percevaient leurs rémunérations «normalement».


Les travailleurs de l’AADL de Sétif bouclent leur 2e semaine de grève

le 17.04.1El watan



Les travailleurs de la direction régionale de l’AADL de Sétif bouclent leur deuxième semaine de grève. La dissolution de ladite direction, qui sera remplacée par une «squelettique» direction de wilaya, est en cause. «L’agence qui chapeaute les wilayas de Batna, M’sila, Bordj Bou Arréridj et Sétif deviendra une petite direction de projet sans prérogative.

Avant de prendre une décision aussi injuste qu’arbitraire, ses initiateurs n’ont pas jugé utile d’évaluer le travail et le plan de charge de notre direction, la troisième à l’échelle nationale. Ils n’ont pas pensé un seul instant aux conséquences sur l’outil de travail et la prise en charge de milliers de dossiers de souscripteurs», tonnent des grévistes qui ne manquent pas d’arguments. «A travers une telle décision, on veut donner un coup de massue à l’ambitieux programme initié par les pouvoirs publics faisant du rapprochement de l’administration du citoyen un credo.
En lieu et place d’une médaille de mérite, on vient casser l’une des meilleures directions du pays.» Pour l’illustration, la direction régionale de Sétif vient de valider 66 466 souscriptions, ce qui représente 8,66% du chiffre global national qui est de 768 875 souscripteurs homologués. Ce n’est pas tout : pour la seule wilaya de Sétif, 34 522 dossiers ont été validés.
Et d’ajouter : «Cette importante donnée place notre wilaya à la troisième place, derrière Alger avec 212 325 dossiers et Oran avec 69 072. Apparemment ce paramètre n’a pas pesé lourd dans la balance des concepteurs du nouveau découpage. Lequel est erroné et préjudiciable aussi bien pour le programme 230 000 logements que pour l’outil de travail et les souscripteurs devant pour un oui ou un non parcourir des centaines de kilomètres.»
Ne s’arrêtant pas là, les frondeurs mettent sur la voie publique les tares de la démarche décriée : «En transformant une direction régionale en une direction de projets, on va mettre sur pied des coquilles vides. Celles-ci seront, tenez-vous bien, composées de trois personnes : un directeur, une secrétaire et un chargé du suivi du projet. Ce n’est pas avec des structures squelettiques, dépourvues de moyens humains et matériels, qu’on va suivre et gérer un aussi volumineux plan de charge.
Nous interpellons le ministre de l’Habitat pour la révision d’une telle mesure qui met en danger non seulement le revenu de plus de 100 agents mais aussi la prise en charge de plus de 60 000 dossiers de logement en suspens.» Inquiets et anxieux eux aussi, des souscripteurs rencontrés sur les lieux abondent dans le même sens : «Cette décision est à la fois inconcevable et inadmissible. Les bureaucrates d’Alger sont à mille lieues de la réalité du terrain ! Qu’ils revoient leur copie.»
Kamel Beniaiche

Blida : Rien ne va plus à l’UGTA

21.04.15 | El watan

Des membres du bureau local de Blida de l’Ugta demandent le départ du secrétaire général de leur section syndicale.

Dans une lettre établie par le bureau exécutif de cette section et adressée au SG de l’Union wilayale, ses rédacteurs accusent le SG local de Blida de manque de transparence tout au long de son mandat, soit de 1999 à ce jour. Ils citent également «le détournement de l’argent émanant des adhésions (cartes) des travailleurs depuis 2002, ainsi que l’absence de contrôle dans les finances». Toujours selon la même source, «tout se fait en liquide et non pas via les comptes postaux ou bancaires, et ce, au détriment de la traçabilité». Par ailleurs, toutes nos tentatives pour entrer en contact avec l’UGTA de Blida sont restées vaines. Les portes de l’union locale de Blida et l’union de wilaya (Ugta) sont fermées depuis plusieurs jours.
Mohamed Benzerga

Les commentaires sont clos.