Luttes des travailleurs

ECHOS DES LUTTES DES TRAVAILLEURS

ECHOS DES LUTTES DES TRAVAILLEURS

La grève des agents de 2sp aura duré 65 jours
La crise enfin désamorcée

Les travailleurs maintiennent toujours leurs revendications
Cette issue a été rendue possible grâce à l’intervention du wali auprès du PDG de Sonatrach, qui s’est rendu sur place pour mettre un terme à une situation devenue insupportable.
Nous avons décidé de geler notre mouvement de grève et de reprendre le travail en attendant de rencontrer, au courant de cette semaine, les dirigeants de notre entreprise pour entamer le dialogue. Deux membres représentant les travailleurs se déplaceront à Alger pour y rencontrer les responsables, afin de trouver un terrain d’entente.
Nous maintenons nos revendications car elles sont justes, et nous restons disponibles à tout dialogue», déclare Abdelghani Tebbal, représentant des agents de sécurité de 2SP, une filiale de Sonatrach chargée de la sécurité. Au sujet de ce retour à la normale, auquel on ne s’attendait pas, vu que l’employeur, dont le siège se trouve à Alger, ne donnait pas l’impression de chercher réellement à solutionner le bras de fer qui l’opposait à ses propres agents, M Tebbal dira : «cette issue est à mettre à l’honneur du wali qui a réussi à briser le glas entre nous et notre direction.
Il a même eu à s’entretenir avec Mr Zerguine, le PDG de Sonatrach, pour parvenir à trouver un compromis. Si nos collègues ont repris aujourd’hui le travail, c’est aussi pour signifier leur reconnaissance au wali qui a été à l’écoute de nos SOS. Nous tenons aussi à mentionner le rôle important joué par le PDG de Sonatrach, qui s’est déplacé à Skikda afin de mieux apprécier notre mouvement, ainsi qu’à M. Djemai, DG de la direction de la région industrielle de Skikda ‘Drik’ et le député Zaïr». Cette fin de crise met ainsi un terme à une situation qui devenait insupportable aussi bien pour les grévistes que pour les responsables des installations pétrochimiques du pôle de Skikda. Soixante-cinq jours durant, la majorité des travailleurs de 2SP n’ont cessé de maintenir leur sit-in devant l’entrée du pôle.
Une situation qui n’a pas été facile à gérer, ni pour les services de sécurité, encore moins pour la direction de la Drik, dont la mission principale et d’assurer la sécurité du pôle et de ses installations. Le représentant des travailleurs rajoute que le gel du mouvement de grève «ne veut pas dire que nous allons cesser de revendiquer nos droits. Au contraire, nous allons insister sur plusieurs points que nous jugeons indispensables», et de poursuivre «en premier, nous demandons de bénéficier du rappel relatif à l’augmentation des salaires à effet rétroactif à partir de décembre 2011. Nous trouvons inconcevable qu’on ne bénéficie pas de certaines primes liées aux spécificités de notre métier.
Certains d’entre nous exercent le métier d’agent de sécurité depuis plus dix ans, voir plus et on n’a jamais bénéficié de primes comme celles liées aux risques et au travail de quart. Nous demandons également de bénéficier d’autres avantages qui ne sont en fait que des droits, comme les primes de rendement individuel et collectif, ainsi que la prime de repas. Nous aurons dans nos négociations avec notre employeur à demander de bénéficier, comme l’ensemble des travailleurs de Sonatrach, du volet social. On ne demandera pas la lune, mais juste un peu de considération pour le travail, difficile et sensible que nous menons».
Khider Ouahab
B. BOUZAR
ALGÉRIE POSTE de Béjaïa: Une journée de protestation est prévue le 26 juin par les receveurs

Le syndicat des receveurs d’Algérie Poste de la wilaya de Béjaïa, affiliés à la centrale syndicale UGTA, a appelé à un rassemblement les adhérents le 26 du mois en cours. Lieu du rassemblement : le siège de l’Unité postale de la wilaya (UPW). Les raisons du mouvement : protester contre leurs conditions de travail qui ne cessent de se dégrader. L’action de protestation a été décidée à l’issue de la réunion du conseil syndical des receveurs d’Algérie Poste, tenue le 6 juin dernier. Dans leur déclaration, les membres du conseil syndical ont relevé que “la situation de la Poste ne cesse de se dégrader” ; et sur tous les plans alors qu’en même temps “le processus de modernisation de la Poste, avec son lot de nouveaux services, augmente le niveau d’exigence de notre clientèle et impose des challenges aux postiers, aux premières loges desquels il y a les chefs d’établissement. Mais le manque criant d’outils de travail et le déficit chronique en moyens humains dans les bureaux de poste agissent comme un grain de sable qui grippe la machine et sabote son fonctionnement”. Le syndicat estime que pour “animer l’artisan postier et mobiliser son sacrifice, il doit être mis dans des conditions de travail favorables”, or celles-ci, a-t-on estimé, sont inexistantes. Et pour preuve : le déficit en personnels ; situation, qui oblige les chefs d’établissement et autres agents à chevaucher sur plusieurs positions de travail à la fois. “La plupart des bureaux de poste fonctionnent avec une seule unité faisant d’elle un véritable factotum totalement assujetti à la poste”, soutient le syndicat à ce sujet. Plus grave encore, de nombreux receveurs, selon toujours la déclaration du syndicat, sont privés de congé faute de remplaçants. “L’absence de sécurité des bureaux de poste et de leurs personnels, de facteurs et d’agents de nettoyage” ne rendent pas favorables, bien au contraire, les conditions dans lesquelles exercent leurs adhérents. En sus, le syndicat a tenu à dénoncer la tutelle, qui bafouerait le droit à la promotion : “De nombreux bureaux de poste, mis en consultation, sont confiés sans passer par la commission de sélection comme le stipule la réglementation”, relève sur ce chapitre l’organisation syndicale qui signale au passage de sa déclaration que toutes ses revendications sont portées régulièrement à la connaissance de sa tutelle.
EPCA de Aïn Abid: Grève, «acte de sabotage» et dépôt de plainte
par A. Mallem
Bien qu’engagés à titre temporaire avec des contrats de travail d’une durée de trois mois renouvelables, les travailleurs de l’Entreprise publique communale de l’assainissement (Epca) de Aïn Abid ont entamé, vendredi dernier 20 juin, une grève ouverte pour réclamer une augmentation de salaire. Le directeur de cette entreprise, M. Doubabi Nasser, que nous avons contacté, hier matin, pour lui demander de confirmer l’arrêt de travail et ses motivations, nous a orientés vers le président de l’APC, seul habilité, selon lui, à nous répondre.

Interrogé à ce propos, le P/APC commencera par nous nous dire que cette grève n’est pas réglementaire car la vingtaine d’agents de l’Epca qui ont pris cette décision pendant une journée de week-end où tous les organismes officiels sont en vacance hebdomadaire, n’ont pas observé la procédure prévue par la loi, notamment le préavis de grève. « Ensuite, poursuit le P/APC, et bien que cette Epic possède une gestion autonome, j’ai pris sur moi, vendredi dernier, d’aller à la rencontre des grévistes pour leur faire cette remarquer que leur statut ne leur confère pas le droit à la grève et me renseigner sur les motifs qui les ont poussés à recourir à cette méthode. Malheureusement, ils ne m’ont pas entendu et ils poursuivent encore cet arrêt de travail qui pénalise lourdement le programme de ramassage des ordures ménagères dans la ville». Toutefois, M. Boumendjel a indiqué qu’il a pris la décision de confier cette tâche aux services de la commune qui s’acquittent de cette mission avec les moyens dérisoires qu’ils possèdent. «Mais ce que je reproche aux travailleurs de l’Epca, notamment les chauffeurs des bennes-tasseuses, nous déclara le maire, c’est d’avoir mis délibérément en panne ces véhicules de ramassage des ordures ménagères pour nous empêcher de les utiliser. Aussi, à la suite de cet acte qualifié de « sabotage délibéré », le directeur de l’entreprise a déposé plainte auprès de la police ».

Reconnaissant que la seule revendication des travailleurs en grève est d’ordre salarial, le premier responsable de la commune a déclaré avoir essayé de convaincre les grévistes que leur revendication est prise en charge et leur demande d’augmentation va être étudiée par une commission composée de l’expert-comptable et du directeur qui vont préparer un avant-projet d’augmentation des salaires qui sera soumis au conseil d’administration. Dans la foulée, notre interlocuteur a tenu à signaler à ce sujet que les plus bas salaires à l’Epca ne descendent pas au dessous du seuil de 22.000 dinars. D’autre part, a-t-il ajouté, «cette entreprise qui est passée au statut d’Epic l’année dernière et qui devait, logiquement, s’autofinancer, bénéficie toujours d’une subvention octroyée par l’APC». «Dans un passé récent, cette subvention était de l’ordre de 1 milliard de centimes par an, mais maintenant nous l’avons fait passer à 2,4 milliards», indique le maire.

Signalons qu’avant de boucler cet article, nous avons reçu une information communiquée par le président de l’APC, selon laquelle 8 des ouvriers grévistes ont décidé de reprendre leur travail et la douzaine de grévistes restent campés sur leurs positions, exigeant essentiellement l’augmentation des salaires avant la reprise du travail.

TERGA: Menace de grève à la centrale électrique
par Mohamed Bensafi
Les travailleurs algériens de l’AO&MC (Algérian Opération et Maintenance Compagny) dépendant de la centrale électrique de Terga (10 km au nord de Aïn-Temouchent) menacent d’entamer une grève illimitée si leurs revendications ne sont pas prises en charge. C’est en effet dans une lettre datée le 23 juin courant et adressée à leur PDG, (dont LQO dispose d’une copie) qu’ils mettent en «marche» un préavis de grève de 12 jours si leurs revendications socioprofessionnelles ne sont pas satisfaites. Appuyés par leur section syndicale, les travailleurs réclament la révision de la grille de salaire, l’application des primes et indemnités conclues en commun accord lors des réunions dans le cadre de négociations collectives (IEP, prime de nuisance, PRI, prime annuelle d’encouragement, prime de quart), ou en cours de négociation (indemnité de zone, salaire unique, prime de transport), et l’instauration des œuvres sociales dans l’entreprise. Dans le même sillage, ils requièrent des CDI (contrats à durée indéterminée) au profit des travailleurs occupant pendant plus d’une année un poste temporaire, notamment ceux proposés par leur hiérarchie. Toutefois, les auteurs de la lettre, qui regrettent l’absence d’un dialogue de la part de leur Direction, renouvellent leur volonté de voir « s’ouvrir de véritables négociations en vue d’un règlement définitif ».

D’anciens ouvriers de GCB réclament leur prime de compensation

Les retraités de la filiale de Sonatrach, l’entreprise de génie civil et de bâtiment (GCB) dans la wilaya de Boumerdès, sont dans le désarroi total. Ils ne savent plus à quel saint se vouer. En effet, le retard mis dans le versement de la prime compensatoire décidée par les pouvoirs publics au mois de juillet 2008 et compte tenu de la correspondance de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines Chakib Khelil, s’appuyant sur les directives données par le Premier ministre portant sur la prime compensatoire du personnel de Sonatrach, les retraités de GCB ne veulent pas lâcher prise. Ils ont observé avant-hier un sit-in devant le siège de l’entreprise situé au centre-ville de Boumerdès, pour réclamer cette prime.

Ils sont près de 300 anciens travailleurs et ouvriers de GCB à répondre favorablement à cette action de protestation qui se veut une forme de demander des droits légaux. Mais à la stupéfaction générale, les retraités manifestants ont été surpris par la présence d’une centaine d’autres travailleurs dépêchés des autres unités de l’entreprise notamment d’El Harrach et de Boudouaou pour, selon eux, contrecarrer leur action. «Nous n’avons rien compris», attestent certains d’entre eux en dénonçant ces manœuvres qui n’encouragent pas le dialogue.

«Nous sommes des retraités, la plupart d’entre nous sommes âgés, comment voulez-vous qu’on agisse. Notre action est pacifique», affirment-ils tentant en même temps de convaincre les ouvriers déployés sur la nature pacifique de leur action afin de ne pas entrer en confrontation. Le climat était tendu. Les manifestants qui réclament le versement de la prime compensatoire évaluée, selon eux, à près de 50 millions, ont profité de l’occasion pour tirer à boulets rouges sur les syndicalistes qui ne cherchent, selon eux, que leur profit et intérêts personnels.

«Nous n’avons pas compris pourquoi ils tardent à verser notre prime alors que les travailleurs et ouvriers des autres filiales notamment Enageo ont bien empoché leur argent», s’interrogent-ils avant de rappeler aux responsables de l’entreprise que ladite prime avait été attribuée par le Premier ministre Ahmed Ouyahia le 27 juillet 2008.
Amar Ouali

Bouira: Protestation ouverte sur le chantier des 153 logements de Batigec

Les travailleurs algériens de l’entreprise Batigec, activant au niveau du chantier des 153 logements de la ville de Bouira, observent depuis jeudi matin un arrêt de travail pour exiger la reprise de 26 ouvriers auxquels il a été signifié une fin de contrat. Cette action intervient alors que les employés du chantier voisin du théâtre de verdure confié à Batigec avaient entamé la semaine dernière un arrêt de travail pour exiger leurs arriérés de salaire. Pour les ouvriers rencontrés sur le chantier, la nouvelle administration de Batigec, racheté par le groupe Condor n’a pas honoré ses engagements : “Au mois de mars dernier, le président du conseil d’administration du groupe Condor s’était engagé à maintenir à leur poste les 3 700 employés de Batigec et avait même promis la création de postes d’emploi. Aujourd’hui, force est de constater que ces promesses ne sont pas tenues et les seuls emplois créés le sont au profit de Syriens qui sont recrutés sur d’autres chantiers….’’ déplore un ouvrier ayant 18 ans d’ancienneté dans l’entreprise qui vient de voir le contrat le liant à son désormais ex-employeur arrivé à terme et non renouvelé. Des contrats de trois mois qui sont renouvelés systématiquement pour l’ensemble des employés, dont certains depuis 18 ans. “Au bout d’une certaine période, nous aurions dû bénéficier de CDI, d’autant plus qu’il reste encore plusieurs mois de travaux sur ce chantiers des 153 logements’’ regrette un coffreur qui est désormais à la recherche d’un emploi. On apprend par ailleurs que sur le chantier du théâtre de verdure ce sont 6 ouvriers dont les contrats ne seront pas reconduits. Auprès de la direction régionale de Batigec de Bouira, un responsable affirme qu’aucun ouvrier étranger n’est embauché par cette entreprise : “Notre entreprise n’a pas recruté de Syriens, nous avons sous-traité les travaux sur un de nos chantiers avec un privé et c’est lui qui a ramené cette main-d’œuvre étrangère, donc libre à lui de la payer comme bon lui semble, nous n’avons rien à voir dans cette affaire’’. Autant dire que la grogne couve au niveau des chantiers de l’entreprise de promotion immobilière Batigec, qui avait été privatisée en 2006 et cédée au groupe belge ETI et emploie 3 700 salariés et dont le portefeuille de logements compte plus de 5 000 unités en chantier à travers le pays.
Hafidh Bessaoudi

Caisse nationale du logement (Cnl)
Menace de grève
Par : Badreddine KHRIS
Après l’échec des négociations avec la direction générale pour la satisfaction des revendications socioprofessionnelles des travailleurs, le Syndicat national de l’entreprise, Caisse nationale du logement (Cnl), a décidé de lancer un mouvement de grève à partir de mardi. Selon un communiqué envoyé à notre rédaction, signé par le SG/intérim, Redouane Touileb, les syndicalistes avouent avoir usé de tous les moyens réglementaires pour la défense des intérêts des employés qui “restent bafoués, voire en danger”. La décision de licencier Boukezzoula Mohamed, chargé d’études à l’agence de Mila, est jugée “abusive” car elle a été prise, affirme le comité de participation (CP), sans le respect du règlement intérieur et de la loi 90-11 dans son article 113 qui, en substance, stipule que le représentant des travailleurs ne doit pas faire l’objet de licenciement ou de mutation ou d’une sanction disciplinaire de quelque nature que ce soit à cause de ses activités syndicales.
“Nous avons adressé de nombreuses lettres au directeur général à qui nous avons rappelé les droits de ce membre du bureau national du comité de participation. Nous avons également demandé l’ouverture d’une enquête approfondie quant au harcèlement et les dépassements dont a été victime cet employé de la part du directeur régional de Constantine et du directeur de l’agence de Mila”, lit-on dans un avis rendu public par le CP de la CNL en date du 30 juin dernier.
Le CP déplore, en outre, le non-respect de l’article 73 du même texte et la non-introduction préalable de l’intéressé en commission de discipline. Pour le DG de la CNL, le licenciement de cet élément “n’intervient pas dans le cadre de l’exercice de ses activités syndicales mais suite à une correspondance du wali de Mila à travers laquelle il dénonce, en sa qualité de représentant du gouvernement, le blocage constaté dans l’exécution du programme du président de la République”, précise-t-il. “Indiscipline, désobéissance et défaillance professionnelle caractérisée” sont les motifs avancés par le DG pour justifier sa décision. Il faut dire que cette mesure disciplinaire de la part du DG semble être la goutte qui a fait déborder le vase et pousser les syndicalistes à déposer un préavis de grève. Cela étant, la DG a invité les délégués syndicaux à une réunion pour aujourd’hui afin de débattre de tous les problèmes soulevés.

CHLEF: Les employés de l’ONAAPH en grève, depuis 15 jours
par Bencherki Otsmane

Les employés de l’Office national d’appareillages et d’accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH) observent, depuis 15 jours, une grève ouverte, au sein du siège de l’office, situé à la cité Haï Nasr, de la ville de Chlef. Si une infime partie des 62 employés de cet office a repris le travail, jeudi dernier, après cette grève, ce n’est pas la cas de la majorité des salariés de cette EPIC qui ont décidé de poursuivre le mouvement de contestation jusqu’à l’ obtention de leurs revendications qui sont notamment socioprofessionnelles. Cette reprise partielle du travail intervient après que la tutelle ait consenti à satisfaire leurs doléances. Pour le représentant des travailleurs de cette unité : «il n’est pas question de reprendre le travail, tant que nous ne serons pas régularisé, réellement, dans nos salaires avec une majoration de 70%», et de rappeler que «nous avons saisi notre tutelle, sur nos conditions de travail déplorables, le 15 avril dernier, mais en vain. Nous n’avons eu que des promesses». A cela s’ajoute, note le représentant des travailleurs de l’ONAAPH de Chlef ; «les conditions de travail difficiles dans des chalets vétustes, construits en 1983, après le séisme de 1980, en plus du manque de matériel pour la fabrication des différents appareillages pour les handicapés, à l’instar des fauteuils roulants et autres». En tout état de cause, cette grève, si elle perdure, pénalise, avant tout, les 7.000 handicapés que compte la wilaya de Chlef, en matière de leur prise en charge, d’où l’urgence de trouver, rapidement, une solution à la question.

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