[rouge]17ème anniversaire de la mort de MOHAMED SELLAMI.[/rouge]
Le 19 décembre 1995 tombait au champ d’honneur le camarade MOHAMED SELLAMI( mort d’une balle tirée à bout portant par erreur d’un de ses compagnons patriote de son état à BOUFARIK lors d’une opération de riposte à une incursion terroriste).
À cette occasion une cérémonie hommage a été organisée aujourd’hui mercredi 19 décembre 2012 à Haouch SOUIDANI BOUDJEMAA (ex haouch grau )qui a vu la participation de plus de six cents patriotes et autres militants venus des quatre coins du pays !POUR HONORER SA RESISTANCE ET SON COMBAT
GLOIRE A NOS MARTYRS !
LE ROMARIN ETAIT EN FLEURS
Le romarin était en fleurs ce matin, au cœur de la Mitidja ou tu dors pour l’éternité MOHAMED !
Ils sont venus nous étions plus de six cents !mais nous n’étions pas tous là, Il faisait un temps printanier et un soleil rieur !il faisait très beau et tu embaumais de courage et d’honneur !
Au fait camarade !aujourd’hui le sais-tu ? Hadjer ta fille unique que tu avais laissé a l’âge de dix ans
A deux enfants, toi le revenant Mohamed, et Houda !oui tu es grand père camarade ! mais pas vieux du tout ! tout ce que j’ai entendu était sur toi jeunesse ! générosité, don de soi et humilité !
Pourquoi voudrais-tu vieillir alors que ton idéal est plus que jamais vigoureux et vivifiant ?
Ton frère REDA boitait en allant soulever les couleurs, séquelles du souffle de la bombe qui lui est resté dans sa jambe, omar ton autre frère qui tenait l’emblème cachait la trace de balles qui l’avaient atteint à la jambe aussi et Mokhtar le troisième couvant toutes les blessures du temps !
Au fait pardonne moi !je ne t’ai pas demandé des nouvelles de YOUNES ton quatrième frère que les sanguinaires terroristes avaient égorgé alors que tu étais encore parmi nous vivant ! Je sais qu’en ta compagnie il est en train de conjuguer fièrement la dignité et la résistance faite homme !
Mohamed dix sept ans après que te dire !il fait mieux mais la bête n’est pas terrassée !elle est là en attente prête à toujours attaquer !prête à tenter et a vouloir reprendre du poil ; il y a même dans des sphères ou on la courtise !peut on courtiser le chaos et la mort encore en ALGERIE tu me diras !
Oui ! MOHAMED ils peuvent courtiser le crime !bruler cette terre, pour faire perdurer la rapine, le vol, le viol, l’asservissement de L‘homme CES NEO LIBERAUX SOUS COUVERT DE TOUT !
Toi qui depuis ta prime jeunesse avait rêvé et lutté pour une ALGERIE solidaire, de justice sociale et de liberté et que j’ai croisé avec fierté dans le glorieux Parti de l’avant-garde socialiste (PAGS)!
Je sais tu n’accepteras pas ça, la preuve tu l’as payé de ta vie !
Mohamed repose en paix !que te dire de plus tu as rassemblé aujourd’hui des centaines de patriotes venus de tous les coins d’ALGERIE je t’ai vu rieur enfant de HOUDA courir à Haouch Grau que le camarade GHANOU prenait en photo !je t’ai vu planer de tout ton long sur toutes les barricades dressés contre l’injustice dans notre pays contre la régression et l’obscurité !
Que te dire MOHAMED ! Juste une dernière, j’ai quitté la salle des fêtes ou nous avons étés conviés à une cérémonie de remises « d’assiettes » oui des assiettes en aluminium gravés de symboles pour immortaliser la résistance ! Car je ne voulais voir ton visage et ta résistance sur une assiette !
Je voulais le garder emblème vivant, vibrant !au milieu de la paysannerie pauvre et ouvriers de la MITIDJA ceux la même qui ont pris les armes avec toi contre les affairistes et les véreux du marché de gros de BOUFARIK dont le directeur était le chef terroriste de la MITIDJA que vous avez réussi à abattre
OUI ! MOHAMED même s’ils l’ont voilé, brouillé, édulcoré, ton combat était de classe !je ne voulais assister à l’image de l’assiette !tu ne me l’aurais jamais pardonné
Je serais volontairement resté si j’avais entendu un discours de reconstruction du rêve de voir Haouch Grau et l’ALGERIE se projeter dans le solidaire et le productif dans le combat et le partage !
Je ne voulais comme toi de l’ALGERIE dans l’assiette !
Merci MOHAMED de nous avoir rassemblés
Le romarin était en fleurs
Dans l’antre ou dorment les fauves
Nous somme venus sans pleurs
Te cueillir en mauve
Et nous habiller senteurs
Contre l’oubli de morve
Fateh Agrane
DOMAINE SOUIDANI BOUDJEMAA (ex HAOUCH GRAU)