Contributions

Opinion: La mobilisation populaire face aux enjeux de ses succès : synthèse au regard du contexte international et des développements internes.

Cette synthèse est la transcription d’une conférence suivie d’un débat sur la situation actuelle dans le monde et dans notre pays. Elle est volontairement restée proche du style de la conversation. Notre choix est en réalité une attente que des lecteurs intéressés puissent noter les insuffisances et les point faibles ou à développer, pour que ce débat serve à une sorte de texte instituant une vision commune de plusieurs Algérien(ne)s attaché(e)s à l’héritage du courant révolutionnaire qui a libéré notre pays.

Bien sûr ce débat révèle que les intervenants considèrent que nous sommes toujours dans la phase de la révolution nationale, dans la phase de la libération nationale.La mobilisation populaire actuelle en est un flux nouveau, puissant, marqué cependant par des exigences sociales et démocratiques. Ces exigences sont les signes précurseurs d’une conscience plus grande que la libération nationale ne peut réussir sans rupture avec le capitalisme à son stade impérialiste, qui a généré le colonialisme.

Si la question sociale reste seconde, elle apparaît cependant comme condition nécessaire, aujourd’hui, à la réussite de cette nouvelle phase de la libération nationale.

Mohamed Bouhamidi.

I – Un contexte international de crise, d’agressivité impérialiste accrue, de guerres de basse intensité mais élargies :

Les sanctions U.S contre l’entreprise chinoise Huaweiont ont révélé que la guerre commerciale entre les USA et la Chine est de niveau planétaire. Il s’agit, non d’un fait nouveau, mais d’un nouveau palier dans une confrontation déjà ancienne et multiforme, qui a embrassé tous les domaines possibles de la contrainte US : propriété intellectuelle, espionnage industriel, lutte pour la conquête des marchés, confrontation entre les rentes de situation coloniale des puissances occidentales et la conquête, par l’investissement chinois, de nouvelles parts de marchés sur tous les continents, y compris en Europe et aux USA (et, secondairement, par l’investissement indien, brésilien, etc.).

Cette ligne de confrontation générale a pris des formes souterraines ou violentes avec destruction d’États, voire de pays comme en Libye, en Irak, au Yémen comme auparavant en Yougoslavie. Guerres inédites, dénommées de quatrième ou de cinquième génération, elles mobilisent toutes les formes possibles de violences et d’influences. Le but fondamental est de ne laisser, devant l’expansion de la globalisation et de la domination d’un capitalisme financiarisé en crise permanente et croissante, aucune des formes sociales de résistances réelles, de la simple famille aux États nationaux et encore plus les grands États nationaux.
Cette crise et cette agressivité ont mené aux révolutions de couleur mais aussi à des campagnes militaires qui couvrent aujourd’hui, directement ou indirectement, une grande partie de notre continent et de l’Asie du Sud-ouest ou du Sud-est.Elles menacent aujourd’hui l’Amérique Centrale et la Caraïbe (Venezuela, le Nicaragua, Cuba) et la Bolivie.

[rouge]Lire la suite de l’article de Mohamed Bouhamidi sur son site. Voici le lien[/rouge]:

http://bouhamidimohamed.over-blog.com/2019/06/la-mobilisation-populaire-face-aux-enjeux-de-ses-succes-synthese-au-regard-du-contexte-international-et-des-developpements-internes

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*