Économie

Pourquoi les IDE ne viennent pas en Algérie? L’énigme élucidée par TSA

Pourquoi les IDE ne viennent pas en Algérie?
L’énigme élucidée par TSA
C’est effectivement bien maigrelet. 13 accords de partenariats pour 80 entreprises françaises qui avaient fait ce déplacement tonitruant. Même pas un quart d’accord par entreprise. Les raisons? Voici l’impasse libérale en Algérie racontée à la manière d’un conte pour enfants, le petit poucet, en l’occurrence, c’est Noel et ça se comprend. Ainsi donc, ce n’est plus la loi 51/49, ce n’est même plus le fameux « climat des affaires», qui est en cause. c’est comme pour Renault la cause était la où on ne l’attendait pas. C’était la zone d’implantation Bellara(où les Qataris comptent quand même implanter une sidérurgie!) qui n’était pas le lieu idoine selon le PDG de la multinationale française. On change de refrain mais c’est toujours le même couplet. Maintenant, c’est » la gestion sociale » des entreprises publiques par le pouvoir politique qui est le péché majeur. En somme pour que les IDE viennent il nous faut appliquer les bonnes recettes qui donnent actuellement de si bons résultats en Europe et aux Etats Unis, comme tout le monde le sait. Pourtant pour qu’Arcelor Mittal nous apporte son fameux savoir-faire industriel et managérial on avait tout détricoté et pour une bouchée de pain. Ses résultats désastreux sont maintenant connus et reconnus. Peut être alors, comme finit par le suggérer un commentaire en phase avec la logique de l’article de TSA, que l’incapacité est dans nos gènes ?En réalité, il faut décrypter l’article, le capital étranger ne sera intéressé à l’Algérie que quand il aura dans sa poche El Mouradia, Les Tagarins et bien entendu, Hassi Messaoud et Hassi R’Mel.
Pour rester dans le mode griot, c’est un peu l’histoire connu du gazon anglais que ne peuvent réussir que des Anglais.
Bonne journée
ABDELLATIF REBAH

Les investissements étrangers face à la gestion sociale de l’économie algérienne
Samir Allam
Une délégation de 80 chefs d’entreprises françaises a séjourné en début de semaine à Alger dans le cadre du sommet algéro-français. Sur place, ilsont rencontré des responsables d’entreprises algériennes.
Mais le résultat est maigre : seuls 13 accords de partenariat ont été signés. C’est très en deçà de ce que pouvaient espérer les entreprises des deux pays dans le contexte actuel, marqué par une crise économique en France et une volonté de relancer l’économie en Algérie.

Les entreprises françaises sont à la recherche de relais de croissance qu’offrent des marchés comme l’Algérie. L’Algérie veut attirer des investisseurs et des partenaires capables d’apporter une technologie et un savoir-faire pour réduire sa dépendance à l’égard des hydrocarbures.

Pourquoi, dans ce contexte, les choses n’avancent-elles pas ? La loi 51/49, même si elle est régulièrement critiquée, n’est pas la seule en cause. D’ailleurs, cette même loi existe dans d’autres pays du monde, sans qu’elle soit un véritable frein à l’investissement. La vraie raison est peut-être à chercher du côté de l’incapacité de l’Algérie à sortir de la gestion sociale des entreprises publiques. Depuis maintenant plusieurs années, le principal rôle des entreprises publiques est le maintien de la paix sociale. La quasi-totalité des entreprises, y compris Sonatrach, ne sont pas gérées selon les standards internationaux. Le secteur des télécoms offre une belle illustration de cette situation. Algérie Télécom emploie plus de 25 000 salariés et réalise un chiffre d’affaires de moins d’un milliard de dollars.

Djezzy compte 4 000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards de dollars. Dans cette situation, le management d’Algérie Télécom n’est pas forcément en cause. Comme dans toutes les entreprises publiques, il ne fait qu’appliquer la feuille de route fixée par le pouvoir politique : maintenir la paix sociale, en maintenant les emplois et en augmentant les salaires, même si ce maintien se fait souvent au détriment de la compétitivité des entreprises et de leur rentabilité.Pire : depuis 2009, les entreprises publiques ont coûté 10 milliards de dollars au Trésor public, de l’aveu même du ministre de l’Industrie Amara Benyounes (lire). Un gouffre sans fin face auquel le gouvernement ne recherche pas de véritables solutions économiques.

Dans ce contexte, des partenariats entre des entreprises publiques et des groupes étrangers paraissent impossibles.« Si les entreprises étrangères viennent investir et transfèrent de la technologie, c’est pour des projets rentables et non pas pour gérer des grèves ou maintenir des effectifs élevés et non productifs », reconnaît une source proche du gouvernement.

Le secteur privé, qui aurait pu constituer une alternative, est faible. Hormis quelques grandes entreprises, les autres sont incapables (financièrement ou pour des raisons managériales) de se lancer dans de grands partenariats avec des entreprises internationales. Seul cas de figure envisageable : créer des joint-ventures indépendantes structurées de façon moderne. Le succès d’Axa Algérie, partenariat entre le géant français des assurances, la banque BEA et le Fonds national d’investissement (FNI), illustre le type de partenariats possibles. Le complexe pour la production de produits sidérurgiques à Bellara, dans la wilaya de Jijel, dont l’accord de réalisation a été signé aujourd’hui avec les Qataris, a de fortes chances de réussite que la privatisation de l’usine El Hadjar (Annaba) dans le même secteur.

Imaginez une entreprise de grand renom, avec une large expérience et de savoir faire dans la maintenance industrielle, et je vous assure que ce n’est pas les projets qui manquent.
Cette entreprise a vu en 7 ans 5 directeur généraux se succéder l’un après l’autre sans réussir à redresser ni relancer l’activité, chaque année elle s’enfonce de plus en plus dans le gouffre.
-presque l’atteinte de 200%de chiffre d’affaire par rapport & masse salariale.
-presque 3 moi sans salaire pour les travailleurs.
– trois aides de l’état, fiscale -parafiscale- fond de roulement- acquisition de matériel…. et ce dans le cadre de mise à niveau des entreprises.
Chaque réunion le conseil d’administration mande le « DG » de multiplier le chiffre d’affaire par deux ou diviser le personnel par deux.
Rien n’a été fait et le cauchemar continue.
Maintenant je repose la question qui m’intrigue toujours : est ce que l’algérien a la faculté de pensée comme le reste de l’humanité???
•Par al idrissi le jeudi, 19 décembre 2013 22:16
GLEEN FORD LE CEVITAL est justement le fils prodige du protectionnisme.
•Par GLEEN FORD le jeudi, 19 décembre 2013 22:08
je me demande bien si le groupe cevital de rebrab était présent au forum des chefs d’entreprise ou bien il a été zappé, that’s the question.

Les commentaires sont clos.