Société

CUPIDON: DEBOIRES ET INTENTION DE REPENTIR…

Qui d’entre nous n’a pas entendu El Hadj M’rizeq, Aek.Cherchame et tant d’autres excellents interprètes du Chaabi chanter la célèbre : Lillah Ya Hh’li Aaedhrouni… (Par DIEU, mes Amis ne me Blâmez pas…) ? Je dis bien « entendu ».Oui bien sûre, même que L’hadj L’hachmi Guerwabi l’a réhabilité au début des années 1990(pour le grand bienfait des nouvelles générations), à partir de Paris et sur un lamento en « SI » qui m’a fait pleurer je dois le reconnaitre.Ca avait réveillé en moi mes premiers questionnements vis-à-vis du Chaabi et le souvenir de mes premières fièvres de précocité devant la passion…Je ne savais pas m’expliquer mes étourderies ; certains de mes frissons sans bobo apparent ; les tremblements de mes genoux ; les tachycardies que subissait mon petit cœur à la seule pensée que j’allais peut être rencontrer furtivement un des regards guillerets qui se serait posé sur moi en toute innocence sur le chemin du collège…C’était les années 70.
Vingt ans après…En sus de toutes mes lectures, plus ou moins savantes sur le sujet (la passion) depuis « Les Confessions » de J.J.Rousseau jusqu’à « l’Insoutenable légèreté De l’Etre »de Kundera ; de ma modeste culture musicale (toutes langues confondues), et après avoir essuyé mes larmes, je me suis astreint à « Ecouter » la Qasîda et fouiner dans les moindre coutures de ce texte écrit(ou tout simplement dit…) à l’aube du 20éme siècle par Cheikh Abdelkader (peut être Bettabdji ?).J’ai décelé que notre poète connaissait parfaitement CUPIDON qu’il dénomme par « El Ghram » et à qui il reconnait une fatale emprise jusqu’à la mise en bière. En voici quelques illustrations :
-Lillahh Ya Hh’li Aaedhrouni/Rani N’saaef El Mektoub/Naoui N’challahh Entoub/Leghram Qasni Nechabou/Wel djerh La Ba Yebrach (Par DIEU, mes amis ne me blâmez pas/je m’accommode de mon destin/je me voue au repentir/CUPIDON m’a touché de sa flèche/et ma blessure ne consent à guérir…)
-Qeb’l Essiame Haouatt Biya/Wala Q’dert’lou Bahrob/Heta R’djaa’tlou Meksoub/Aa’ttit Emmayna Werdhit Eb’ghelbou/ Zadli Tefiach (Dès ma tendre enfance IL m’a assiégé/et m’a asservi/ abdiquant devant ses assauts/il m’a affligé encore plus…)
Reda Doumaz

lellah ya hli adrouni _°°°°chaabi°°°°_ (sur un air latino)
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