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QU’IL REPOSE EN PAIX !

QU’IL REPOSE EN PAIX !
Hamid Ould Hocine : un militant patriote révolutionnaire jusqu’à son dernier souffle
Aujourd’hui, dimanche 29 décembre 2024, nous perdons un homme humble mais d’exception, un frère, un camarade, un défenseur inlassable de la justice et de la dignité humaine.
Hamid Ould Hocine a été arraché à la vie, emporté brutalement par une maladie qui ne lui a laissé aucun répit.
Hamid était bien plus qu’un architecte talentueux, il était un bâtisseur formé par l’Algérie indépendante. Il incarnait un engagement profond, sincère, et inflexible. 
Ancien élève du lycée Émir Abdelkader de Bab El Oued à Alger, il portait en lui un amour indéfectible pour son pays, doublé d’une vision universaliste et anti-impérialiste.
Patriote convaincu, internationaliste engagé, il luttait avec humilité et détermination pour un monde où l’injustice et l’exploitation n’auraient plus leur place.
Militant, intellectuel et amoureux de la culture, Hamid était aussi une âme profondément humaine, toujours à l’écoute des souffrances des autres. Il trouvait la force d’agir et d’espérer là où tant auraient baissé les bras… où tant ont renoncé. 
Il faisait partie des animateurs du collectif « Échos de la vie ici-bas », un espace où résonnaient ses idées, son rejet du capitalisme-impérialisme, sa conviction dans la nécessité de poursuivre le combat libérateur de novembre 1954 dans le respect du serment des chouhada: libérer et développer le pays; un espace où il manifestait son inlassable quête de démocratie et de justice sociale, où il recensait et analysait les faits pour appréhender et apprécier la trajectoire de d’Algérie post-hirak…
Il y a à peine dix jours, Hamid partageait avec nous son enthousiasme pour un projet de texte sur lequel nous travaillions ensemble. Dans son dernière message, à peine quelques heures après notre réunion, il nous annonçait qu’il allait se reposer à la clinique Al Azhar… Qui aurait pu imaginer que ce serait là qu’il rendrait son dernier souffle ? 
Hamid laisse derrière lui un vide immense, une douleur profonde et une gratitude infinie pour tout ce qu’il a apporté, à nous, à ses proches, à son pays.
Je tiens à adresser mes pensées les plus sincères et mes condoléances les plus émues à sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, notamment à Faty, ainsi qu’à tous ceux qui l’ont connu et aimé.
Repose en paix, mon frère, mon camarade. Ton combat, ton amour de l’humanité et ta lumière continueront d’inspirer notre engagement.
Ali ben Driss

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