NGOULHA

Un poème pour l’humain

Fatal
T’es fatal

Le monde craquelle

Sous le joug du grand capital

Et toi s’exclamantO ! La belle aquarelle
T’es fatal

Ton « Je » te querelle

Te rejette la balle

Te faisant mal Et tu prends sa selle
T’es fatalLe super marché t’appelle

Le tout bancal

Le haut de l’échelle

Et tu te jettes dans cale
Regarde autour de toi

Il n y a plus de papillons

Des enfants en haillons 

Meurent sur les trottoirs

Et sous serres 
Ecoute, l’extinction des voix

La fuite des hirondelles

Nos chants d’autrefois

Nos douces ritournelles

Le tout solidaire
T’es fatal

Terrible le grand capital

Qui te broie

Te fais miroiter l’ascension

Le profit d’échelle

Sa pub et sa grande diversion
T’es fatal Viens, donne la main

Réveille-toiLes flonflons et étoiles

Ce monde artificiel

Poussent à  soumission
Suis  fatal

De vivre ces geins

Accepter le mal

Ne sonner révolte

Et le un humain demain
Sommes le mal

Si on accepte les guerres

Que nous vendent les nantis

Au nom de la « démocratie »

Pour marcher sur nos rêves

Et Accepter l’arbitraire
© Fateh Agrane

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