Société

DOHA: Mohammed Al Ajami dit Ibn Al Dhib condamné à 15 de prison.

Mohamed Ibn Al Adhib un poète croupit en prison, à Doha, dans l’indifférence des «peoples» et d’Al Jazeera. Son crime est d’avoir composé un poème qui ne plaît pas aux monarchies du Golf. Fateh Agrane lui exprime sa solidarité.

MOHAMED crie tes quinze ans
A la face des despotes
Ces barils croupiers
Ces miasmes de crottes

Tu es libre EL AJAMI
Même s’ils ont mis les menottes
Ton poème insoumis
Est bannière libre qui flotte

Elle contient une braise
Qui sommeille sous trônes
Que vents ne taisent
Et que révolte éperonne

Prend mes vers a la parade
Et ramasse-les sur tes joues
C’est une bise camarade
A toi honneur debout

Prend tous tes poèmes
Et tresse-nous chemin
Pour que nos voix s’aiment
Et pétrissent demain

Le façonnent amphore
D’où boivent les braves
Car soif avons encore
De tes rimes en salves

En salves victoire
Demain dont tu es fibre
Ils sont déjà morts
Et tu es immensément libre l

Libre EL AJAMI
De ces barils pour compte
Des serviteurs du FMI
Ces roitelets de la rente

Mohamed révolte
Ta résistance fleurira
Je ne serais récolte
Que quand elle murira

FATEH AGRANE
Copyright tous droits réservés
26 Février 2013

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