Luttes des travailleurs

Echos des luttes des travailleurs Bulletin N° 28

Echos des luttes des travailleurs No 28

Université de Boumerdès : Les enseignants organisent un sit-in aujourd’hui

L’université de Boumerdès traverse une crise sans précédent. Après plusieurs actions de grève menées par les étudiants, c’est au tour de leurs professeurs de monter au créneau. Un sit-in est prévu pour aujourd’hui devant le rectorat par ces enseignants.

Dans un communiqué rendu public, le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) précise que c’est une première action des enseignants qui en ont ras-le-bol de la situation qui prévaut à la faculté des sciences. Le CNES interpelle à la fois les responsables de l’université ainsi que leur tutelle afin d’intervenir très rapidement pour mettre fin à cette situation qualifiée de «très critique». L’université est paralysée depuis la rentrée 2014-2015, les étudiants ont déjà perdu un semestre, comme en témoignent leurs formateurs. «Le premier semestre tire à sa fin, alors que la majorité des cours n’a pas encore démarré, ce qui conduit à perdre un semestre d’études de l’année en cours», alerte le CNES de Boumerdès, soulignant que «les conditions favorables au travail pédagogique ne sont plus assurées pour les enseignants et les étudiants».

Les enseignants de l’université de Boumerdès estiment qu’il est temps d’agir pour sauvegarder les intérêts des étudiants en s’engageant à prendre «toutes les mesures nécessaires et légales». Le constat fait par leur syndicat est des plus déplorables. Le CNES dénonce «l’absence totale d’initiatives de l’administration de l’université» afin de prendre des mesures efficaces pour résoudre les problèmes soulevés par les étudiants. Les professeurs de l’université M’hamed Bouguerra condamnent également «le recours abusif et violent à la fermeture des accès à la faculté par certains étudiants». Pour rappel, ces derniers réclament le rachat, l’annulation des dettes pour les fins des cycles et le passage licence-master sans conditions. Certains remettent en cause les intitulés des diplômes de leurs formations, d’autres ont soulevé des problèmes relatifs à la gestion bureaucratique des services de la scolarité.

Source: ElWatan du 17/12/2014
Djedjiga Rahmani


suspendus ou licenciés abusivement reprennent la protestation

17 Décembre 2014 , réseau des démocrates



les syndicalistes et le travailleurs suspendus ou licenciés abusivement ont décidé durant la réunion tenue par la CGATA le 13 Décembre 2014 à la maison des syndicats de Bab Ezzouar de reprendre la protestation syndicale pour la réintégration des syndicalistes et travailleurs suspendus ou révoqués abusivement .
déterminés à continuer la lutte pour les libertés syndicales ,contre les atteintes à la dignité et l’arbitraire ,ils ont mis sur place un groupe de travail appelé commission nationale de soutien et de défense des syndicalistes et travailleurs suspendus ou licenciés abusivement .
cette commission a pour mission principale la planification d’une feuille de route pour la campagne de sensibilisation au plan national et international et toutes les actions de protestation à entreprendre ultérieurement pour la réintégration de tous les syndicalistes et les travailleurs sanctionnés abusivement dans tous les secteurs du territoire national .
la commission de soutien appelle tous les syndicalistes suspendus ou révoqués de participer à la journée de débat national sur les violations des lois et les actions à mener pour la réintégration qui se tiendra le 25 Janvier 2015 à la maison des syndicat avec la collaboration de la ligue des droits de l’homme et les syndicats autonomes .
la commission citée a dégagé un calendrier de rencontres à entamer le 25 Décembre 2014 pour préparer le débat national sur les syndicalistes suspendus ou licenciés abusivement et lancer la campagne de soutien et de sensibilisation pour la réintégration des syndicalistes et travailleurs sanctionnés arbitrairement par les pouvoir publics .
la porte parole de la commission
Yamina Meghraoui- 0556517198

بيان النقابيين الموقوفين أو المطرودين تعسفا يعودون للحركة الاحتجاجية بعد ما أنشئت
اللجنة الوطنية لتضامن و الدفاع عن النقابيين و العمال المطرودين تعسفا اليوم 15 ديسمبر 2014 التي تنشط تحت لواء الكنفدرالية العامة للعمال في الجزائر CGATA
اجتماع و حوار وطني يوم 25 جانفي يجمع عدد كبير من النقابيين و العمال المطرودين تعسفا من القطاعين العام و العمومي
اللجنة الوطنية لتضامن و الدفاع عن النقابيين و العمال المطرودين تعسفا تعتزم القيام بحملات وطنية و دولية من أجل إعادة إدماج كل النقابيين و العمال بكامل حقوقهم المادية و المعنوية و معاقبة المتسببين في مأساتهم حيث نذكر على سبيل المثال النقابي تشيكو مراد الموقوف منذ 18ديسمبر2004 تعسفا لم يعد لمنصبه بالحماية المدنية رغم تبرئته من كل التهم المنسوبة إليه من طرف العدالة و الأمثلة كثيرة من قطاع العدالة و البلديات و الصحة ……و هناك القطاع الاقتصادي حدث ولا حرج ….سيكون أول إجتماع لهذه اللجنة يوم 25 ديسمبر 2014من أجل التحضير للحوار الوطني المزمع تنضيمه يوم 25 جانفي المقبل قبل الخروج للحركة الإحتجاجية …..


Education : Optimisme chez les intendants

par Abdelkrim Zerzouri le quotidien d’Oran



Serait-on arrivé en bonne phase pour désamorcer le conflit qui oppose, depuis la rentrée scolaire, les intendants au ministère de l’Education nationale ? «Le climat n’a jamais été aussi favorable pour clore ce dossier, reste seulement à concrétiser un accord sur PV, signé entre les représentants des travailleurs et la tutelle», laisse-t-on entendre dans le milieu des syndicalistes.

C’est que la mise en place «d’une commission ad hoc interministérielle chargée de l’élaboration du cadre réglementaire pour la prise en charge des revendications des intendants grévistes», annoncée avant-hier par le ministère dans un communiqué, suscite beaucoup d’espoir au sein des intendants grévistes. La mesure a été jugée «très importante» par le coordinateur du bureau de Constantine des intendants, M. Abdelmalek Khadraoui. Ce dernier, joint hier au téléphone, nous dira que «le développement des évènements plaide pour un apaisement du climat, on peut même affirmer que la mise en place d’une commission ad hoc est une mesure qui répond d’une façon positive à notre revendication consistant en l’installation d’une commission spécialisée pour étudier les problèmes que rencontrent les intendants, en matière salariale notamment». «En général, donc, dira-t-il, l’évolution enregistrée dans la position du ministère de l’Education nationale est satisfaisante».

Notre interlocuteur nous apprendra que le sort de la grève devrait se décider à l’issue de la rencontre qui s’est tenue hier même entre les représentants syndicaux de l’Unpef et les responsables de la tutelle ministérielle pour rendre palpable cette mesure à travers un PV signé par les deux parties. «Si tout se passe comme on le laisse entendre, c’est-à-dire que la mise en place d’une commission ad hoc soit formalisée sur PV, on prendra une décision aujourd’hui (ndlr, jeudi 18 décembre), ou au plus tard dimanche, pour annoncer la suspension de la grève», nous a confié notre interlocuteur. Tout laisse croire que les intendants se dirigent tout droit «vers une reprise du travail» après un long débrayage qui aura duré tout un trimestre. Il se pourrait même, relèvent des syndicalistes, que cet heureux dénouement de la crise ait une bonne influence sur les relations entre la tutelle et le partenaire social (Unpef) et tempérer les ardeurs nées de la menace d’engager les hostilités après les vacances d’hiver. Pour le moment, la tutelle déclare s’en tenir à ses engagements, en rappelant dans son communiqué rendu public avant-hier que «conformément à son engagement en date du 17 septembre 2014 et réitéré le 22 novembre 2014, le ministère de l’Education nationale porte à la connaissance du corps d’intendance qu’une commission ad hoc interministérielle est mise en place afin d’élaborer le cadre réglementaire pour la prise en charge de la revendication du corps d’intendance». Tout en précisant que cette commission est «composée d’experts du ministère des Finances, de la direction générale de la Fonction publique et du ministère de l’Education nationale», soit les principales parties concernées et impliquées directement dans le dossier. Non sans omettre de souligner dans ce sillage qu’une «seconde session des examens professionnels est programmée au profit de ce corps, en fonction des postes budgétaires ouverts».

La ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, allie souplesse et fermeté dans ses relations avec les représentants syndicaux, preuve en est le passage à l’acte, comme promis, avec la défalcation des journées de grève sur les salaires des travailleurs concernés. «Des retenues allant de 15 jours à un mois entier ont été opérées par les services de la gestion de la paie sur le mois de décembre», nous a affirmé M. Khadraoui. «Ce n’est pas légal», soutiendra-t-il, «mais on ne veut pas ajouter de l’huile sur le feu, pourvu qu’on prenne officiellement en considération le bien-fondé de nos revendications socioprofessionnelles, dont l’essentiel relève de l’introduction dans la grille des salaires des primes de pédagogie, à savoir la prime de la performance pédagogique (IEPP), les primes d’encadrement, de caisse et de responsabilité, ainsi que l’actualisation de l’arrêté ministériel n°829 du 13 novembre 1991 portant fonctions et missions des personnels des services économiques du secteur de l’éducation, et la révision du décret n°12/240 modifiant et complétant le décret n°08/315 portant statut particulier des travailleurs de l’éducation», a-t-il conclu.



ILS ONT TENU UN IMPOSANT RASSEMBLEMENT DEVANT LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION
Les intendants manifestent à Alger

Un imposant rassemblement a été observé hier par le Comité national des intendants de l’éducation, affilié à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef). Un rassemblement tenu sous haute surveillance policière au niveau de la place des Fusillés, à une centaine de mètres de l’annexe du département de l’éducation nationale.

Abder Bettache – Alger (Le Soir)
Des centaines d’intendants ont répondu à l’appel lancé la veille par les animateurs du Comité national des intendants de l’éducation pour observer ce dimanche 14 décembre, un sit-in devant le ministère de l’Éducation nationale. Selon des manifestants, ce sit-in a été organisé «en solidarité avec une collègue d’Oran décédée après son licenciement», mais aussi pour exprimer «haut et fort notre colère et notre détermination à poursuivre notre combat légitime». Les grévistes encadrés par les syndicalistes de l’Unpef ont affiché une détermination totale en réitérant leur principale revendication, à savoir «la révision de leur statut particulier».
Cette nouvelle démonstration de force des intendants est intervenue, faut-il le rappeler, au lendemain de la déclaration de la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, annonçant que la plupart des intendants avaient repris le travail. Or, la démonstration de force observée hier par les intendants traduit tout à fait le contraire. Les manifestants qui ont reconduit leur mouvement de grève considèrent que ce «moyen légal» est et restera «la seule voie pour arracher nos droits socioprofessionnels». «On refuse la politique de marginalisation exercée par la tutelle», a lancé M. Dziri, le SG de l’Unpef, en marge de la manifestation.
Il est à noter que les grévistes avaient déjà observé un rassemblement national devant l’annexe du ministère de l’Education nationale, à Alger, pour exprimer leur ras-le-bol et pousser la tutelle à ouvrir les portes du dialogue. Les intendants de l’éducation nationale revendiquent la révision du statut particulier, ainsi que la participation au concours d’accès au grade d’inspecteur financier.
A. B.


Oran : Suite au décès d’une intendante du lycée Souiah Houari :
Sit-in de protestation mardi devant l’académie

par S. M. le quotidien d’Oran


Le secteur de l’Education nationale est en ébullition. La nouvelle du décès tragique de l’intendante du lycée Souiah Houari jeudi s’est répandue comme une traînée de poudre dans les établissements scolaires. Le décès est survenu après un malaise causé apparemment, selon les syndicalistes, par l’annonce faite par la tutelle de ponctions de 30 jours sur les salaires des intendants. La première réaction est venue de l’UNPEF qui a organisé jeudi un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya pour dénoncer les «pressions et les intimidations du ministère sur les intendants». Le syndicat autonome a même menacé en début de semaine de porter l’affaire devant les tribunaux. Un syndicaliste a révélé qu’une plainte pourra être déposée dans les prochains jours contre la ministre. Après l’Unpef c’est le bureau local du Snapest (syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique) qui est monté hier au créneau en annonçant un sit-in ce mardi devant l’académie pour soutenir les intendants. Les responsables locaux de ce syndicat autonome qui se sont déplacés hier à notre rédaction ont énergiquement dénoncé les pressions exercées par la tutelle contre leurs collègues. Ils estiment que la décision prise par la ministre de recourir à des ponctions de 30 jours sur les salaires des intendants est «arbitraire». Il est à rappeler que les intendants observent depuis la rentrée des classes un mouvement de grève pour revendiquer des primes et une révision à la hausse de leurs statuts et salaires. Les intendants réclament la participation au concours d’accès au grade d’inspecteur financier, l’indemnisation de l’encadrement des examens scolaires et de la correction et la révision du statut particulier. Ils revendiquent aussi l’actualisation de la décision ministérielle 91/829 portant sur les prérogatives des intendants, la promotion au grade de vice-intendant des agents comptables qui ont accompli 10 ans de service et l’institution du poste d’intendant formateur.

Ouargla: La marche des chômeurs réprimée


Hier, une manifestation pacifique des chômeurs de la ville d’Ouargla a été violemment réprimée par les forces antiémeutes. Ces dernières n’ont pas hésité à passer à tabac à coups de pied et de matraques plusieurs d’entre eux, avant de procéder à l’arrestation de huit jeunes. La marche a été initiée par le mouvement de jeunes chômeurs appelé “Le mouvement des fils d’Algérie pour la défense des droits des chômeurs”.
Depuis dix jours, ce mouvement organise des marches pacifiques quotidiennes qui s’ébranlent de l’agence de wilaya de l’emploi pour se rendre au siège de la wilaya, après avoir traversé le centre-ville, notamment la RN49, et ce, suite au refus des autorités concernées de les recevoir.
Les affrontements d’hier ont commencé lorsque des boucliers antiémeutes ont tenté d’acculer les manifestants au niveau des 4-Chemins afin de les empêcher d’avancer. Les manifestants, qui ont essayé d’éviter toute confrontation avec les éléments de la police, ont continué, malgré tout, leur marche pacifique jusqu’au centre commercial où ils ont été encerclés puis chargés par les forces antiémeutes, selon les jeunes protestataires. Les manifestants, qui ont été dispersés, ont réussi à se rassembler à nouveau à la cité des 324-Logements, devant le CFPA, pour se rendre à la sûreté urbaine, afin, expliquent-ils, de réclamer la libération immédiate de leurs collègues détenus dans la matinée et qui ont été transférés du service de la Police judiciaire —situé en face de l’université Kasdi-Merbah — vers la sûreté de wilaya, avant leur comparution, prévue hier en fin de journée, devant le tribunal d’Ouargla. “L’État, à travers ces agissements provocants et oppressants, nous incite à casser, à brûler et même à nous suicider !”, fulminent les protestataires. “Nous n’avons pas le droit au travail et là, il nous enlève le droit de nous exprimer”, dénoncent-ils. Les jeunes protestataires ont procédé également à la fermeture de l’agence régionale de l’emploi et de la route du Poids-Lourd dans la nouvelle gare routière.
C. G.

Hier, une manifestation pacifique des chômeurs de la ville d’Ouargla a été violemment réprimée par les forces antiémeutes. Ces dernières n’ont pas hésité à passer à tabac à coups de pied et de matraques plusieurs d’entre eux, avant de procéder à l’arrestation de huit jeunes. La marche a été initiée par le mouvement de jeunes chômeurs appelé “Le mouvement des fils d’Algérie pour la défense des droits des chômeurs”.
Depuis dix jours, ce mouvement organise des marches pacifiques quotidiennes qui s’ébranlent de l’agence de wilaya de l’emploi pour se rendre au siège de la wilaya, après avoir traversé le centre-ville, notamment la RN49, et ce, suite au refus des autorités concernées de les recevoir.
Les affrontements d’hier ont commencé lorsque des boucliers antiémeutes ont tenté d’acculer les manifestants au niveau des 4-Chemins afin de les empêcher d’avancer. Les manifestants, qui ont essayé d’éviter toute confrontation avec les éléments de la police, ont continué, malgré tout, leur marche pacifique jusqu’au centre commercial où ils ont été encerclés puis chargés par les forces antiémeutes, selon les jeunes protestataires. Les manifestants, qui ont été dispersés, ont réussi à se rassembler à nouveau à la cité des 324-Logements, devant le CFPA, pour se rendre à la sûreté urbaine, afin, expliquent-ils, de réclamer la libération immédiate de leurs collègues détenus dans la matinée et qui ont été transférés du service de la Police judiciaire —situé en face de l’université Kasdi-Merbah — vers la sûreté de wilaya, avant leur comparution, prévue hier en fin de journée, devant le tribunal d’Ouargla. “L’État, à travers ces agissements provocants et oppressants, nous incite à casser, à brûler et même à nous suicider !”, fulminent les protestataires. “Nous n’avons pas le droit au travail et là, il nous enlève le droit de nous exprimer”, dénoncent-ils. Les jeunes protestataires ont procédé également à la fermeture de l’agence régionale de l’emploi et de la route du Poids-Lourd dans la nouvelle gare routière.

Bras de fer entre la direction et un groupe de travailleurs
Rien ne va plus à l’UGCTU



Rien ne va plus à l’Entreprise de gestion de la circulation du transport urbain (UGCTU).
Même si le directeur, Saïdani Sid-Ali, minimise les faits, un groupe de travailleurs dénonce “une gestion approximative de l’entreprise”.
Ces travailleurs accusent, en fait, la direction de tous les maux. De la hogra, du népotisme et même du régionalisme, telles sont les accusations portées contre le directeur de l’entreprise. Des accusations que rejette, en bloc, le directeur en affirmant que ce groupe de travailleurs “sont des malfaiteurs qui causent du tord à l’entreprise”. Il les accuse, pour sa part, “de vol, de passe-droits…”. “Depuis son arrivée en 2008 à la tête de l’entreprise, le climat du travail est devenu insupportable pour nous”, disaient-ils, précisant que “les postes de responsabilité ont été réservés uniquement à ses proches”. Ils dénoncent le fait que le directeur a désigné “un soudeur de formation” au poste “d’un chef de département”. Sur ce point, le directeur s’en défend et affirme que “le chef de département qui est, certes, formé dans la soudure fait convenablement son travail et il dérange ce groupe du fait de son sérieux”. Le même groupe de travailleurs accuse aussi la direction de vouloir “liquider” l’entreprise. “L’UGCTU n’a jamais connu une situation de déficit, mais elle est très mal gérée”, avancent-ils, en interpellant le wali et le ministre de tutelle “pour mettre fin à cette situation”. De son côté, M. Saïdani récuse ces accusations et invite la presse à enquêter sur l’entreprise. “Ces gens étaient déjà dans des postes en relation directe avec les caisses, d’où notre décision de changer les postes de responsabilité en désignant des gens honnêtes et compétents”, se défendait-il, avant d’ajouter : “Notre comptabilité est faite par des experts d’où l’impossibilité de tricher.” “Il a désigné à des postes de responsabilité des gens qui ne savent même pas remplir un chèque CCP”, dénoncent par ailleurs, les travailleurs, ajoutant que même les stages et les formations sont réservés “aux gens proches de lui”.
Ils ont dénoncé aussi “l’existence de postes fictifs” au sein de l’entreprise. Une chose que récuse, bien entendu, le directeur.
M. M.

Rien ne va plus à l’Entreprise de gestion de la circulation du transport urbain (UGCTU).

Même si le directeur, Saïdani Sid-Ali, minimise les faits, un groupe de travailleurs dénonce “une gestion approximative de l’entreprise”.
Ces travailleurs accusent, en fait, la direction de tous les maux. De la hogra, du népotisme et même du régionalisme, telles sont les accusations portées contre le directeur de l’entreprise. Des accusations que rejette, en bloc, le directeur en affirmant que ce groupe de travailleurs “sont des malfaiteurs qui causent du tord à l’entreprise”. Il les accuse, pour sa part, “de vol, de passe-droits…”. “Depuis son arrivée en 2008 à la tête de l’entreprise, le climat du travail est devenu insupportable pour nous”, disaient-ils, précisant que “les postes de responsabilité ont été réservés uniquement à ses proches”. Ils dénoncent le fait que le directeur a désigné “un soudeur de formation” au poste “d’un chef de département”. Sur ce point, le directeur s’en défend et affirme que “le chef de département qui est, certes, formé dans la soudure fait convenablement son travail et il dérange ce groupe du fait de son sérieux”. Le même groupe de travailleurs accuse aussi la direction de vouloir “liquider” l’entreprise. “L’UGCTU n’a jamais connu une situation de déficit, mais elle est très mal gérée”, avancent-ils, en interpellant le wali et le ministre de tutelle “pour mettre fin à cette situation”. De son côté, M. Saïdani récuse ces accusations et invite la presse à enquêter sur l’entreprise. “Ces gens étaient déjà dans des postes en relation directe avec les caisses, d’où notre décision de changer les postes de responsabilité en désignant des gens honnêtes et compétents”, se défendait-il, avant d’ajouter : “Notre comptabilité est faite par des experts d’où l’impossibilité de tricher.” “Il a désigné à des postes de responsabilité des gens qui ne savent même pas remplir un chèque CCP”, dénoncent par ailleurs, les travailleurs, ajoutant que même les stages et les formations sont réservés “aux gens proches de lui”.
Ils ont dénoncé aussi “l’existence de postes fictifs” au sein de l’entreprise. Une chose que récuse, bien entendu, le directeur.
liberté M. M.

25 greffiers licenciés «supplient» le ministre de la Justice pour leur réintégration

le 19.12.14 | el watan



Lourdement sanctionnés par le ministère de la Justice à la suite de leur mouvement de grève enclenché au cours du mois d’avril de l’année 2012, une vingtaine de greffiers sollicitent le ministre de la Justice, garde des Sceaux de les réintégrer dans leurs postes respectifs.

En effet, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, les signataires de la correspondance adressée à Tayeb Louh demandent au ministre la réintégration dans leurs postes de travail. Pour rappel, les 25 greffiers avaient été licenciés par la tutelle après avoir observé, du 10 avril 2012 au mois de juillet de la même année, soit 100 jours, une grève de la faim pour exiger une revalorisation salariale et la révision de leur statut particulier. Dans le même communiqué, les rédacteurs se démarquent, comme justificatif, de tous les communiqués établis et rendus publics du Syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (Snapap). «Nous n’avons jamais mandaté ni autorisé ce syndicat à rendre publics des communiqués», notent-ils. Les licenciés soulignent par ailleurs que depuis que la décision de leur licenciement est tombée, « ils n’ont jamais fait de déclaration ni avisé le Snapap», arguant qu’ils ont «payé les frais de leur adhésion à cette action».

Amar Fedjkhi

Bouira : L’entreprise Amenhyd licencie 22 employés

le 17.12.14 |el watan



Pas moins de 22 travailleurs de l’entreprise Amenhyd, chargée du projet de transfert d’AEP au profit de la daïra de M’Chedallah (Bouira) et celle de Mansourah (Bordj Bou Arréridj), ainsi que le projet du périmètre irrigué à partir du barrage Tilesdit, ont été licenciés. Ils ont reçu les notifications du licenciement avant-hier.

Ces employés ont été considérés «comme meneurs de la grève entamée depuis un mois». Une action en justice a été engagée par l’entreprise et la grève a été déclarée illégale.Les employés licenciés ont adressé hier, par le biais de leur avocat, une requête à la direction générale d’Amenhyd pour sursoir à cette décision. Faute de quoi, dans un délai de huit jours, affirment les employés, une action en justice sera engagée. Pour la direction d’Amenhyd, cette décision de licenciement a été prise suivant le règlement intérieur de l’entreprise.
Les travailleurs en question ont été mis en demeure pour qu’ils réintègrent leurs postes, a affirmé Mohamed Hilei, chef de projet à Amenhyd. «Ils ont été notifiés par un huissier de justice et ils ne sont pas venus travailler. Pour l’entreprise, il s’agit d’un abandon de poste», dit-il. Les grévistes réclament la prime de la femme au foyer, la majoration des heures supplémentaires et les primes liées au départ volontaire. Ils ont également dénoncé les licenciements sans préavis dont ont fait l’objet plusieurs employés. Des revendications jugées également illégales par l’entreprise.
Ali Cherarak


Est : Les travailleurs de l’hôpital Bencharif sans salaires

par A. Mallem Le quotidien d’Oran



Un groupe de travailleurs de l’hôpital Abdelkader Bencharif nous a contacté hier pour nous informer que les employés de l’établissement, toutes catégories confondues, y compris le personnel paramédical, plus de 500 employés, sont sans salaire depuis plus de 2 mois et demi et dans une situation critique. « Le mécontement est total, affirment nos interlocuteurs » qui n’ont pas exclu l’éventualité de déclencher un mouvement de protestation qui serait suivi d’un arrêt de travail. « La situation est telle que toutes les options sont à envisager, car nous sommes arrivés au bout du rouleau. Nous allons attendre encore quelques jours et s’il n’y aura aucune solution, nous passerons à l’action », ont ajouté nos interlocuteurs. Ils expliquent encore que ce problème est la conséquence d’une mauvaise gestion financière des ressources de l’établissement. « Tout l’argent de l’hôpital a été utilisé pour payer des travaux de rénovation et de réfection réalisés dans la cuisine, au pavillon des urgences et dans le changement des portes d’entrée réalisées en verre », estiment les plaignants. « Mais les répercussions les plus graves de l’absence de fonds sont sur la qualité de la restauration servie au malades, a ajouté un membre du groupe.

Ce dernier, qui a demandé à garder l’anonymat, a révélé que les malades de l’hôpital ont été obligés, depuis quelques temps, à ne manger au déjeuner et au dîner que du macaroni sans sauce et sans viande ».

La directrice de l’hôpital que nous avons appelée au téléphone n’a pas pu nous entretenir sur ce problème car elle était, semble-t-il, en tournée dans les services.

Mais il importe de rappeler que ce problème de retard dans le versement des salaires du personnel hospitalier s’est déjà posé à l’hôpital Ahmed Aroua de Zighoud-Youcef qui n’a pas été payé pour les mois d’octobre et novembre 2014. Et ce retard a été imputé au contrôleur financier de Hamma-Bouziane auquel est rattaché leur établissement.

Toutefois, il faut signaler qu’avant de clôturer cet écrit, nous avons reçu une information qui nous a été communiquée par le groupe de travailleurs de l’hôpital Bencharif d’Ali-Mendjeli disant que le budget supplémentaire de leur établissement aurait été signé mardi par la tutelle, à savoir la direction de la santé de la wilaya, ainsi que le wali et a été avalisé par le contrôleur financier. « Nous avons également entendu dire que les deux mois de paie en retard vont être certainement réglés au cours de la semaine prochaine », ont ajouté les travailleurs.

Les commentaires sont clos.