Luttes des travailleurs

Echos des luttes des travailleurs Bulletin N°30

Le patron de l’UGTA à la clôture du XIIe congrès

Sidi-Saïd : “Nous sommes le syndicat du pouvoir !”



Auréolé d’un plébiscite qui lui rallonge de cinq autres années sa présence à la tête de la Centrale syndicale UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd assume désormais ouvertement la connivence de son organisation avec le pouvoir. Soutenir, dorénavant, que l’UGTA est au service du pouvoir en place ne relèvera pas du méchant raccourci. C’est son secrétaire général, lui-même, qui l’a certifié, hier, dans le court discours de clôture du XIIe congrès. “Oui, nous sommes l’UGTA du pouvoir, nous sommes les soldats de la République”, a-t-il clamé, visiblement exaspéré par les écrits et les dires qui indexent la Centrale syndicale comme un syndicat un peu trop proche du pouvoir. C’est, au demeurant, sur ce même fond d’exaspération qu’il a encore soutenu : “Nous sommes fiers d’appartenir au pouvoir républicain. Nous ne le vivons pas comme un complexe d’infériorité, mais comme un complexe de supériorité.” Cela a le mérite de la franchise. Tout comme a aussi le mérite d’être clair “l’amour” soutenu voué au président de la République dont l’ombre a d’ailleurs plané sur le congrès. “Nous avons été avec Bouteflika. Nous sommes toujours avec lui, nous n’allons pas le trahir. Ce n’est pas de la chitta, c’est de l’amour que j’éprouve pour Bouteflika”, a souligné le patron de l’UGTA, enchaînant avec une estocade portée à ceux — les ONG notamment — qui tiennent un discours critique à l’encontre du pouvoir. “Nous n’avons pas de leçon à recevoir en matière de démocratie. Les ONG sont payées pour nous perturber”, a-t-il accusé. Au passage, il salue la jeunesse “qui ne s’est pas laissé emballer par le Printemps arabe”. Comme lors de son discours inaugural des travaux du congrès, ouverts dimanche à l’hôtel El-Aurassi, il a forcé sur le panégyrique dans l’évocation du chef de l’État. Sans ambages, les assises lui ont été d’ailleurs dédiées. Dépourvu d’enjeu organique, le congrès aura donc été une escale formelle durant laquelle l’UGTA a pris expressément et publiquement l’engagement d’aider le gouvernement à surmonter les difficultés de l’ère d’austérité. Ainsi, la Centrale syndicale n’enfourchera pas la contestation que des situations pourraient recommander. En tout cas le recours à la grève est exclu. Abdelmadjid Sidi-Saïd l’a affirmé lors de son discours de dimanche et l’a réitéré hier, en indiquant que l’UGTA “est une organisation de la paix et de la stabilité et non de la violence”. Rappelons que, depuis la tripartite de février 2014, l’UGTA et le gouvernement sont liés par le pacte économique et social de croissance. Un pacte notarié déposé auprès du Bureau international du travail (BIT), qui oblige l’UGTA à être solidaire du gouvernement.
S. A. I.

Auréolé d’un plébiscite qui lui rallonge de cinq autres années sa présence à la tête de la Centrale syndicale UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd assume désormais ouvertement la connivence de son organisation avec le pouvoir. Soutenir, dorénavant, que l’UGTA est au service du pouvoir en place ne relèvera pas du méchant raccourci. C’est son secrétaire général, lui-même, qui l’a certifié, hier, dans le court discours de clôture du XIIe congrès. “Oui, nous sommes l’UGTA du pouvoir, nous sommes les soldats de la République”, a-t-il clamé, visiblement exaspéré par les écrits et les dires qui indexent la Centrale syndicale comme un syndicat un peu trop proche du pouvoir. C’est, au demeurant, sur ce même fond d’exaspération qu’il a encore soutenu : “Nous sommes fiers d’appartenir au pouvoir républicain. Nous ne le vivons pas comme un complexe d’infériorité, mais comme un complexe de supériorité.” Cela a le mérite de la franchise. Tout comme a aussi le mérite d’être clair “l’amour” soutenu voué au président de la République dont l’ombre a d’ailleurs plané sur le congrès. “Nous avons été avec Bouteflika. Nous sommes toujours avec lui, nous n’allons pas le trahir. Ce n’est pas de la chitta, c’est de l’amour que j’éprouve pour Bouteflika”, a souligné le patron de l’UGTA, enchaînant avec une estocade portée à ceux — les ONG notamment — qui tiennent un discours critique à l’encontre du pouvoir. “Nous n’avons pas de leçon à recevoir en matière de démocratie. Les ONG sont payées pour nous perturber”, a-t-il accusé. Au passage, il salue la jeunesse “qui ne s’est pas laissé emballer par le Printemps arabe”. Comme lors de son discours inaugural des travaux du congrès, ouverts dimanche à l’hôtel El-Aurassi, il a forcé sur le panégyrique dans l’évocation du chef de l’État. Sans ambages, les assises lui ont été d’ailleurs dédiées. Dépourvu d’enjeu organique, le congrès aura donc été une escale formelle durant laquelle l’UGTA a pris expressément et publiquement l’engagement d’aider le gouvernement à surmonter les difficultés de l’ère d’austérité. Ainsi, la Centrale syndicale n’enfourchera pas la contestation que des situations pourraient recommander. En tout cas le recours à la grève est exclu. Abdelmadjid Sidi-Saïd l’a affirmé lors de son discours de dimanche et l’a réitéré hier, en indiquant que l’UGTA “est une organisation de la paix et de la stabilité et non de la violence”. Rappelons que, depuis la tripartite de février 2014, l’UGTA et le gouvernement sont liés par le pacte économique et social de croissance. Un pacte notarié déposé auprès du Bureau international du travail (BIT), qui oblige l’UGTA à être solidaire du gouvernement.
Liberté: S. A. I.
6-01-2015

Sidi-Saïd à la clôture du 12e congrès de l’UGTA :

«Nous sommes le syndicat du pouvoir
Nous sommes les soldats de la République»



Renouvelant sa reconnaissance au président Bouteflika, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Saïd a affirmé hier que la centrale, forte de ses 2,2 millions d’adhérents, est un syndicat du pouvoir. «Nous sommes le syndicat du pouvoir, les soldats de la République», a-t-il asséné à la clôture des travaux du 12e congrès.

Plébiscité au premier jour du 12e congrès de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi-Saïd a voulu hier couper court à tous ceux qui «polémiquent» sur le rôle de l’UGTA et sa représentativité en assumant dans son allocution de clôture et en des propos «directs» que son organisation est celle du pouvoir.
Il affirme à ce propos que l’UGTA «est une organisation syndicale au service de la République algérienne qui œuvre aux côtés des travailleurs algériens», ajoutant que sa composante comporte des «hommes et des femmes animés d’une ferme volonté et d’une détermination pour bâtir la nation».
Fort du plébiscite des 800 congressistes, il expliquera la démarche de la centrale au service de la nation de façon ironique : «Votre plébiscite me renforce. Nous sommes les soldats de la République. Le congrès est l’université qui nous attribue (désormais) un doctorat en stabilité», a-t-il ironisé pour expliquer l’engagement de la centrale syndicale pour l’instauration de la paix, de la stabilité.
«Nous sommes les soldats de la paix et de la stabilité. A ceux qui veulent nous renvoyer aux années du terrorisme, je dirais ‘‘fakou’’», taquine-t-il encore, rappelant que l’Algérie a payé «par le sang» le prix de la paix. Et pour répondre à ses détracteurs, Sidi-Saïd assure que le fonctionnement de l’UGTA est démocratique.
Il en veut pour preuve, et il le dit «sans complexe», l’existence en son sein de divers courants politiques, dont le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, membre de la Commission exécutive nationale (CEN) ainsi que des membres du Parti des travailleurs.
«Nous refusons les leçons de démocratie», a-t-il ajouté affirmant, sans les citer, qu’il «existe des ONG qui veulent nous perturber».
«Nous n’avons peur de personne», assène-t-il encore non sans saluer la jeunesse algérienne qui a fait preuve de conscience et de maturité et qui «n’a pas cédé au chant des sirènes au moment des révoltes populaires observées dans certains pays au nom du ‘‘printemps arabe’’».
Aux congressistes et à travers eux, à l’ensemble des travailleurs, il conseillera de «travailler» avec tout le monde notamment «la société civile, les partis et entre eux pour le bien de l’Algérie».
Avant Sidi-Saïd, le secrétaire général du ministère du Travail, Mohamed Khayat, qui représentait le ministre, Mohamed El Ghazi, a affirmé que le ministère «encourage le dialogue et la concertation entre les partenaires sociaux et économiques» pour réaliser les objectifs des programmes de développement.
Au début des travaux de la 3e journée, il a été procédé à l’adoption de la liste des membres de la Commission exécutive nationale (CEN) composée, rappelons-le, de 187 membres.
L’élection du secrétariat national est prévue le 25 janvier. Les candidatures sont ouvertes à partir d’aujourd’hui et ce, pour une période de 7 jours, soit au plus tard jusqu’au 15 janvier. «L’élection du secrétariat national se fera démocratiquement», assure encore Sidi-Saïd.
le temps d’Algérie Saïd Mekla

12e congrès de l’UGTA : Sidi-Saïd glorifie Bouteflika et omet les travailleurs

le4. janvier 2015 – Algérie patriotique

Sidi-Saïd à l’ouverture du 12e congrès de la Centrale syndicale. New Press
Dans son intervention après sa réélection sans surprise, aujourd’hui dimanche, au poste de secrétaire général, Abdelmadjid Sidi-Saïd s’est attardé sur les réalisations du président Bouteflika durant ses trois précédents mandats et a exprimé sa «reconnaissance» pour ses «décisions historiques» au profit des travailleurs algériens et de l’économie nationale. «J’exprime la reconnaissance de l’UGTA au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour tout ce qu’il a entrepris en faveur des travailleurs algériens et de la nation algérienne», a insisté Sidi-Saïd au premier jour des travaux du 12e congrès de la Centrale syndicale. Selon lui, «le chef de l’Etat n’a jamais hésité à faire du progrès social des travailleurs, des retraités et de leurs familles un axe majeur de sa politique nationale». Tout au long de son intervention, le patron de la Centrale syndicale, qui vient de s’offrir sans la moindre difficulté un nouveau mandat de cinq ans en dépit d’un vent de contestation interne, a sérié les grandes réalisations du président Bouteflika qui est à la première année de son 4e mandat. Pour le SG de l’UGTA, l’Algérie est ce qu’elle est aujourd’hui grâce à au président Bouteflika, elle «reste aussi forte par son historicité lointaine que par ses institutions». Abdelmadjid Sidi-Saïd ne parle des travailleurs que pour leur demander d’accompagner le programme du chef de l’Etat et de veiller à conforter la stabilité du pays. «C’est un honneur et un devoir pour les travailleurs et syndicalistes algériens de conforter la stabilité du pays, de protéger la République et de défendre son économie et sa cohésion sociale», a-t-il dit. Evoquant la chute des prix du pétrole sur le marché mondial, Sidi Saïd a affirmé l’existence d’une «volonté féroce» chez l’UGTA pour «asseoir une nouvelle politique économique nationale fondée sur une intégration de la production nationale». Et là aussi, il demande aux travailleurs de consentir des efforts et de faire preuve de «solidarité» avec le gouvernement, le patronat et la société civile. «Nous devons protéger notre économie. Booster la production nationale est la solution pour l’émergence économique du pays», a-t-il encore souligné, lui qui s’oppose à la revendication par la grève. Il réitère dans ce sillage l’engagement de l’UGTA à respecter le pacte économique et social et poursuivre le dialogue, la concertation avec le gouvernement et le patronat.
Rafik Meddour

12e congrès de l’UGTA : la justice accepte la plainte des redresseurs

le 2. janvier Algérie patriotique

Abdelmadjid Sidi Saïd, l’actuel secrétaire général de l’UGTA. Sid-Ali/New Press
Alors que l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) s’apprête à tenir son 13e congrès à partir du 4 janvier à l’hôtel El Aurassi, à Alger, les redresseurs, regroupés dans le Comité de sauvegarde de cette organisation syndicale historique, affirment avoir pu obtenir un jugement «en référé» invalidant le 12e congrès. C’est le porte-parole du mouvement, Ali Mirabet, qui l’a annoncé à travers un communiqué rendu public. Selon lui, cette décision en référé sera signifiée au secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, au début de la semaine prochaine par un huissier de justice. La plainte, d’après le porte-parole des redresseurs, a été déposée par des membres de la commission exécutive de la Centrale syndicale. Il faut rappeler que le Comité de sauvegarde de l’UGTA, constitué par un noyau d’anciens syndicalistes exclus, mène une campagne médiatique depuis plusieurs semaines contre les «abus» et les «dérives» de cette organisation syndicale censée représenter tous les travailleurs algériens. La semaine dernière, ils ont tenu un sit-in devant l’entrée du siège national à la Maison du Peuple, au 1er-Mai, à Alger. Ils cherchent, depuis près d’une année, à invalider le dernier congrès, qu’ils considèrent comme «plein d’irrégularités». Leur plainte aura-t-elle l’écho souhaité ? Le 12e congrès sera-t-il réellement invalidé ? On le saura bientôt.
Hani A.


Congrès de l’UGTA : Sidi Saïd plébiscité
par M. Aziza le quotidien d’Oran



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L’ouverture des travaux du 12 ème congrès de l’UGTA a eu lieu hier à l’hôtel El Aurassi en présence du 1er ministre Abdelmalek Sellal et une partie de son staff ainsi que par la présence en force du patronat public et privé. La question économique a primé sur celle de la réélection d’Abdelmadjid Sidi Saïd à la tête de l’UGTA. Une reconduction déjà dans l’air étant donné que les quatre regroupements régionaux (Est, Ouest, Sud et Centre) avaient déjà plébiscité le candidat sortant.

Au moment où une dizaine de contestataires dénonçaient l’illégitimité du congrès à l’entrée d’El Aurassi, Sidi Saïd plébiscité à la tête de la centrale syndicale a, dans son allocution d’ouverture, demandé aux 800 délégués participant au congrès et aux travailleurs «de rendre hommage au président de la République qui a pris des décisions courageuses à la faveur des travailleurs». Entre autres, l’abrogation de l’article 87 bis, attendue depuis 20 ans et les mesures prises pour rationaliser les importations en encourageant les produits nationaux.

Abdelmadjid Sidi Saïd a plaidé pour une protection de la production nationale en précisant que le patriotisme économique n’est pas une honte. Il a cité l’exemple des Etats-Unis qui viennent d’interdire l’importation des panneaux solaires de la Chine pour protéger les produits américains.

Le SG de l’UGTA a appelé les travailleurs à plus de solidarité en favorisant le dialogue et les négociations avec le gouvernement au lieu des grèves «qui rapportent moins en matière d’acquis». Il affirme auprès de l’assistance qu’«on peut revendiquer en faisant des propositions, sans recourir ni à la violence ni aux grèves», a-t-il souligné. Il s’est dit convaincu que les travailleurs peuvent avoir plus de droit tout en se rapprochant du gouvernement. Il ironise «si vous les insultez, vous n’aurez aucun sou». Et pour convaincre, il illustre ses propos par le fait que la majorité des propositions avancées par l’UGTA ont été satisfaites par le gouvernement. Sidi Saïd lance un appel pour «une solidarité mutuelle» pour amorcer la bataille «de l’industrialisation» et renforcer nos capacités en matière de production nationale «le seul levier qui mène vers l’émergence économique».

Pour Sidi Saïd, «la chute des prix du pétrole n’est pas un drame». «Toutes les personnes qui peuvent construire doivent travailler ensemble, il n’y a pas aujourd’hui de clivage entre le privé et public, il y a aujourd’hui l’entreprise algérienne».

Le secrétaire général du FLN Amar Saadani a, quant à lui, dénoncé encore une fois «la guerre économique qui vise certains pays dont l’Algérie». Il a affirmé qu’on est dans la deuxième phase du «printemps arabe» et les «pays qui n’ont pas pu être détruits militairement, les grandes puissances veulent les achever économiquement». «C’est un plan destructeur sur le plan économique qui vise la Russie, l’Iran, le Nigeria et l’Algérie». Il poursuit en accusant les Etats-Unis «d’avoir exercé des pressions sur ses alliés, producteurs de pétrole, pour provoquer une crise des prix du pétrole».

Mais, pour Saadani, les Algériens sont conscients et solidaires. «On est tous réunis aujourd’hui pour ce congrès de l’UGTA, presse, partis politiques, syndicats autonomes et publics et ministres pour dépasser cette contrainte économique et avorter ces plans destructeurs».

Pour l’expert Mebarek Malek Serrai, l’Algérie n’est pas en crise. «On est en début de crise, on ne sait comment ça va évoluer. Déjà hier, le pétrole a remonté un peu», a-t-il soutenu se voulant rassurant. Et d’affirmer qu’on ne peut parler aujourd’hui «d’austérité» mais de meilleure gestion et meilleure transparence, notamment dans la gestion des importations. «On a dépassé les 60 milliards de dollars d’importations, il faut arrêter ce massacre», a-t-il indiqué avant de prôner en urgence une «liste utile d’importation» qui ne sera plus financée par les banques.
Composante de la CEN, Syndicat de la police, SNMG

Composante de la CEN, Syndicat de la police, SNMG

Tout sur le XIIe congrès de l’UGTA



Une décision statutaire pour la création d’un syndicat de la police a été avalisée.
La commission exécutive nationale de l’UGTA sera composée de 187 membres dont 10 femmes et 10 retraités, ainsi qu’un représentant de l’émigration. C’est ce qu’a décidé la commission organique du 12e congrès réunie avant-hier à Alger. Les membres de cette commission ont également décidé, à la majorité, que les 25 secrétaires généraux des fédérations de secteur soient membres de droit au sein de la CEN au même titre que les autres membres élus à la base.
Cette décision n’a pas été du goût de nombreux syndicalistes qui ont contesté cette largesse accordée aux seuls SG des fédérations alors que les secrétaires généraux des Unions de wilaya et les membres de la commission exécutive sortants ont été obligés de passer par la base pour se présenter au congrès.
La commission a entériné officiellement la proposition faite par l’Union de wilaya de Tizi Ouzou pour la création d’un syndicat au sein des structures de la Police nationale.
Et ce n’est nullement une simple revendication ou recommandation, mais une décision statuaire contenue, désormais, dans l’avant-projet des nouveaux statuts adoptés lors de cette réunion, et qui va être entérinée, à coup sûr, aujourd’hui, selon une source proche du secrétariat. La commission a maintenu la proposition faite dans l’avant-projet consacrant une seule réunion de la CEN par an ainsi que de nombreuses dispositions consacrant la primauté du secrétariat à la CEN.
Sur le chapitre des recommandations, le congrès s’apprête à revendiquer un SNMG à 35 000 Da et l’allègement de l’IRG. Le rejet du nouveau code du travail n’est pas à l’ordre du jour puisque la commission s’est limitée seulement à “exprimer ses inquiétudes sur certaines dispositions du nouveau code du travail”. Sur la question de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC et la règle 49-51, la commission a soutenu les premières déclarations faites par Sidi-Saïd au sujet de ces deux points.
Par ailleurs, on a appris que le congrès sera présidé par l’actuel secrétaire chargé de l’organique, M. Hamrainia. Et selon certaines indiscrétions, il est fort probable qu’une femme sera élue au sein du secrétariat. On évoque le nom de l’actuelle secrétaire générale de l’Union de wilaya de Tlemcen.
On parle également du retour de Badreddine, ancien membre du secrétariat et ex-SG de la Fédération des pétroliers, qui continue de jouir de l’estime de nombreux syndicalistes de la base, mais aussi de Sidi-Saïd lui-même.
Nos sources indiquent que Abdelmadjid Sidi-Saïd, déjà élu par les congrès régionaux, sera plébiscité par les congressistes, mais les membres du secrétariat ne seront connus que quelques jours plus tard lors d’une réunion de la CEN qui sera dégagée aujourd’hui par le congrès.
M. T.

Une décision statutaire pour la création d’un syndicat de la police a été avalisée.

La commission exécutive nationale de l’UGTA sera composée de 187 membres dont 10 femmes et 10 retraités, ainsi qu’un représentant de l’émigration. C’est ce qu’a décidé la commission organique du 12e congrès réunie avant-hier à Alger. Les membres de cette commission ont également décidé, à la majorité, que les 25 secrétaires généraux des fédérations de secteur soient membres de droit au sein de la CEN au même titre que les autres membres élus à la base.
Cette décision n’a pas été du goût de nombreux syndicalistes qui ont contesté cette largesse accordée aux seuls SG des fédérations alors que les secrétaires généraux des Unions de wilaya et les membres de la commission exécutive sortants ont été obligés de passer par la base pour se présenter au congrès.
La commission a entériné officiellement la proposition faite par l’Union de wilaya de Tizi Ouzou pour la création d’un syndicat au sein des structures de la Police nationale.
Et ce n’est nullement une simple revendication ou recommandation, mais une décision statuaire contenue, désormais, dans l’avant-projet des nouveaux statuts adoptés lors de cette réunion, et qui va être entérinée, à coup sûr, aujourd’hui, selon une source proche du secrétariat. La commission a maintenu la proposition faite dans l’avant-projet consacrant une seule réunion de la CEN par an ainsi que de nombreuses dispositions consacrant la primauté du secrétariat à la CEN.
Sur le chapitre des recommandations, le congrès s’apprête à revendiquer un SNMG à 35 000 Da et l’allègement de l’IRG. Le rejet du nouveau code du travail n’est pas à l’ordre du jour puisque la commission s’est limitée seulement à “exprimer ses inquiétudes sur certaines dispositions du nouveau code du travail”. Sur la question de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC et la règle 49-51, la commission a soutenu les premières déclarations faites par Sidi-Saïd au sujet de ces deux points.
Par ailleurs, on a appris que le congrès sera présidé par l’actuel secrétaire chargé de l’organique, M. Hamrainia. Et selon certaines indiscrétions, il est fort probable qu’une femme sera élue au sein du secrétariat. On évoque le nom de l’actuelle secrétaire générale de l’Union de wilaya de Tlemcen.
On parle également du retour de Badreddine, ancien membre du secrétariat et ex-SG de la Fédération des pétroliers, qui continue de jouir de l’estime de nombreux syndicalistes de la base, mais aussi de Sidi-Saïd lui-même.
Nos sources indiquent que Abdelmadjid Sidi-Saïd, déjà élu par les congrès régionaux, sera plébiscité par les congressistes, mais les membres du secrétariat ne seront connus que quelques jours plus tard lors d’une réunion de la CEN qui sera dégagée aujourd’hui par le congrès. liberté


UGTA : Un 12e congrès sous haute pression

par Yazid Alilat le quotidien d’Oran



Il n’y aura pas de surprises, ni de changement au 12e congrès de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).

L’actuel Secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd, en poste depuis l’assassinat de Benhamouda en 1997, est déjà assuré d’être réélu pour un mandat de 4 ans. Dès lors, les travaux de ce congrès prévu les 4, 5 et 6 janvier prochain ne vont pas se focaliser sur l’élection d’un nouveau SG. Le SG sortant Sidi Saïd a été en fait plébiscité lors des quatre congrès régionaux Est, Ouest, Sud et Centre, qui lui ont apporté un soutien unanime pour sa reconduction. Il succédera à lui-même, puisque, en même temps, il n’y a pas eu de postulant à ce poste. Dans une instruction adressée aux syndicalistes, datée de septembre dernier, en prévision de ce 12e congrès, le SG de la centrale syndicale veut que ces assises soient ‘’le reflet de notre base syndicale, de l’adhésion des travailleuses et travailleurs à l’UGTA, de leur confiance en notre organisation, qui œuvre pour leurs intérêts moraux et matériels »». ‘’Notre congrès doit rassembler les syndicalistes représentant tous les secteurs d’activité du secteur économique et de la Fonction publique », indique-t-il, avant d’appeler les syndicalistes à ‘’une représentativité plurielle et multiple ». Pour autant, ce 12e congrès va se tenir alors que grossit la dissidence et le rang des opposants. Déjà au mois d’août dernier, le Comité national de réappropriation et de sauvegarde (CNRS) de l’UGTA, un comité mis en place par l’ancien SG du syndical des Douanes, Ahmed Badaoui, avait, dans un communiqué, dénoncé la réunion du comité national chargé de la préparation de ce congrès. Pour lui, cette réunion, à laquelle avait assisté le SG de l’UGTA, ‘’a délesté la commission exécutive nationale issue du 11e congrès national de ses prérogatives ». Ces coups de semonce de l’opposition contre le SG de l’UGTA ne vont pas cependant affecter l’organisation du congrès, puisque l’actuelle direction du syndicat avait indiqué que les préparatifs du 12e congrès se poursuivaient ‘’dans la sérénité ».

12E CONGRES : L’OPPOSITION EN FORCE

A quelques jours de la tenue d’un 12e congrès de la centrale syndicale qui devrait reconduire Sidi Saïd à la tête de l’organisation, l’opposition a publié un communiqué au vitriol contre le ‘’patron » de l’UGTA. ‘’Malgré toutes les tentatives de renouveau, d’émancipation et de libération post-indépendance (…), pour extirper cette organisation du tumulte des luttes politiques partisanes, la situation ne cesse d’empirer », estime dans ce communiqué le CNRS, pour qui ‘’le summum de l’inféodation, de la soumission la plus basse et de la trahison la plus abjecte a été atteint (après le lâche assassinat d’Abdelhak Benhamouda) avec l’intronisation de l’actuel secrétaire général à la tête de l’organisation. » Le CNRS poursuit: ‘’aujourd’hui, quel bilan et quels enseignements faudrait-il tirer de dix-sept années d’immobilisme, de collaborationnisme, de gabegies, de gestion autoritaire et de règne absolu ? ». Le comité, dirigé par Ahmed Badaoui, a même organisé lundi un sit-in devant le siège de l’UGTA à Alger. Opposés à Sidi Saïd, les membres du CNRS qui, disent-ils, veulent ‘’restituer l’UGTA aux travailleurs », veulent empêcher la tenue de ce congrès, à défaut le dénoncer, car étant ‘’préfabriqué », ‘’anti-statutaire » et ‘’non réglementaire ». Dans le même communiqué, les membres du comité déplorent ‘’la déliquescence » et la ‘’médiocrité » dans lesquelles se trouve actuellement l’UGTA. Enfin, l’opposition exige un bilan du secrétariat national sortant de l’UGTA. Bref, le 12e congrès de l’UGTA, s’il est globalement acquis à une reconduction de l’actuel SG et ses instances dirigeantes, va se tenir dans un climat explosif. Les membres de l’opposition n’étant pas statutairement exclus d’y participer.


Le secrétariat national élu le 25 janvier

Travaux du congrès de l’UGTA hier à l’hôtel El-Aurassi.

C’est finalement le mode élection qui prévaudra dans la désignation des membres du secrétariat national de l’UGTA, dont le secrétaire général sortant a été reconduit pour 5 autres années par le plébiscite du congrès.
Rendez-vous est déjà fixé à la nouvelle Commission exécutive nationale (CEN) pour les 25 et 26 janvier afin d’élire le secrétariat national où ne siégera pas le vétéran des secrétaires nationaux, en l’occurrence Abdelkader Malki.
C’est lui-même qui nous a fait part, hier, de sa décision de ne pas postuler à nouveau à une responsabilité à l’instance de direction de la Centrale syndicale. Sa qualité de sénateur s’inscrivait en faux contre la loi sur l’incompatibilité du mandat parlementaire, laquelle interdit le cumul, pour le parlementaire, de mandats électifs. Hormis donc le départ du vétéran, le secrétariat national gardera, pour l’essentiel, l’ossature qu’on lui a connue durant le mandat sortant.
Ce qui est sûr également, c’est que, contrairement au XIe congrès de mars 2008 où la CEN a échappé au contrôle de Sidi-Saïd, il ne risque pas d’y avoir des listes en concurrence. Le congrès de l’UGTA a lieu réellement bien avant la convocation des assises d’El-Aurassi, lesquelles ne sont en fait qu’une formalité. La messe ayant été dite depuis avant-hier, dès la cérémonie d’ouverture, le congrès de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le douzième du genre, ne pouvait donc qu’être marqué hier, au second jour des travaux, par le rythme nonchalant des entreprises sans enjeu. Le seul fait notable, au niveau organique, a confirmé le parachèvement du pourvoi de la Commission exécutive nationale (CEN) en représentants de trois catégories spécifiques disposant de quotas à part, en l’occurrence les retraités, les femmes et l’émigration. Les délégués des retraités et des femmes ont élu 5 représentants pour chaque catégorie à l’instance exécutive. Les délégués de l’émigration ont désigné, eux, leur seul représentant.
Cette élection a permis de compléter la liste des 151 membres de la CEN élus déjà lors des congrès régionaux. Cela tout en sachant que les secrétaires généraux de fédération, au nombre de 25, sont des membres de plein droit de la CEN, laquelle compte au total 187 membres. Avec cette mini-élection, Abdelmadjid Sidi-Saïd aura réussi sans coup férir le nouvel échafaudage organique de son organisation. Dans les salles annexes à la plénière du congrès durant l’entracte de la matinée, ce dernier cachait mal néanmoins son agacement devant certaines questions de journalistes, notamment celle relative au fameux 87 bis. “L’article est bel et bien abrogé. C’est contenu dans la loi de finances 2015. Le mécanisme d’application de cette décision prise par le président Bouteflika interviendra au cours des mois prochains. Ce que je sais, c’est que pour la Fonction publique, elle concernera 1,2 million de salariés, les catégories 1 jusqu’à 8.”
Le patron de l’UGTA a tout fait pour convaincre et ainsi marquer déjà sa solidarité active avec le plan d’austérité du gouvernement, auquel il est lié par le pacte économique et social de croissance, de consommer national. Il a confirmé, à cet effet, la réactivation durant 2015 du crédit à la consommation… juste pour le produit national.

S.A.I.

C’est finalement le mode élection qui prévaudra dans la désignation des membres du secrétariat national de l’UGTA, dont le secrétaire général sortant a été reconduit pour 5 autres années par le plébiscite du congrès.
Rendez-vous est déjà fixé à la nouvelle Commission exécutive nationale (CEN) pour les 25 et 26 janvier afin d’élire le secrétariat national où ne siégera pas le vétéran des secrétaires nationaux, en l’occurrence Abdelkader Malki.
C’est lui-même qui nous a fait part, hier, de sa décision de ne pas postuler à nouveau à une responsabilité à l’instance de direction de la Centrale syndicale. Sa qualité de sénateur s’inscrivait en faux contre la loi sur l’incompatibilité du mandat parlementaire, laquelle interdit le cumul, pour le parlementaire, de mandats électifs. Hormis donc le départ du vétéran, le secrétariat national gardera, pour l’essentiel, l’ossature qu’on lui a connue durant le mandat sortant.
Ce qui est sûr également, c’est que, contrairement au XIe congrès de mars 2008 où la CEN a échappé au contrôle de Sidi-Saïd, il ne risque pas d’y avoir des listes en concurrence. Le congrès de l’UGTA a lieu réellement bien avant la convocation des assises d’El-Aurassi, lesquelles ne sont en fait qu’une formalité. La messe ayant été dite depuis avant-hier, dès la cérémonie d’ouverture, le congrès de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le douzième du genre, ne pouvait donc qu’être marqué hier, au second jour des travaux, par le rythme nonchalant des entreprises sans enjeu. Le seul fait notable, au niveau organique, a confirmé le parachèvement du pourvoi de la Commission exécutive nationale (CEN) en représentants de trois catégories spécifiques disposant de quotas à part, en l’occurrence les retraités, les femmes et l’émigration. Les délégués des retraités et des femmes ont élu 5 représentants pour chaque catégorie à l’instance exécutive. Les délégués de l’émigration ont désigné, eux, leur seul représentant.
Cette élection a permis de compléter la liste des 151 membres de la CEN élus déjà lors des congrès régionaux. Cela tout en sachant que les secrétaires généraux de fédération, au nombre de 25, sont des membres de plein droit de la CEN, laquelle compte au total 187 membres. Avec cette mini-élection, Abdelmadjid Sidi-Saïd aura réussi sans coup férir le nouvel échafaudage organique de son organisation. Dans les salles annexes à la plénière du congrès durant l’entracte de la matinée, ce dernier cachait mal néanmoins son agacement devant certaines questions de journalistes, notamment celle relative au fameux 87 bis. “L’article est bel et bien abrogé. C’est contenu dans la loi de finances 2015. Le mécanisme d’application de cette décision prise par le président Bouteflika interviendra au cours des mois prochains. Ce que je sais, c’est que pour la Fonction publique, elle concernera 1,2 million de salariés, les catégories 1 jusqu’à 8.”
Le patron de l’UGTA a tout fait pour convaincre et ainsi marquer déjà sa solidarité active avec le plan d’austérité du gouvernement, auquel il est lié par le pacte économique et social de croissance, de consommer national. Il a confirmé, à cet effet, la réactivation durant 2015 du crédit à la consommation… juste pour le produit national.

Abrogation de l’article 87 bis : Cafouillage autour des augmentations de salaires

par El-Houari Dilmi le quotidien d’Oran



« La réévaluation des salaires, générée par l’abrogation de l’article 87 bis, de la loi 90-11 relative aux relations de travail, sera effective dès la fin de ce mois de janvier, ou début février au plus tard » a indiqué hier, sur les ondes de la Chaîne 1 le secrétaire national chargé des conflits à l’UGTA, M. Achour Telli.

« Toutes les dispositions ont été prises au niveau des ministères (Finances et Travail) et la direction générale de la Fonction publique pour le versement des augmentations de salaire, générées par l’abrogation de l’article 87 bis, à la fin de ce mois de janvier, ou février au plus tard, avec un effet rétroactif depuis le 1er janvier 2015 » a insisté l’invité de la radio, ajoutant que ces réévaluations salariales « seront de niveaux différents en fonction des primes et indemnités, liées à chaque poste et chaque catégorie socio-professionnelle ».

Pour sa part Sidi Saïd, cité hier par l’APS, a précisé que l’augmentation des salaires induite par l’abrogation de l’article 87 bis «prendra effet à partir de janvier 2015, comme décidé», «seulement, c’est la technicité de son application qui nécessite encore du temps».

L’application des nouvelles dispositions, générées par l’abrogation de l’article 87 bis, au titre de la nouvelle loi des Finances, « sera étendue au secteur économique dans une deuxième étape, après la fin des négociations avec les partenaires sociaux, et la nouvelle définition du salaire national minimum garanti (SNMG) » a encore expliqué Achour Telli, selon lequel « l’abrogation de cet article est ; en réalité, une refonte graduelle et par étape, à partir du 1er janvier 2015, de la grille salariale en Algérie, laquelle va amener à ouvrir d’autres chantiers de négociation de conventions de branches et d’entreprises » a-t-il souligné. « Le secteur privé est également concerné par cette nouvelle mesure, liée au nouveau salaire national minimum garanti » a encore indiqué Achour Telli, ajoutant qu’après l’abrogation du 87 bis, « les 18.000 dinars seront désormais considérés comme les plus bas salaires à verser à un travailleur, une décision qui ne manquera pas d’influer sur ceux moyens et supérieurs et qui obligera, dans une seconde étape, à revoir la cohésion de la grille nationale des salaires » a-t-il souligné.

La décision de réévaluer progressivement les bas salaires « va nécessiter, sur une période de trois années, une enveloppe d’environ 30 milliards de dollars » Pour le 87 bis abrogé, le SNMG comprend le salaire de base, les indemnités et primes de toute nature, à l’exclusion des indemnités versées au titre de remboursement de frais engagés par le travailleur, « ce que l’UGTA a de tout temps contesté pour revendiquer un autre mode de détermination du SNMG en l’expurgeant du système indemnitaire et son indexation au pouvoir d’achat » dira le secrétaire national chargé des conflits d l’UGTA, non sans rappeler que toutes les dispositions ont été prises au titre de la loi de Finances 2015. Se félicitant du « courage du chef de l’État, qui s’est personnellement engagé dans ce chantier, et l’engagement du gouvernement à améliorer des conditions socio-professionnelles des travailleurs », Achour Telli expliquera que le nouveau SNMG « aura des répercussions directes sur le pouvoir d’achat des travailleurs, et par conséquent sur l’économie nationale et son taux de croissance ».

Abordant le 12e Congrès en cours de l’UGTA, dont les travaux ont été entamés dimanche matin à l’hôtel «Aurassi» à Alger, et qui a vu la reconduction de Abdelmadjid Sidi Saïd pour un nouveau mandat, le secrétaire national chargé des conflits à La Centrale syndicale, a expliqué que « les efforts de l’organisation des travailleurs sera axé, durant le prochain mandat, sur la protection de l’économie nationale et les mutations induites par la situation actuelle au plan national et international, en application des orientations du chef de l’Etat, notamment celles liées à la réduction des importations et la promotion de la production nationale » a-t-il indiqué, au micro de la Chaîne 1.


Gestion des œuvres sociales de l’éducation nationale

Nouria Benghebrit calme le jeu


Les retards accumulés dans le domaine de la réalisation des établissements scolaires à Chlef seront rattrapés d’ici à trois années au plus tard.
Madame Nouria Benghebrit, ministre de l’Éducation nationale, a fait savoir, en marge de la visite de travail et d’inspection qu’elle a effectuée lundi dans la wilaya de Chlef, que ce qui se dit actuellement à propos de la situation que traverse la commission des œuvres sociales ne lui fait aucunement peur.
Selon elle, l’Algérie a beaucoup d’organes de contrôle “qui sont parfaitement à la hauteur d’assumer comme il se doit leur tâche”.
“Je n’ai jamais douté de cette commission, bien que le changement qui doit être opéré en son sein soit obligatoire, comme le souhaitent nombre de ses membres, notamment à propos du mode de gestion qu’il faut entreprendre. Les membres de la commission en question travaillent d’arrache-pied et les consultations déjà engagées afin d’aboutir aux résultats escomptés vont également bon train”, a-t-elle indiqué.
Pour la ministre, les 3% de la masse salariale de l’ensemble des travailleurs du secteur de l’éducation aboutissent dans les caisses des œuvres sociales, et “cela exige donc une gestion saine, parfaite et rigoureuse”.
Elle a fait part, à ce propos, “de consultations entreprises entre les concernés afin d’adopter une forme de gestion centralisée ou décentralisée”, tout en promettant qu’à l’issue de celles-ci (les recommandations), “nous allons respecter les avis de chacun”.
En inspectant de nombreux établissements scolaires réalisés en préfabriqué au lendemain du séisme du 10 octobre 1980 et qui font actuellement l’objet d’un remplacement par de nouvelles constructions en dur dans la commune de Chlef, la ministre a remarqué que la transformation en question n’a pas été faite d’une manière typologique et conformément aux données réelles du terrain.
Devant l’ensemble des responsables de son secteur et en présence des autorités civiles et militaires de la wilaya, Nouria Benghebrit a expliqué, toujours dans le même contexte, que “le remplacement du préfabriqué doit impérativement être identique à celui de la nouvelle réalisation en dur. C’est-à-dire que le nombre des nouvelles salles de cours doit être similaire à celui de l’ancienne bâtisse. Si, aujourd’hui, certains établissements accusent une surcharge d’élèves dans leurs classes, c’est tout simplement parce que le nombre de salles est réduit par rapport aux précédents. Il faut donc prendre en considération les spécificités propres à votre wilaya lors de chacune des réalisations en matière d’infrastructures scolaires. Néanmoins, les retards accumulés dans le domaine de la réalisation des établissements scolaires à Chlef seront rattrapés d’ici à trois années au plus tard”.
Le volet relatif à la réécriture des programmes scolaires a également été évoqué par Mme Benghebrit qui a indiqué, à ce propos, que cela mènera le secteur à la réactualisation et surtout à la professionnalisation et à l’amélioration de la qualité dans le domaine de la formation à tous les niveaux.
Soulignons, enfin, qu’à chacune de ses haltes, notamment à Chlef, à haï El-Moussalaha, à haï Radar, à haï Charra, à haï Chegga où elle a inauguré un nouveau CEM, et à haï Bensouna, la ministre a beaucoup insisté sur la nécessité absolue de travailler en parfaite coordination avec le secteur de la jeunesse et des sports pour ce qui est de la réalisation des infrastructures sportives à l’intérieur des établissements scolaires.

Les retards accumulés dans le domaine de la réalisation des établissements scolaires à Chlef seront rattrapés d’ici à trois années au plus tard.
Madame Nouria Benghebrit, ministre de l’Éducation nationale, a fait savoir, en marge de la visite de travail et d’inspection qu’elle a effectuée lundi dans la wilaya de Chlef, que ce qui se dit actuellement à propos de la situation que traverse la commission des œuvres sociales ne lui fait aucunement peur.
Selon elle, l’Algérie a beaucoup d’organes de contrôle “qui sont parfaitement à la hauteur d’assumer comme il se doit leur tâche”.
“Je n’ai jamais douté de cette commission, bien que le changement qui doit être opéré en son sein soit obligatoire, comme le souhaitent nombre de ses membres, notamment à propos du mode de gestion qu’il faut entreprendre. Les membres de la commission en question travaillent d’arrache-pied et les consultations déjà engagées afin d’aboutir aux résultats escomptés vont également bon train”, a-t-elle indiqué.
Pour la ministre, les 3% de la masse salariale de l’ensemble des travailleurs du secteur de l’éducation aboutissent dans les caisses des œuvres sociales, et “cela exige donc une gestion saine, parfaite et rigoureuse”.
Elle a fait part, à ce propos, “de consultations entreprises entre les concernés afin d’adopter une forme de gestion centralisée ou décentralisée”, tout en promettant qu’à l’issue de celles-ci (les recommandations), “nous allons respecter les avis de chacun”.
En inspectant de nombreux établissements scolaires réalisés en préfabriqué au lendemain du séisme du 10 octobre 1980 et qui font actuellement l’objet d’un remplacement par de nouvelles constructions en dur dans la commune de Chlef, la ministre a remarqué que la transformation en question n’a pas été faite d’une manière typologique et conformément aux données réelles du terrain.
Devant l’ensemble des responsables de son secteur et en présence des autorités civiles et militaires de la wilaya, Nouria Benghebrit a expliqué, toujours dans le même contexte, que “le remplacement du préfabriqué doit impérativement être identique à celui de la nouvelle réalisation en dur. C’est-à-dire que le nombre des nouvelles salles de cours doit être similaire à celui de l’ancienne bâtisse. Si, aujourd’hui, certains établissements accusent une surcharge d’élèves dans leurs classes, c’est tout simplement parce que le nombre de salles est réduit par rapport aux précédents. Il faut donc prendre en considération les spécificités propres à votre wilaya lors de chacune des réalisations en matière d’infrastructures scolaires. Néanmoins, les retards accumulés dans le domaine de la réalisation des établissements scolaires à Chlef seront rattrapés d’ici à trois années au plus tard”.
Le volet relatif à la réécriture des programmes scolaires a également été évoqué par Mme Benghebrit qui a indiqué, à ce propos, que cela mènera le secteur à la réactualisation et surtout à la professionnalisation et à l’amélioration de la qualité dans le domaine de la formation à tous les niveaux.
Soulignons, enfin, qu’à chacune de ses haltes, notamment à Chlef, à haï El-Moussalaha, à haï Radar, à haï Charra, à haï Chegga où elle a inauguré un nouveau CEM, et à haï Bensouna, la ministre a beaucoup insisté sur la nécessité absolue de travailler en parfaite coordination avec le secteur de la jeunesse et des sports pour ce qui est de la réalisation des infrastructures sportives à l’intérieur des établissements scolaires.

liberté A.C.

Grève annoncée des postiers : soutien du syndicat de Sonelgaz

2. janvier Algérie patriotique

Précédente grève des travailleurs d’Algérie Poste. Sid-Ali/New Press
Le Syndicat national des travailleurs de l’électricité et du gaz (Snateg) apporte son soutien aux travailleurs d’Algérie Poste qui ont décidé d’entamer, sous la bannière de la Coordination nationale des travailleurs de la poste, une grève ouverte «à partir du 10 janvier 2015 jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications». Le Snateg estime nécessaire ce ralliement à la cause syndicale et son rejet de toutes les tentatives de contrer l’activité de défense des droits des travailleurs. Au nom de «la solidarité syndicale», les représentants des travailleurs de l’électricité et du gaz s’élèvent contre le non-respect de la dignité des travailleurs de la poste et soutiennent leurs revendications en vue de l’amélioration de leurs conditions de travail. Le Snateg se dit par ailleurs très préoccupé par la situation socioprofessionnelle des travailleurs de la poste et les dépassements et obstacles auxquels ils font face, et s’élève contre toute atteinte aux droits des travailleurs de la poste. «Votre combat est le nôtre», écrit le syndicat dans une correspondance de solidarité envoyée à la Coordination nationale des travailleurs de la poste. Il est à rappeler que les travailleurs de la poste ont décidé de se mettre en grève illimitée dès la semaine prochaine, estimant que les revendications transmises à la tutelle depuis quelques années déjà n’ont aucunement été satisfaites et exigent notamment l’ouverture d’une enquête sur la gestion de l’entreprise et des ressources humaines depuis 2003, et celle de la mutuelle et des œuvres sociales des travailleurs. En plus des revendications salariales et de versement de primes dont la rémunération des heures supplémentaires durant le Ramadhan, le travail du soir, et l’augmentation de la prime de rendement individuel et collectif, les postiers demandent «la fermeture des bureaux de poste les samedis» et réclament «un système de permanence durant cinq jours de la semaine au lieu de six jours ouvrables actuellement». Les travailleurs de la poste demandent aussi l’annulation de toutes les décisions arbitraires qui ont affecté un groupe de travailleurs en raison de leurs activités syndicales, ainsi que l’application des décisions de justice rendues en faveur des travailleurs et l’annulation des mesures disciplinaires subies par les postiers qui revendiquent le droit au libre exercice de l’action syndicale comme autorisé par la Constitution et la loi.
Meriem Sassi


Projet de loi sur les assurances sociales

Élargissement de la couverture sociale aux travailleurs affectés à l’étranger

La Sécurité sociale est basée sur deux principes incontournables : la solidarité et l’équité.
Longtemps exclus de la Sécurité sociale, les parlementaires (élus ou désignés), représentant la communauté nationale et des fonctionnaires (diplomates et agents consulaires), affectés à l’étranger, doivent désormais compter sur le projet de loi sur les assurances sociales.
Ce dernier prévoit en effet, de satisfaire la revendication de cette frange d’Algériens pour bénéficier d’une couverture. Présenté hier par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi, devant les membres du Conseil de la nation, le texte se fixe comme principal objectif “l’amélioration des prestations de la Sécurité sociale et l’élargissement du champ de couverture sociale aux catégories d’assurés sociaux en Algérie et à ceux qui effectuent des missions ou bénéficient de formation à l’étranger”. À travers l’amendement de l’article 84 de la loi, il sera question, explique le ministre, d’adapter les règles du système national de sécurité sociale avec les nouvelles donnes enregistrées en matière législative.
La loi 02-12 du 12 janvier 2012 fixant les cas d’incompatibilité avec le mandat parlementaire, empêchait jusque-là les membres du Parlement, d’exercer d’autres fonctions, durant leur mandat, ni de s’affilier au système de sécurité du pays de résidence. Interrogé à l’issue de sa présentation du projet de loi sur les assurances sociales, M. El-Ghazi soulignera en effet, que ce dernier est conçu pour “combler un vide juridique” qui empêchait et les parlementaires représentant la communauté algérienne à l’étranger et les fonctionnaires de l’État, (diplomates et agents consulaires), de s’affilier à la sécurité sociale dans leur pays de résidence.
Le ministre rappelle en outre que la Sécurité sociale est basée sur deux principes incontournables, à savoir la solidarité et l’équité. Comment la couverture sociale de ces Algériens deviendrait-elle possible même à l’étranger ? Le ministre rappellera que des accords existaient déjà entre l’Algérie, la France et la Belgique, précisant que “chaque année il y a une confrontation des comptes entre l’Algérie et la France et que nous sommes excédentaires par rapport à la France (dans ce domaine)”. M. El-Ghazi a souligné, à ce titre, qu’il existe à présent quelque 130 000 pensionnés ayant exercé en France, qui sont couverts socialement en Algérie.
Toujours en vue de permettre la couverture sociale des élus et des fonctionnaires nationaux à l’étranger, le ministre a indiqué que l’Algérie prévoit la signature d’autres accords avec plusieurs pays dont l’Allemagne, la Turquie, l’Espagne et le Portugal.

La Sécurité sociale est basée sur deux principes incontournables : la solidarité et l’équité.
Longtemps exclus de la Sécurité sociale, les parlementaires (élus ou désignés), représentant la communauté nationale et des fonctionnaires (diplomates et agents consulaires), affectés à l’étranger, doivent désormais compter sur le projet de loi sur les assurances sociales.
Ce dernier prévoit en effet, de satisfaire la revendication de cette frange d’Algériens pour bénéficier d’une couverture. Présenté hier par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi, devant les membres du Conseil de la nation, le texte se fixe comme principal objectif “l’amélioration des prestations de la Sécurité sociale et l’élargissement du champ de couverture sociale aux catégories d’assurés sociaux en Algérie et à ceux qui effectuent des missions ou bénéficient de formation à l’étranger”. À travers l’amendement de l’article 84 de la loi, il sera question, explique le ministre, d’adapter les règles du système national de sécurité sociale avec les nouvelles donnes enregistrées en matière législative.
La loi 02-12 du 12 janvier 2012 fixant les cas d’incompatibilité avec le mandat parlementaire, empêchait jusque-là les membres du Parlement, d’exercer d’autres fonctions, durant leur mandat, ni de s’affilier au système de sécurité du pays de résidence. Interrogé à l’issue de sa présentation du projet de loi sur les assurances sociales, M. El-Ghazi soulignera en effet, que ce dernier est conçu pour “combler un vide juridique” qui empêchait et les parlementaires représentant la communauté algérienne à l’étranger et les fonctionnaires de l’État, (diplomates et agents consulaires), de s’affilier à la sécurité sociale dans leur pays de résidence.
Le ministre rappelle en outre que la Sécurité sociale est basée sur deux principes incontournables, à savoir la solidarité et l’équité. Comment la couverture sociale de ces Algériens deviendrait-elle possible même à l’étranger ? Le ministre rappellera que des accords existaient déjà entre l’Algérie, la France et la Belgique, précisant que “chaque année il y a une confrontation des comptes entre l’Algérie et la France et que nous sommes excédentaires par rapport à la France (dans ce domaine)”. M. El-Ghazi a souligné, à ce titre, qu’il existe à présent quelque 130 000 pensionnés ayant exercé en France, qui sont couverts socialement en Algérie.
Toujours en vue de permettre la couverture sociale des élus et des fonctionnaires nationaux à l’étranger, le ministre a indiqué que l’Algérie prévoit la signature d’autres accords avec plusieurs pays dont l’Allemagne, la Turquie, l’Espagne et le Portugal.

liberté F.A.


Secteur de la solidarité nationale
Le ministère dénonce les déclarations du Snapap



Sans trop tarder, le ministère de la Solidarité nationale a réagi à l’appel du Syndicat national des personnels de l’administration publique (Snapap) pour la tenue d’un sit-in qui devait avoir lieu mardi devant le siège de la tutelle à Birkhadem (Alger).
Le ministère a, par la voix de son inspecteur général, Benali Djaballah, estimé que les déclarations du Snapap, formulées dans un communiqué dans lequel il avait accusé le ministère de faire de la répression à son encontre et de fermer les portes au dialogue, sont infondées.
En effet, le représentant de la tutelle s’est interrogé sur la décision du syndicat d’appeler à une action de protestation, alors que 97% des revendications soulevées par les travailleurs de ce secteur ont été prises en charge.
Et de rappeler que la commission de dialogue installée en mai 2013 par la première responsable du secteur a tenu plusieurs rencontres avec le partenaire social (Union nationale des travailleurs algériens (UGTA) et Union nationale des fonctionnaires du secteur de la solidarité nationale où des solutions ont été apportées à 97% à leurs revendications.
Parmi les points satisfaits, il évoque le problème des contractuels, où 50% des employés exerçant selon un rythme de travail partiel (cinq heures sur 24) sont passés au mode de travail complet (huit heures sur 24 h).
Ainsi, sur les 8000 contractuels, 4400 ont bénéficié de cet avantage réclamé depuis sept ans. Il en est de même pour les dossiers de classification des établissements et de la promotion des cadres du secteur.
Il est question, dans ce sens, d’établir un décret exécutif dans les prochains jours portant sur la reclassification de ses structures avec l’évolution de carrière de leurs responsables. Il en est de même pour les fonctionnaires dont le statut est en voie de disparition.
Enfin, il est a souligné qu’un nouveau syndicat qui représentera les quelques 20 000 fonctionnaires du secteur sera installé suite à la dissolution de l’Union nationale des travailleurs du secteur affiliée au Snapap.
Une dissolution intervenue suite à la demande du Snapap portant sur la filiation de l’Union à l’Agence de développement social (ADS) et à l’Agence de gestion de micro-crédits (Angem). Ce qui a été rejeté, car cette demande ne répond pas au règlement du statut particulier des deux agences.
le temps d’Algérie Karima Adjemout

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