Luttes des travailleurs

Echos des luttes des travailleurs N° 76

L’avant-projet du code du travail transmis aux partenaires sociaux

l’expression 08 Mai 2016


Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi a réaffirmé dimanche à Alger que l’avant-projet du code du travail a été transmis aux partenaires sociaux pour enrichissement. « Le ministère a soumis le Code du travail aux partenaires sociaux, et nous sommes appelés à nous rencontrer pour en discuter et faire le point », a déclaré M. El Ghazi dans son exposé devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale populaire (APN), dans le cadre de l’examen du projet de loi portant règlement budgétaire 2013. Sans donner plus de détails sur le contenu de l’avant-projet de loi, le ministre a précisé que « le Code du travail donnera à l’Algérie une santé politique et sociale importante ».


Tidjani Hassen Heddam, DG de la CNR
« La revalorisation de 5% des pensions et retraites applicable à partir de mai »

le 20 mai 2015
Le DG de la CNR a tenu à rassurer. La CNR ne fait face à aucun problème, malgré le nombre de départs à la retraite avant l’âge, les revalorisations successives des salaires…
Le DG de la Caisse nationale des retraites (CNR), Tidjani Hassen Heddam, a déclaré, hier, au forum d’El Moudjahid que la Caisse tend à « améliorer ses prestations pour ses retraités et à diversifier ses moyens de paiement », comme l’atteste la dernière convention signée avec la BDL. Les retraités peuvent ainsi opter pour le paiement de leur pension « pour le canal de leur choix, soit la poste, soit la banque », dira Heddam. La CNR a fait signer à la BDL un cahier des charges avec des obligations dont la question de la rapidité. « Nous avons lancé un appel à toutes les banques et certaines ont répondu mais c’est la BDL qui a finalement été retenue », selon des critères stricts en ayant été « le mieux-disant et le meilleur disant », a expliqué le DG de la CNR.
C’est à partir d’un sondage mené par la CNR, qui a montré que « 20% étaient pour cette diversification bancaire », que la décision a été prise, explique le premier responsable de la Caisse des retraites. Ce dernier a fait part de tout un programme d’accueil et d’orientation des retraités et de les servir aussi puisque « des assistantes sociales sont envoyées par la CNR pour assister les personnes de troisième âge et les grabataires », dans toutes prestations liées au secteur du travail et des affaires sociales, à l’image de a Casnos, du contrôle médical, de la carte Chifa. 180 centres d’accueil et d’orientation ont été ouverts par la CNR pour se rapprocher davantage des retraités.
Autre action en cours : comment réduire encore les délais de traitement et de liquidation des dossiers de retraite. « Même cette opération ne « dépasse pas, en fait, aujourd’hui les 30 jours », selon le DG de la CNR qui situe les difficultés dans la « reconstitution de carrière des retraités. »
Pour Heddam, la CNR « se porte bien financièrement et ne connaît point de déséquilibres ». Elle fait face à ses engagements vis-à-vis des 2,6 millions de retraités et à qui une enveloppe de 77 milliards de dinars par mois leur est consacrée, en comptant la dernière revalorisation de 5% intervenue en mai dernier. Celle-ci, « avec l’accord du ministre du Travail, prendra effet à compter du mois de mai », a déclaré Heddam
Le DG de la CNR a tenu à rassurer. La CNR ne fait face à aucun problème, malgré le nombre de départs à la retraite avant l’âge, les revalorisations successives des salaires, etc. « Nous sommes garants de sa pérennité », rappelant la décision « stratégique », dit-il, du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de mettre en place un Fonds de soutien des retraites qui est alimenté par une partie de la fiscalité pétrolière. Preuve de la solidité des équilibres financiers de la Caisse, son DG affirme que « nous n’y avons jamais eu recours pour le moment ».
Le premier responsable de la CNR a également rappelé que le système de retraite de l’Algérie, issu de la loi de 1983, est plus avantageux par rapport à beaucoup de pays, par la limite de l’âge de départ à la retraite (60 ans contre 65 ans ailleurs), le calcul des indemnités qui se fait sur la base des cinq meilleurs salaires du travailleur (contre trois et 25 mois et parfois toute la carrière dans d’autres régimes), le taux de liquidation (80% du salaire contre 75% ailleurs), etc.
Ainsi, le niveau de retraite le plus bas, qui est indexé sur les deux tiers du SNMG comme référence, est de 15.000 DA mois. Sur la question de l’impact de la suppression de l’article 87 bis, le DG de la CNR a déclaré que cette mesure « ne touchera que les futurs retraités ». Enfin, le responsable de la CNR a réfuté l’idée que les années passées au service national soient exclues du décompte. Elles sont considérées comme « années d’activité », selon la loi, et sont intégrées automatiquement, dit-il, lorsque le travailleur exprime son souhait de partir à la retraite une fois ayant atteint l’âge de 60 ans.
K. Daghefli Horizon


Tout plaide pour une solution acceptable:
Vers la fin de la grève des cheminots ?

par Abdelkrim Zerzouri le quotidien d’Oran


Hormis quelques trains lancés sur le rail, pour assurer un service minimum, notamment sur les lignes de la banlieue d’Alger, le trafic ferroviaire était toujours paralysé, hier vendredi, au 6e jour de la grève des conducteurs de train (entamée le dimanche 8 mai). Des tentatives d’actionner des trains, sous la conduite des cadres (ayant grade CTRA), ont été avortées lorsque des grévistes se sont installés sur le rail, bloquant toute circulation de trains sur la voie ferroviaire. Et l’horizon reste encore sombre malgré les initiatives de dialogue engagées par la direction générale et la centrale syndicale UGTA, qui s’est finalement penchée sur ce conflit dont les développements mènent, chaque jour un peu plus, vers le pourrissement. De sources syndicales, on a appris que les membres de la Coordination nationale des tractionnaires se sont réunis, avant-hier, au siège de la centrale syndicale avec le responsable de l’organique, pour discuter des revendications des mécaniciens et, surtout, de la représentativité syndicale de cette catégorie de travailleurs. On sait pertinemment que les mécaniciens refusent de se placer sous la tutelle de la Fédération nationale des cheminots, elle-même installée d’une façon temporaire en attendant la tenue du congrès s’y rapportant, exigeant dans ce sens une représentativité syndicale qui jouit de son ‘‘autonomie » pour la catégorie des mécaniciens. Et toujours selon nos sources syndicales, il semble que le chargé de l’organique de l’UGTA, après concertation avec les grévistes, a «accepté le principe de création d’une Confédération nationale des tractionnaires». «Un important gain sur le plan moral», estiment nos interlocuteurs, car cela ouvrirait les portes aux mécaniciens de négocier directement avec la direction générale autour des points de revendication relevant de cette fonction qui se distingue nettement des autres sections, dont les infrastructures, les ateliers et même le personnel roulant mais qui n’est pas à la commande des machines. Sur d’autres plans, la situation n’a pas trop évolué, demeurant au stade de l’acquis relatif à l’étude confiée à un expert pour arriver à un repositionnement des mécaniciens selon le niveau d’études exigé, et les autres points de la plateforme de revendications des tractionnaires, en l’occurrence la majoration des vendredis et des jours fériés à 100%, application de la prime de nuit pour la circulation entre 21h et 5h, majoration de la prime kilométrique et prime de surveillance de lignes, seront examinés lors des prochaines négociations de la convention collective. «Impossible d’aller plus loin dans les conditions actuelles», relèvent des cadres de la SNTF. Et vraisemblablement, les grévistes qui ont bien compris cet état de fait cherchent une voie, la meilleure, pour suspendre leur mouvement de grève, surtout après l’intervention de la centrale syndicale.

Ainsi, estiment nos interlocuteurs, «la fin de la grève est toute proche». Bien évidemment, les grévistes sont toujours «attachés à leurs revendications, mais on chercherait maintenant à obtenir «des garanties immédiates» pour la révision de leur situation professionnelle. De son côté, la direction générale fait remarquer qu’il y a 36 sections professionnelles pour l’ensemble des travailleurs de la société qu’il faudrait prendre, aussi, en considération. D’ailleurs, la Fédération nationale des cheminots a, dans ce sens, transmis à la DG des plateformes de revendications des chefs de train, des personnels des infrastructures, des ateliers… Il faut souligner dans ce contexte, selon des estimations financières, que cette grève a causé des pertes à hauteur de 80% du chiffre d’affaires quotidien de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF). Sans parler de la perte de crédibilité, le coup de revers subit par l’image de la société auprès de sa clientèle, victime «collatérale» de ce conflit. Tout plaide, ainsi, pour «une solution acceptée par toutes les parties» et assurer la reprise du trafic ferroviaire dans les plus brefs délais.


1 600 cheminots menacent d’une démission collective


Des agents de la SNTF assurant la maintenance des locomotives. New Press
Des agents de la SNTF assurant la maintenance des locomotives. New Press
Les travailleurs de la Société nationale des chemins de fer (SNTF) poursuivent leur mouvement de grève en haussant le ton. Selon des sources syndicales, les travailleurs grévistes menacent d’une démission collective si la direction générale refuse d’accéder au plus tôt à leurs revendications. Ils seraient plus de 1 600 cheminots à faire partie de ce bras de fer qui oppose le syndicat à la direction générale. Les travailleurs sont en grève depuis plusieurs jours pour dénoncer les conditions de travail et réclamer des droits socioprofessionnels. Depuis le déclenchement de la grève, le trafic ferroviaire est fortement perturbé. Une table de négociations a regroupé les concernés par cette grève et leur tutelle. En vain. Les trains assurant la liaison Oran-Alger ont été bloqués à la gare ferroviaire de Chlef par des conducteurs et mécaniciens grévistes. Toutefois, le service minimum a été assuré par les travailleurs pour ne pas paralyser le transport ferroviaire, souligne l’un des grévistes. Même topo à Constantine. Les tractionnaires sont, eux aussi, en grève pour exiger une revalorisation de leurs échelons et grades professionnels. Il est à souligner que les négociations engagées entre la direction générale et les représentants des travailleurs buttent sur le point relatif au reclassement des mécaniciens. Aujourd’hui encore, la grève se poursuit. L’intervention du ministre des Transports pour trouver une issue à ce bras de fer est attendue.
Sonia Baker Algérie patriotique


Echec des négociations:

Les cheminots décident de poursuivre la grève

par A. Zerzouri Le quotidien d’Oran


Entamée, dimanche à minuit, pour une durée de 24 heures, la grève, à la SNTF, semble s’inscrire dans la durée. Hier (lundi), le trafic ferroviaire était, toujours paralysé. Pis, la situation s’est envenimée, davantage, lorsque des cheminots ont tenté d’occuper le rail pour bloquer toute circulation des trains, conduits par des cadres ou des travailleurs non grévistes, et qui ont été évacués par la force publique, nous ont appris, hier, des grévistes.

Ces derniers indiquent que le conflit opposant la Coordination nationale des tractionnaires à la Direction générale de l’entreprise n’a pas, encore, connu son épilogue. Car, précise-t-on, les négociations engagées, entre les deux parties, dans l’après-midi du dimanche, et qui se sont prolongées, très tard dans la soirée, n’ont pas permis de déboucher sur un terrain d’entente, au sujet des points contenus sur la plate-forme de revendications, à savoir : la révision du classement catégoriel des mécaniciens, la majoration des vendredis et des jours fériés, à 100%, l’application de la prime de nuit pour la circulation, entre 21h et 5h, la majoration de la prime kilométrique et prime de surveillance de lignes.

Selon des échos auprès des syndicalistes et des cadres de la SNTF, les discussions ont, particulièrement, buté sur un seul point de revendication, jugé le plus important, par les syndicalistes, en l’occurrence celui lié au reclassement des mécaniciens. La direction générale a répondu favorablement à cette revendication, mais uniquement pour les cas de mécaniciens ayant subi une formation. Cette proposition a été rejetée par les syndicalistes qui exigent un reclassement pour tous les mécaniciens, sans exception.

Enfin, pour le moment, l’heure est à l’urgence d’assurer un service minimum pour les lignes ou les liaisons impératives. Dans ce cadre, la tradition est de mise à la SNTF, avec un recours immédiat aux cadres de l’entreprise pour assurer le minima du trafic ferroviaire, garantissant le déplacement des trains sur les lignes les plus importantes, notamment le transport de carburant ou autres marchandises périssables. En attendant le dénouement de ce conflit qui porte un grave préjudice financier à la SNTF, et cause d’énormes tracasseries pour les voyageurs


Grogne des cheminots:
Le trafic ferroviaire paralysé

par Abdelkrim Zerzouri le quotidien d’Oran


Le trafic ferroviaire a été paralysé, hier, sur tout le réseau national à la suite d’un débrayage des conducteurs de train. Le mot d’ordre de grève a été appliqué à minuit dans la nuit de samedi à dimanche, nous ont indiqué des syndicalistes, et les usagers ont pu se rendre compte de cette paralysie du rail tôt le matin, lorsqu’ils ont rejoint les gares pour prendre les trains de différentes directions.

Ainsi, «les usagers sont les premiers à payer les pots cassés des conflits qui secouent de temps à autre la SNTF», pestent des voyageurs dont les plans de déplacement ont été bousculés. Et, le plus grand embarras est ressenti par les banlieusards et les étudiants qui ont rencontré d’énormes difficultés pour rejoindre leurs lieux de travail et les universités.

En tout cas, tout le monde semblait surpris par cette grève, et personne ne savait combien va encore durer cette paralysie. Pour sa part, le directeur général de la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF), Yacine Bendjaballah, a confirmé que les conducteurs de train avaient entamé un débrayage dans les wilayas de Constantine, d’Oran et d’Alger, précisant que ce débrayage a été engagé sans aucun préavis. «Les conducteurs grévistes n’ont même pas avisé la Fédération des travailleurs du secteur qui les représente et qui est habilitée à transmettre leurs revendications et leurs préoccupations», a-t-il indiqué, soulignant que la Direction générale «est prête à dialoguer avec les grévistes dans un cadre légal en vigueur et à écouter leurs revendications».

D’ailleurs, c’est ce qui a été fait dès l’après-midi d’hier au siège de la SNTF à Alger, où des représentants des grévistes étaient en discussion avec les responsables de la Direction générale autour des points qui ont poussé à la grogne les cheminots, selon des échos recueillis auprès des syndicalistes. Ces derniers ont tenu à préciser que «le mouvement de grève auquel a appelé la Coordination nationale des tractionnaires était prévisible, rien de surprenant, donc, dans cette démarche de contestation», soutiennent-ils. Précisant dans ce cadre que la plateforme de revendication portant essentiellement sur des questions salariales, dont la révision du classement catégoriel des mécaniciens, la majoration des vendredis et des jours fériés à 100%, application de la prime de nuit pour la circulation entre 21h et 5h, majoration de la prime kilométrique et prime de surveillance de lignes, a été déposée au niveau de la Direction générale en date du 12 avril dernier. Et, après avoir attendu plus de trois semaines sans aucun écho, la Coordination des tractionnaires a décidé d’entamer «une grève de 24 heures, avec effet à 00h dans la nuit de samedi à dimanche, en attendant la réaction de la Direction générale avant de décider des suites à donner à ce mouvement de protestation», nous ont indiqué des sources syndicales.

Hier, au moment où nous mettions sous presse, les discussions entre les deux parties étaient en cours et rien n’est encore clair quant à l’issue de la rencontre


OPÉRATION DE RÉGULARISATION DES EMPLOYEURS
L

a Cnas dans l’Embarras

Par Ali AMZAL – l’expression09 Mai 2016


Un nombre important d’employeurs n’a pas répondu à cette opportunité de régulariser sa situation
Un nombre important d’employeurs n’a pas répondu à cette opportunité de régulariser sa situation

Un nombre important d’employeurs n’a pas régularisé sa situation.
L’opération mise en place par la Cnas, pour permettre aux employeurs et aux salariés de régulariser leur situation, le 2 avril passé, a débouché sur une grande interrogation de la part des observateurs. Et pour cause, les délais expirés, les sanctions prévues dans le cadre de cette opération n’ont pas été appliquées et dénoteraient selon nos interlocuteurs, une hésitation qui trouverait sa motivation dans le risque de traduire en justice un nombre très important d’employeurs en situation irrégulière, et de submerger les tribunaux alors que ce n’est pas le but recherché, ou de prolonger l’opération dans le secret espoir d’enregistrer un meilleur résultat. Au demeurant, la situation reste floue et pourrait découler sur un effet contraire. Du fait que les employeurs qui n’ont pas encore déclaré leurs employés, bien que séduits par l’annulation des pénalités de retard, pourraient voir dans cette hésitation, de la faiblesse, une impuissance de la part de la Cnas à appliquer les sanctions prévues, et finiraient par revenir à l’impunité qui a caractérisé les années écoulées. A noter que les contrevenants encourent une amende allant de 100.000 à 200.000 DA par travailleur non déclaré et une peine d’emprisonnement de 2 à 6 mois ou l’une des deux peines. Est-ce que le volume des contrevenants est si important qu’il est difficile de passer à l’acte et d’appliquer les sanctions, ou le délai de fin de l’opération était-il trop court pour arriver à des résultats probants? C’est toute la problématique à résoudre.
Pour sa part, le DG de la Cnas l’a confirmé lors de sa dernière déclaration, et estime que les citoyens qui vivent de l’informel ne représentent qu’une minorité, «11,5 millions de travailleurs sont affiliés à la sécurité sociale. En comptant leurs ayants droit, près de 35 millions de personnes sont couvertes. Vous pouvez donc faire la différence avec le reste de la population algérienne» précise-t-il.
Un récent bilan de l’opération révèle que les cotisations à verser à la caisse sont évaluées à 32 milliards DA mais seuls 13,2 milliards DA ont pu être recouvrés. Le constat est clair: un nombre important d’employeurs n’a pas répondu à cette opportunité de régulariser leur situation et bénéficier de l’annulation des pénalités de retard. Toutefois, l’opération a fait que plus de 7189 salariés ont été déclarés à la Cnas et ont pu bénéficier d’une couverture sociale, plus de 8500 personnes ont régularisé leur situation dans le cadre de l’affiliation volontaire et 162.678 infractions ont été relevées dont 34.038 concernant la non-déclaration des travailleurs et 6 021 la non-déclaration de l’activité.
Pour les observateurs, ce résultat reste faible quand on sait que le taux de chômage en Algérie est de 11,2% et que les travailleurs non affiliés ne feront qu’aggraver ce taux. Or, si cette opération avait été couronnée de succès, elle aurait eu le mérite d’une part, de contribuer plus efficacement à l’équilibre financier de la Cnas, et d’autre part, elle aurait considérablement affecté à la baisse le taux de chômage. Pour l’heure, ce sont 4,5 millions de travailleurs non déclarés et 12,5 millions de postes d’emploi générés par les dispositifs d’aide, et reliés par contre à la durée déterminée, qui représentent d’éventuels sans emploi.
En somme, en dépit des mesures avantageuses contenues dans la loi de finances 2016 et des efforts incommensurables de la Cnas à convaincre le plus grand nombre d’employeurs à régulariser leur situation, il semblerait qu’une révolution des mentalités s’avère indispensable pour établir une cohésion efficace entre les objectifs visés par l’Etat pour appliquer des solutions de sortie de crise, et les efforts quotidiens des citoyens pour réduire la dureté de leur quotidien


Secteur des finances:
Le spectre de la grève


Le secteur des finances risque d’être perturbé dès la semaine prochaine.

Quelque 80 000 travailleurs, tous services confondus, menacent d’investir le terrain en guise de protestation contre la sourde oreille affichée par le ministère.
Pour trancher sur la forme de cette action, la Fédération nationale des travailleurs des finances (FNTF), relevant du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), réunira demain à Alger son conseil national en session extraordinaire, a affirmé Nacer Laslaâ, président de cette instance syndicale qui a souligné que «80% des travailleurs sont pour la grève».
Lors du point de presse qui sera animé cette semaine par les représentants des cette corporation, de plus amples détails sur la modalité et le timing de cette grève seront annoncés. «Il est fort probable de décréter cette grève à partir de la semaine prochaine», a indiqué Djilali Hamrani, chargé de communication auprès du Snapap.
Les quelque 80 000 travailleurs répartis sur différents services (impôts, cadastre, Trésor) ayant manifesté le 20 avril dernier pour réclamer la satisfaction d’une plateforme de revendications, fustigent la réaction «passive» du département de M. Benkhalfa qui fermerait, selon le responsable syndical contacté hier, les canaux de dialogue entre les deux parties.
«Le ministère ne voulait pas dialoguer avec nous», tranche notre interlocuteur avant de critiquer la gestion opaque de la tutelle.
Et d’enchaîner sur le même registre, en soulignant que la plateforme de revendications «n’a pas bougé d’un iota». Les 80 000 employés du secteur des finances, qui ont mis sur le tapis une plateforme de revendications, renouent donc avec la protestation après une période de répit.
Parmi les points soulevés, le responsable syndical évoque, entre autres, la révision du statut particulier des travailleurs exerçant dans différents services, la promotion de tout salarié ayant 10 ans d’expérience et plus, outre l’octroi de gratifications dont une prime spéciale de 30% pour l’ensemble des travailleurs sans exception. Ils réclament également une augmentation de 5% de la prime de rendement. «Nous exigeons une augmentation de 40% au lieu de 35%», précise le président de la FNTF qui insistera sur une intégration des corps communs et ouvriers professionnels dans les corps techniques, des informaticiens ainsi qu’une titularisation pour tous les contractuels.

le temps d’Algérie Karima Adjemout


Conflit SNPSP – Ministère de la Santé:
Les praticiens de santé publique écrivent à Sellal

par M. M. le quotidien d’Oran


Dans une lettre ouverte, le Syndicat national des praticiens de santé publique explique au Premier ministre «les raisons du conflit entre le SNPSP et le ministère de la Santé, liées à la non application d’un accord signé, il y a plus d’une année, par les deux parties lors d’une réunion de conciliation».

Le SNPSP explique à Abdelmalek Sellal que, compte tenu de «l’attitude répressive du ministère de la Santé (MSPRH)» dans «la gestion d’un conflit de travail», le syndicat est arrivé à la «conclusion» que les réunions avec la tutelle sont devenues des «dialogues de façade» et des «rencontres sans lendemain».

La lettre ouverte explique le paradoxe de la position du MSPRH qui, «dans sa correspondance du 12 avril 2016» invite le SNPSP à «une réunion de conciliation», «conformément aux dispositions de la loi 90-02 du 6 février 1990», alors que «dans ses déclarations à la presse, le ministre de la Santé qualifie la grève d’illégale et que le SNPSP n’a déposé aucun préavis de grève».

Le SNPSP note que ce «double langage» des responsables du MSPRH qui dure depuis «plusieurs années», montre «l’absence d’une réelle volonté de dialogue et de respect des délais d’application des engagements consignés officiellement dans des PV de réunions».

«Monsieur le Premier Ministre, comment le ministre de la Santé peut-il ignorer l’attitude responsable des praticiens de santé publique qui ont gelé toutes les contestations au lendemain de sa nomination en septembre 2013, et le délai accordé par le partenaire social, avec grande confiance, à l’administration centrale (du ministère, ndlr) pour un règlement définitif des conflits datant de 2011», ajoute le SNPSP dans sa lettre ouverte à Sellal.

Le document rappelle que le ministre de la Santé «a bien été tenu au fait, lors de l’audience du 24 février 2016, des blocages relevés dans la consécration des termes de l’accord signé en réunion de conciliation MSPRH- SNPSP le 04 mai 2015». Il rappelle également au Premier ministre les termes de cet accord, à savoir : «Accéder au droit d’apporter des aménagements au statut particulier, resté figé depuis 2008» ; «Préserver un reliquat de l’ancienneté pour les praticiens concernés par la non application de l’instruction 968 de Monsieur le Premier ministre et l’engagement non tenu de leur organiser un concours d’accès au 3ème grade avant le 3112 2015» ; «L’alignement entre ancien et nouveau diplôme pour médecin dentiste et pharmacien avec classification du doctorat sur la grille des salaires de la fonction publique» et «L’assainissement de la situation financière induite par l’intégration depuis le mois d’août 2015 des praticiens médicaux dans le grade de «principal» et «en chef»».

Concernant les derniers mouvements de grève, entamés depuis avril, le SNPSP réitère sa déception de l’attitude du ministre de la Santé qui «a décidé de réagir au préavis de grève déposé le 10 avril 2016» et «à la veille de la journée mondiale du travail», en «préjugeant de la légalité du mouvement de protestation, décidé par le conseil national, et proférant des mesures de représailles à l’égard des praticiens grévistes». Le SNPSP «dénonce également toutes les sanctions arbitraires, dictées par l’administration centrale aux gestionnaires d’établissements de santé» pour «faire taire» les adhérents du syndicat «à travers la ponction sur salaires, les demandes d’explication, les mises en demeure, les suspensions de délégués syndicaux, l’interdiction de l’affichage».

«Les praticiens de santé publique attendent votre intervention pour les réhabiliter et trouver une solution juste et acceptable à leurs dossiers en suspens», s’adresse le SNPSP à Abdelmalek Sellal à qui il exprime la «disponibilité permanente» des adhérents du syndicat au «dialogue dans le cadre des droits garantis par les lois de la République», et «leur volonté à relever le défi de l’amélioration des prestations du secteur».

Suite au gel de leurs salaires : Des travailleurs du Grand Sud à la diète imposée


Des milliers d’employés de la Fonction publique exerçant dans les wilayas du Grand Sud (Tamanrasset, Illizi, Tindouf et Adrar) sont surpris par le gel de leurs rétributions mensuelles.
Une décision a été prise dans ce sens par les directions générales du budget et de la comptabilité près le ministère des Finances, a-t-on appris auprès de la trésorerie intercommunale de Tamanrasset.
En effet, un télégramme instruisant les organismes sous tutelle de geler les virements des salaires à partir du mois en cours, à toutes les directions et aux établissements publics à caractère administratif (EPA) les sommant de régulariser les paiements effectués à découvert durant les quatre premiers mois de l’année. Une procédure qui devrait se faire avec l’établissement des états dûment visés par les contrôleurs financiers après la prise en compte des crédits alloués au titre du budget 2016.
«La production des états matrices au titre des budgets de l’Etat des collectivités territoriales (wilayas et communes) pour l’exercice 2016 est exigible (…) à compter du 2 mai 2016», lit-on dans la note cosignée par le DG du budget et celui de la comptabilité.
Ce que ces derniers semblent ignorer, toutefois, c’est que nombreux sont les établissements qui n’ont pas encore conclu cette opération financière à cause du retard causé par leurs ministères de tutelle ou encore par le ministère des Finances, notamment, concernant l’accomplissement des procédures relatives à l’élaboration et à l’approbation des états des recettes et dépenses pour chaque établissement.
«Les salariés se trouvent par conséquent confrontés à une situation paradoxale que nul responsable ne peut expliquer», regrette-t-on.
Le problème risque ainsi de dégénérer et de provoquer de vives réactions, sachant que ce blocage, qui en dit long sur le dysfonctionnement et le mal bureaucratique qui affecte profondément l’administration publique, coïncide avec la période des congés et, pis encore, intervient à moins d’un mois seulement du Ramadhan. «Les pères à faible revenu seront donc contraints de recourir à leurs petites économies pour subvenir aux besoins de leur famille, en attendant que la situation trouve son dénouement», lâche un fonctionnaire.

Ravah Ighil el watan


Oran :
Titularisation et amélioration des conditions de travail:
Sit-in des agents de sécurité, le 17 mai, devant le siège de Sonatrach Aval

par K. Assia le quotidien d’Oran



Les agents de sécurité de la zone industrielle ne sont pas au bout de leur peine. Selon le représentant des travailleurs contractuels, depuis 2013, les revendications formulées pour améliorer leurs conditions de travail n’ont pas connu une suite favorable et ce, en dépit de toutes les actions de protestations organisées par ce collectif contractuel.

Pour faire entendre leur voix, les concernés reviennent à la charge, en annonçant un énième rassemblement, pour le 17 mai prochain, devant le siège Sonatrach Aval. Ces agents contractuels, au nombre de 650, revendiquent leur titularisation et réclament l’amélioration de leurs conditions de travail « Nous avons été recrutés, en 1998, en qualité d’agents de sécurité et depuis nous n’avons jamais bénéficié des avantages accordés au personnel permanent, a indiqué, hier, le représentant des travailleurs. Ce collectif, a été recruté dans le cadre du contrat à durée déterminé CDD qui est renouvelable tous les 5 ans. En effet, les concernés dénoncent les bas salaires et exigent une prise en charge réelle de leurs revendications qui, en plus de la titularisation, portent sur l’octroi des prêts logements, des prêts véhicules et autres primes prévues par la loi. Selon les mêmes interlocuteurs, cette différence des salaires entre eux et le personnel permanent, alors que les heures de travail sont les mêmes, n’a pas été, sans conséquence, sur la détérioration de leurs conditions socioprofessionnelles. En tentant de trouver des réponses, le collectif a opté pour un sit-in, devant le siège Sonatrach Aval, afin que le dialogue soit ouvert avec les décideurs. Un appel sera, sans doute, lancé aux pouvoirs publics et aux responsables de Sonatrach, pour que leur régularisation soit effective. « Les choses doivent changer. Il faut appliquer les lois et les circulaires », souligne-t-on. Rappelons que plusieurs rassemblements ont été observés dans le passé par le collectif.


Education nationale:
Les conseillers débrayent


Les conseillers de l’éducation nationale vont observer aujourd’hui une grève d’une journée. Une décision prise par la Coordination nationale des conseillers d’éducation (CNCE) qui va s’adresser également au Premier ministre Abdelmalek Sellal via une correspondance transmise par l’intermédiaire des walis. C’est ce qui a été relevé dans un communiqué émanant de cette corporation affiliée au Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE).

«Nous avons interpellé le Premier ministre, à travers la lettre qui lui sera lui transmise», a déclaré le secrétaire national du SNTE, Kouider Yahiaoui, contacté hier par nos soins.
La classification et la promotion sont les principaux points relevés par ce corps. Ce dernier s’estime lésé par rapport aux autres catégories du secteur ayant droit à cet avantage professionnel. «Comment se fait-il qu’un conseiller qui compte pas moins de 10 ans d’exercice se retrouve toujours au même poste ?», s’est interrogé notre interlocuteur. Pour expliquer l’origine de ce problème, il cite la révision faite à la va-vite du décret 08-350, portant statut particulier des travailleurs du secteur. «Le décret 12-240 amendant le 08-340 les a pénalisés», avance le secrétaire national. Et pour remédier à cette situation, les contestataires exigent, dans ce sens, une dérogation exclusive, pour une période de cinq années, autorisant les conseillers ayant accompli dix ans de service à participer aux concours de promotion au poste de directeur de collège ainsi qu’une autre dérogation leur permettant d’accéder sans concours au poste de conseiller principal d’éducation.
La révision de l’article 171 datant du 2 mars 1990 et définissant les tâches des conseillers de l’éducation et celles des conseillers principaux de l’éducation et l’attribution de la prime d’encadrement sont d’autres points soulevés par cette catégorie. Des sit-in à travers les différentes wilayas vont accompagner cette grève qui se veut une dénonciation de l’attitude du ministère qui, selon eux, ignore leurs préoccupations.

le temps d’Algérie K. A.

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Constantine – Sit-in des vétérinaires de la DSA

par A. Mallem le quotidien d’Oran
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«Nous ne demandons pas la mer à boire et la procédure de transformation de poste que nous demandons pour notre corps de fonctionnaires ne va coûter au Trésor public que la somme insignifiante et globale de 12 millions de dinars puisqu’elle va toucher un groupe de 173 vétérinaires exerçant sur le territoire national», nous a déclaré hier M. Bouchenafa Lotfi, membre du bureau national du Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l’administration publique (SNV-FAP), au cours d’un sit-in que les vétérinaires de la direction des Services agricoles (DSA) de Constantine ont organisé, de 9 à 11h30, devant le bâtiment de la maison de l’agriculture.

Osant encore une comparaison avec le corps des enseignants du secteur de l’Education nationale et le corps des médecins de la Santé publique, le représentant des vétérinaires a affirmé que la fonction publique n’a pas hésité à accorder une augmentation dont l’incidence financière atteint les 24 milliards de dinars pour les enseignants et 18 milliards pour les médecins. Mais pour les vétérinaires, la fonction publique ne veut rien donner!», a-t-il lancé en faisant valoir que le travail sur le terrain des vétérinaires a une incidence très importante sur l’économie nationale.

Et notre interlocuteur d’égrener encore la longue liste des revendications de ce corps de fonctionnaires dont les membres se plaignent d’être totalement marginalisés, oubliés. «Nous avons 24 agents qui ont réussi dans un examen professionnel passé dans l’Ecole nationale vétérinaire d’Alger. Ils ont réussi mais n’ont pas obtenu de postes supérieurs, comme le stipule le règlement de la fonction publique. Nous avons une autre catégorie d’agents qui ont accompli cinq années dans le poste et qui ouvrent donc droit à un examen professionnel. Cela n’a pas été fait, non plus. L’agent vétérinaire sort au même grade qu’au moment de son entrée. Ce n’est pas du tout normal. Il n’y a pas de gestion du tout de la carrière de notre corps par l’administration de tutelle. Pourtant, les vétérinaires sont parmi les secteurs les plus productifs».

Sous l’impulsion de leur syndicat, les vétérinaires de la DSA de Constantine ont tenu un sit-in hier matin devant leur direction pour protester contre les décisions prises récemment par la fonction publique rejetant totalement leurs doléances qui ont été pourtant communiquées par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche et avalisées par le chef du gouvernement, nous ont-ils dit. «Nous avions avancé une plate-forme de revendications portant sur notre gestion de carrière, un document qui comprend quatre points et que le ministère même a défendu. Il y avait également dans notre dossier un travail mis au point par les vétérinaires et élaboré en commun avec le ministère, mais tout cela n’a pas abouti au niveau de la fonction publique qui les a rejetées presque totalement. Pourtant, toutes nos revendications ont été reconnues comme légitimes par les autorités de tutelle». A la fin du sit-in, les vétérinaires constantinois, qui sont au nombre de 90 dans la wilaya, et dont le tiers a assisté à ce sit-in de protestation, ont promis que si leur mouvement ne suscite pas de réaction au niveau du secteur concerné, la fonction publique, ils reviendront mercredi prochain pour un autre si-in


Vétérinaires de Sidi Bel Abbès:
Des conditions de travail à revoir


Les médecins vétérinaires de la wilaya de Sidi Bel Abbès ont observé, hier, un mouvement de protestation devant le siège de la DSA. Ils revendiquent une meilleure prise en charge de leurs doléances liées à leur droit aux promotions à aux grades supérieurs. Répondant à l’appel du bureau national des syndicats des vétérinaires, une quarantaine d’entre eux a dénoncé le blocage de la Fonction publique qui refuse l’application de la loi portant sur leur nouveau statut et approuvée par le Premier ministre. Des textes qui leur ouvrent droit aux postes supérieurs de médecins vétérinaires, dont celui d’inspecteur.

Les vétérinaires ont, par la même occasion, déploré la discrimination de la classification des grades de leurs confrères médecins exerçant dans le secteur public de la santé qui ouvrent droit au grade 17 au lieu de 15 actuellement. Les grévistes qui ont observé un sit-in de deux heures devant le siège de la direction de l’agriculture ont revendiqué l’amélioration de leurs conditions de travail, soit des moyens de transport pour leurs déplacements dans les zones éloignées de la wilaya. Ils demandent également plus de sécurité pendant l’exercice de leur fonction.

le temps d’Algérie S. D.


Mascara
Les travailleurs de l’ONCV en colère


En signe de contestation de cette décision prise par la direction générale, le 2 mai, les travailleurs sont allés jusqu’à empêcher le nouveau directeur, Djamel Nasr Eddine Bedoui, d’accéder à l’enceinte de l’unité, sise sur la route de Matemore.
Lundi dernier, le climat à l’intérieur de l’unité était tendu et de nombreux ouvriers et cadres affichaient leur niet catégorique à l’installation du nouveau directeur dans son poste. Notre déplacement à l’unité a coïncidé avec la visite des membres d’une commission dépêchée par la direction générale pour faire baisser la tension et d’un agent des services de renseignement.
«Par sa décision prise sans aucune consultation préalable et dans le mépris total des intérêts de l’entreprise, la tutelle veut déstabiliser notre unité certaine de sa santé et viabilité économique», nous dit un cadre de cette entreprise. Afin de pousser la direction générale de l’ONCV à revenir sur sa décision, les employés contestataires ont menacé par le biais d’un préavis de grève, daté du 4 mai, de recourir à un débrayage illimité à partir de dimanche prochain. Hadj Kaddour Cherif, contacté à ce sujet, n’a pas dissimulé sa frustration quant à cette décision. «Je considère cette décision comme une faute du 3e degré».
Et d’ajouter au sujet du climat malsain qui règne : «Si mon départ peut résoudre ce problème, je suis prêt à prendre mes valises.» Notre interlocuteur a souligné que son remplaçant a déposé une plainte contre lui auprès du tribunal de Mascara pour «manipulation des ouvriers pour se prononcer contre son installation».
Djamel Nasr Eddine Bedoui, qui assurait le poste de directeur de l’unité de l’ONCV à Oran, s’est dit outré de l’attitude des travailleurs de l’ONCV de Mascara à son égard. «Je suis en possession d’une décision datée du 2 mai m’intimant l’ordre de rejoindre l’unité de Mascara et je n’ai fait qu’exécuter les instructions de ma tutelle», a-t-il déclaré. Et d’affirmer : «Je n’ai pas déposé de plainte contre M. Hadj Kaddour. Le tribunal de Mascara a désigné un huissier de justice pour recenser les causes qui ont poussé l’ancien directeur à m’empêcher de pénétrer à l’intérieur de l’unité et les motifs de son refus de me passer les consignes».
Abdelouahab Souag el watan

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