Luttes des travailleurs

Echos des luttes des travailleurs N°74

Plusieurs avantages leur ont été accordés
Les gardes communaux enfin reconnus par l’État


Le dossier de l’indemnisation et de la reconnaissance de l’État à l’égard du corps des gardes communaux semble avancer à grands pas, puisque les mesures annoncées en novembre dernier par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, viennent d’être concrétisées sur le terrain. Ainsi, jeudi et lors d’une cérémonie organisée par la wilaya de Bouira et chapeautée par le chef de cabinet du wali, Kamel Berkane, en sa qualité de délégué auprès des gardes communaux de Bouira, que ces “sacrifiés”, comme ils aiment se faire appeler, ont enfin vu nombre de leurs revendications aboutir. En effet, la fameuse carte de retraité, tant réclamée, leur a enfin été octroyée ainsi que la carte Chifa et d’autres réductions qualifiées de “substantielles”, notamment des réductions dans les transports maritime et aérien et même des avantages dans le cadre du microcrédit pour ceux qui désirent se lancer dans l’entreprenariat ont été accordés aux “héros” de la décennie noire. Pour Kamel Berkane, cette initiative témoigne de “la détermination” des pouvoirs publics à prendre en charge progressivement les préoccupations sociales de ce corps, qui a “consenti d’importants sacrifices, pour le retour de la stabilité dans notre pays”, a-t-il indiqué. En outre, il a exprimé “l’engagement de l’État à aider les gardes communaux, qui n’ont pas pu cotiser pour une durée de 20 ans, auprès de la Caisse nationale de assurances sociales”. Dans le même sillage, on apprendra que la carte de retraite assure une couverture sociale à hauteur de 80% et que plus 30 000 demandes ont été introduites afin d’y bénéficier. Concernant l’épineux dossier de l’octroi de logements sociaux à cette frange de la société, le délégué auprès des gardes communaux de Bouira notera le fait que des cellules ad-hoc sont mises en place et auront la tâche, entre autres, d’examiner les doléances des gardes communaux concernant les dossiers des logements au titre du programme des logements publics locatifs et autres formules compatibles. Par ailleurs et au cours de la même cérémonie, il a également été annoncé que des mesures ont été entreprises par le ministère de l’Intérieur pour verser les cotisations sociales d’une grande partie des gardes communaux dans le but de leur permettre de cumuler les 20 ans nécessaires pour ouvrir droit à une retraite respectable. Pour sa part, Abdelkader Dif, secrétaire national de la Coordination nationale de la garde communale (aile Hakim Chouaïb), a estimé que ces droits “acquis suite à une longue lutte” sont une “victoire” pour l’ensemble de ce corps.

Concours de recrutement d’enseignants : Plus de 24 000 contractuels inscrits


Plus de 24 000 contractuels se sont inscrits pour passer le concours de recrutement de 28 000 enseignants pour les trois paliers, prévu pour le 30 avril, a révélé jeudi la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit.
«24 322 enseignants contractuels se sont inscrits pour passer le concours de recrutement des enseignants prévu le 30 avril 2016», a déclaré Mme Benghebrit en marge d’un atelier sur le développement de la petite enfance. Le nombre total des enseignants contractuel que compte le secteur est de près de 25 000. La ministre a souligné que les enseignants contractuels ayant bénéficié de mesures exceptionnelles pour déposer leurs dossiers dans des bureaux spécialement dédiés au niveau des directions de l’éducation pourront retirer leurs convocations à partir de demain.
Les contractuels qui ont entamé un mouvement de protestation le 27 mars dernier ont bénéficié de plusieurs mesures avantageant leurs candidatures au concours de recrutement. Il s’agit de la valorisation de leur expérience dans le secteur de l’éducation à travers la bonification des années de travail dans l’évaluation de l’examen écrit. Le ministère a consenti également, dans le cadre des mesures d’apaisement, suite au mouvement de protestation des contractuels, de leur accorder la priorité dans la contractualisation en cas d’échec audit concours.
Par ailleurs, le ministère de l’Education nationale a assuré aux candidats que les sujets de l’examen porteront sur le métier de l’enseignement et les matières enseignées, de manière à privilégier les candidats ayant déjà exercé.
Pour rappel, l’organisation du concours, le 30 avril, par l’Office national des examens et concours (ONEC) sera soumise aux mêmes procédures que le baccalauréat, a expliqué Mme Benghebrit à maintes reprises, «pour garantir la transparence et l’égalité des chances à tous les postulants». Plus de 865 000 candidats se sont inscrits pour cette épreuve, dont les résultats de l’examen écrit seront connus le 12 mai prochain.


Education: La grève n’est pas écartée

par Yazid Alilat le quotidien d’Oran


Dans un communiqué commun rendu public mercredi dernier, trois syndicaux d’enseignants (CNAPESTE, CLA et SNTE) avaient appelé leurs syndicalistes et les travailleurs du secteur de l’Education nationale à rester « mobilisés », dans le cas de l’organisation d’un mouvement de soutien aux enseignants contractuels, dont une grève de tous les enseignants par solidarité. Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste, a indiqué au «Quotidien d’Oran» que : « pour le moment, il n’y a rien ». Sans démentir le recours à une grève générale, il a expliqué que « chez nous au Cnapeste, on revient toujours à la base, et c’est à elle de décider. » « Bien sûr, nous sommes solidaires des enseignants contractuels », a-t-il ajouté, avant de préciser que « nous suivons le développement de leur situation, et nous allons y aligner notre position. »

M. Boudiba a, également, ajouté que « nous sommes en consultations permanentes avec les deux autres syndicats », la coordination des lycées d’Alger (CLA) et le syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE). Ces trois syndicats ont été, en fait, mandatés par la Coordination des enseignants contractuels de négocier avec le ministère une issue positive à leur revendication principale, l’intégration pure et simple aux corps des enseignants, sans passer par l’exigence du ministère, le concours national.

La Coordination des enseignants contractuels compte, de son côté, organiser des sit-in de protestation, dimanche prochain, devant les directions de l’Education, pour appuyer leur revendication, alors que l’Office national des examens et concours (ONEC), chargé du concours national 2016 pour le recrutement d’enseignants a commencé à envoyer, par courrier électronique, les convocations aux candidats. « Nous suivons l’évolution de la situation des enseignants contractuels, avec les deux autres syndicats », a précisé le porte-parole du Cnapeste.

Décidés à aller jusqu’au bout pour trouver une solution consensuelle, au profit des enseignants contractuels, le Cnapeste, la Coordination des Lycées d’Alger et le Syndicat national des travailleurs de l’Education ont lance un appel, dans un communiqué commun, mercredi « tous les enseignants, fonctionnaires et les travailleurs du secteur à rester à l’écoute de leur syndicat. » Ils doivent, également, selon le communiqué, « se mobiliser pour tout mouvement de revendication attendue pour soutenir les enseignants contractuels. » Déjà, dans les milieux scolaires, on parle d’une grève de protestation contre le ministère qui a maintenu le concours national pour les enseignants contractuels. D’autant que les écoles risquent d’être paralysées et les examens de fin d’année perturbés par la grève , déjà annoncée, en cas d’échec dans leurs discussions avec le ministère, par les quelque 25.115 enseignants contractuels.

Le concours national est prévu le 30 avril avec plus de 970.000 candidats, qui commencent à recevoir leur convocation, pour passer le concours. Selon des candidats qui ont reçu leur convocation, ce concours va se dérouler de 8h à 19h, dont une épreuve sur les TIC et une autre portant sur la culture générale. Le nombre de recrues prévues par le concours de 2016 est de 28.084.

Mostaganem
Protestation régionale des intendants


Le personnel des services de l’intendance du secteur de l’Education, affilié à l’Unpef, de 13 wilayas de l’Ouest du pays a observé un sit-in, hier matin, devant le siège de la direction de l’Education de Mostaganem.
Des centaines de gestionnaires des établissements scolaires protestataires venus à Mostaganem déplorent l’absence de réponse à leurs revendications qu’ils estiment légitimes.
Ils se sont fixés rendez-vous tôt dans la matinée d’hier pour répondre à l’appel de leur syndicat Unpef afin de dénoncer la politique d’exclusion et attirer, encore une fois, l’attention des responsables concernés, notamment le ministère de l’Education et le chef du gouvernement, sur leurs revendications restées insatisfaites depuis plusieurs années, à savoir : la mise sur le même pied d’égalité en termes de primes et d’indemnités avec leurs collègues enseignants étant donné qu’ils sont régis par les mêmes textes (le décret 315/08 modifié et complété par le texte 240/12). Parmi ces revendications, ils citent l’indemnité d’expérience professionnelle et pédagogique (IEPP), la promotion aux grades supérieurs à l’instar des autres corps du secteur de l’Education ainsi que l’application de la décision ministérielle n° 829 organisant la mission des gestionnaires de l’Education. Selon un communiqué remis à notre rédaction, un autre sit-in national est prévu..


Le Snapap appelle à une grève de trois jours dans les APC


Dans une déclaration rendue publique, la Fédération nationale des fonctionnaires du secteur des communes, affilié au Snapap, annonce un débrayage national de trois jours au niveau des communes, du 25 au 27 avril prochains. Action qui sera suivie de sit-in devant les sièges de wilaya à travers le territoire national. Le Syndicat justifie ce recours à la grève par l’absence de réponse à ses revendications socioprofessionnelles. Les auteurs de la déclaration en énumèrent six qui sont, pour eux, les plus importantes et les plus urgentes, en tête desquelles figure la révision du statut général de la Fonction publique. Autres revendications qui demeurent insatisfaites : révision de tous les statuts des travailleurs et employés des communes et des régimes indemnitaires alignés sur ceux appliqués aux employés de la Protection civile, respect des libertés syndicales, dont le droit à la grève et, enfin, la réintégration de l’ensemble des travailleurs contractuels et vacataires, notamment dans les contrats de pré-emploi et du filet social. Depuis 2011, plusieurs mouvements de grève ont été menés au niveau des communes et daïras. La Fédération nationale du secteur des APC a déjà adressé une première plateforme de revendications au ministère du Travail qui incluait une revalidation des salaires pour les travailleurs des communes et daïras.
R. Mahmoudi Algérie patriotique


Au deuxième jour de leur protestation
Des délégués du SNPSP en rassemblement devant le ministère de la Santé


“Halte à la violence”, “Les praticiens encore et toujours” ou “Nous sommes des médecins et non des terroristes”, tels ont été les slogans scandés par les praticiens de la santé publique rassemblés, hier, devant le ministère de la Santé. Les représentants des médecins affiliés au Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), qui entament leur deuxième journée de protestation, sont venus nombreux pour dire leur colère et leur ras-le-bol à leur tutelle.
Les protestataires, environ une centaine, tous en blouse blanche, étaient déjà devant le ministère de la Santé à 11h.
Sur une pancarte ostensiblement arborée, on pouvait lire : “Oui à la mise en œuvre des promesses”, “Non à l’entrave aux libertés syndicales” et “Non à la violence contre le personnel de santé”. Le rassemblement s’est déroulé dans le calme, bien qu’au moment où les médecins tentent d’entrer au siège du ministère, les forces de l’ordre présentes sur place font rempart pour les en dissuader. “L’action d’aujourd’hui, entre dans le cadre de la décision du Conseil national. Après avoir organisé une journée de grève la semaine dernière, nous sommes passés à deux jours de grève cette semaine avec un sit-in devant la tutelle. Nous n’avons pas l’intention de nous arrêter là, pour la semaine prochaine, ce seront trois jours de grève à partir de lundi avec un rassemblement devant le ministère”, a expliqué Naoufel Chaïb, membre du bureau national du syndicat. Et d’ajouter : “Pour ce premier sit-in nous avons appelé les cadres et délégués syndicaux des 40 wilayas structurées.” Pour sa part, Lyes Merabet, président du syndicat, a insisté sur le fait que le deuxième jour de grève est “une réussite et ce, malgré les intimidations du ministère”. “Nous avons un taux de suivi de 70% comme au premier jour. Et nous démontons toutes les déclarations du ministère de la Santé qui affirme que le mouvement est un échec et que le taux de suivi est de 0,6%”, a martelé M. Merabet. Lors de leurs rassemblements, les praticiens ont rappelé les raisons de leur colère, tout en regrettant les “manœuvres du ministère qui les poussent à recourir à la protestation de manière récurrente”.
Selon notre interlocuteur, le dernier PV de conciliation a été signé depuis près d’une année avec la tutelle, mais rien n’a encore été fait. “Nous avons rencontré des cadres du ministère le 4 mai dernier où nous avons signé un PV de conciliation, mais depuis rien n’est fait”, a regretté le syndicaliste, avant d’ajouter : “Lors de la rencontre du mois de mai, nous nous sommes accordés sur des échéanciers pour la prise en charge de notre plateforme de revendications et les délais n’ont pas été respectés.”
Le premier responsable du SNPSP rappelle que son syndicat se bat pour la réouverture du dossier du statut particulier et la question de l’insécurité dans le secteur de la santé.
Pour M. Merabet, cette grève est, également, motivée par le problème récurrent des pénuries de médicaments, des écarts et manquements dans les rapports entre médecins et malades ainsi que l’entrave à l’activité syndicale et au droit de grève.

D. S.


Constantine :
Les travailleurs des finances en grogne


Ils revendiquent la promotion automatique pour les employés ayant 10 années et plus d’ancienneté, l’instauration d’une prime de fin de service, l’intégration de tous les contractuels et la protection du fonctionnaire lors de l’accomplissement de ses missions.

Plus de 200 employés du secteur des finances au niveau de la wilaya de Constantine, soit des directions du Trésor, des impôts, du contrôle financier, des domaines sont en grogne ces derniers jours.
Ils interpellent le ministre des Finances pour intervenir et mettre fin aux «entraves et pratiques irresponsables de certains administrateurs locaux à l’égard des délégués syndicaux».
En plus, ils revendiquent la promotion automatique pour les employés ayant 10 années et plus d’ancienneté, l’instauration d’une prime de fin de service, l’intégration de tous les contractuels et la protection du fonctionnaire lors de l’accomplissement de ses missions.
Les travailleurs du secteur des finances ont programmé plusieurs actions de protestation dont la première observée jeudi par la tenue d’un sit-in devant l’Hôtel des finances de la ville pour réclamer «l’ouverture des portes du dialogue avec leurs représentants syndicaux et cesser les sanctions arbitraires ainsi que les pressions imposées à ces derniers dans l’accomplissement de leurs activités syndicales», selon leurs représentants.
Le président de la fédération de wilaya du secteur des finances, Boulifa, a expliqué que le sit-in observée jeudi vient en réponse à l’appel lancé par la fédération nationale du syndicat Snapap auquel ils sont affiliés, qui a décidé l’organisation de cette protestation à travers l’ensemble du territoire national.
Contacté, le bureau de wilaya du Snapap a précisé que suite à la rencontre des représentants des travailleurs avec le SG du ministère et le directeur des ressources humaines au siège du ministère de tutelle, le 16 mars 2016, un accord a été trouvé pour mettre fin aux mesures arbitraires et aux pressions imposées aux délégués pour l’exercice de leurs activités syndicales. Dans le cas où les revendications ne seront toujours ignorées, le conseil national de la fédération sera convoqué pour une réunion extraordinaire afin d’arrêter des actions de protestation plus radicales, selon le représentant du syndicat.

Par Ilham Tirle temps d’Algérie


Le ton monte entre la section syndicale de la CNL et les responsables de l’UGTA

Relizan par Mahi Ahmed le quotidien d’Oran



A quelques jours du 1er mai, fête internationale des travailleurs, le ton monte et la question du syndicat national de la caisse nationale du logement (CNL) aurait pris des proportions inattendues avec le refus des responsables de l’UGTA au niveau central de répondre favorablement aux sollicitations des travailleurs de la CNL de rester affiliés à la fédération des banques et des assurances au lieu de faire partie de la fédération des travailleurs de l’habitat, de l’urbanisme et des travaux publics. Dans ce registre, les travailleurs de la CNL de la wilaya de Relizane, à l’instar de leurs collègues d’Oran, Aïn-Témouchent, Chlef, El Oued, Médéa, Naâma ou Tizi Ouzou, ont adressé une ultime lettre au secrétaire général de l’UGTA pour le mettre au courant des campagnes sévères menées contre le syndicat national de la CNL par certains responsables de l’UGTA visant à affilier leur syndicat contre leur gré à la fédération des travailleurs de l’habitat, de l’urbanisme et des travaux publics. Dans la correspondance, les signataires de la pétition mettent en garde contre les tentatives déstabilisatrices qui touchent à leur entreprise et considèrent cela comme un passage forcé pour détourner les acquis des travailleurs de la CNL. Il est demandé à Abdelmadjid Sidi Said d’annuler la décision n°28 du 16/02/2016 prise par le responsable de l’organique de l’UGTA occupant actuellement le poste de sénateur exigeant l’affiliation du syndicat national de la CNL à la fédération de l’habitat, de l’urbanisme et des travaux publics. Chose pour laquelle les travailleurs de cet organisme du logement s’opposent farouchement en signifiant un «niet» catégorique et soutiennent leurs collègues syndicalistes suspendus dernièrement pour les mêmes motifs.

L’on trouve que ces agissements ne sont pas conformes aux principes sur lesquels a été fondée l’UGTA et font savoir qu’une démission collective de ses rangs pourrait intervenir dans le cas où leur principale revendication n’est pas satisfaite.


Grève chez «Aigle Azur»:
Des retards mais aucune annulation vers et à partir d’Alger

par R. N. le quotidien d’Oran



La grève chez ‘Aigle Azur’ n’a pas eu de grandes répercussions sur les vols de la compagnie aérienne de et vers l’aéroport international Houari Boumediene d’Alger. Sur plus d’une dizaine de vols, aller/retour, prévus entre 6h et 18h, plusieurs ont subi des retards, mais tous, selon le site web de l’aéroport d’Alger, ont atterri ou étaient prévus. Concernant les départs à partir d’Alger, seul celui de 7h00 (le vol ZI 222 vers Orly – Paris) a décollé à l’heure (toujours selon le site web de l’aéroport international d’Alger). Plusieurs autres vols, dans la journée, ont subi des retards. C’est le cas du ZI 784 Alger-Lille, du ZI 256 Alger – Paris (Orly), et le ZI 718 Alger – Mulhouse, qui ont atterri avec du retard, alors que le ZI 260 Alger – Orly qui devait décoller à 13h05 était toujours « prévu avec retard », indiquait le site de l’aéroport international d’Alger. Les autres vols, entre 15h et 18h, étaient tous « prévus ». Pour les vols d’ ‘Aigle Azur’ arrivant sur Alger, plusieurs ont atterri sans retard. Il s’agit des vols ZI 707 Marseille – Alger, le ZI 255 Orly (Paris) – Alger, le ZI 749 Lyon – Alger, et le ZI 259 Orly – Alger. A l’heure où nous consultions le site web de l’aéroport international d’Alger, les vols en provenance de Lille (ZI 783), le ZI 223 de Paris (Orly), et le ZI 717 en provenance de Mulhouse, étaient prévus avec retard.


Inflation : Le pouvoir d’achat en chute libre


L’augmentation généralisée des prix des produits et services vient d’être confirmée dans le rapport de l’Office national des statistiques (ONS), rendu public hier.

Tiré essentiellement par la hausse des prix des produits agricoles frais, le rythme annuel d’inflation s’est, selon le rapport relayé par l’APS, établi jusqu’à mars 2016 à hauteur de 4,7%.
D’avril 2015 à mars 2016, le rythme d’inflation annuel représente le taux d’évolution de l’indice des prix à la consommation, et ce, par rapport à la période allant d’avril 2014 à mars 2015.
Quant à l’évolution annuelle des prix à la consommation enregistrée en mars 2016 par rapport à mars 2015, elle s’est établie à 5,34% (contre 4,15% en février 2016 par rapport à février 2015).
Par ailleurs, l’indice mensuel brut des prix à la consommation en mars 2016 a enregistré une hausse de 1,86% par rapport à février 2016 (contre une baisse de 0,2% en février 2016 par rapport à janvier 2016).
Par catégorie des produits, il a été constaté que les prix à la consommation des biens alimentaires ont enregistré une croissance de près de 2% en mars 2016 par rapport au mois précédent.
Ainsi, les produits agricoles frais ont affiché une hausse de 3,9% dans le sillage de l’augmentation des prix, notamment des légumes frais (+30,46%), des poissons frais (+5,6%) et des fruits frais (+3,2%).
Contrairement aux produits frais, les prix d’autres produits alimentaires se sont repliés comme les viandes de poulet (-13%), les œufs (-8,21%), la pomme de terre (-4,4%), les viandes et abats de mouton (-0,81%) et les viandes et abats de bœuf (-0,4%).
Pour les prix des produits agroalimentaires, ils ont connu une hausse modérée de l’ordre de 0,2%.
Concernant les prix des produits manufacturés non alimentaires, ils ont affiché une légère croissance de 0,9%, tandis que ceux des services ont grimpé de 3,5%.
En 2015, le taux d’inflation en Algérie avait grimpé de 4,8% contre des prévisions de 3% dans la loi de finances initiale 2015, et de 4% dans la loi de finances complémentaire 2015.
Pour l’année 2016, la loi de finances table sur une inflation annuelle de 4%.
Dans son dernier rapport, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit un léger ralentissement du rythme de l’inflation. Cette dernière passerait de 4,8% en 2015 à 4,3% en 2016, puis 4% en 2017.

le temps d’Algérie Hafid Mesbah


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