Luttes des travailleurs

Echos des luttes des travailleurs N°96

SNVI
La réunion du syndicat du groupe reportée


Prévue pour hier dans l’après-midi, la réunion du syndicat du groupe SNVI n’a pas eu lieu, a-t-on appris. «Après concertation restreinte, les représentants des travailleurs ont décidé de reporter le conclave, afin de permettre aux «parties» concernées d’agir dans la sérénité et de donner suite aux doléances des syndicalistes», indique-t-on. Le syndicat du groupe SNVI a décidé de «jouer les prolongations» et éviter ainsi de «brouiller» le travail entamé tant par la centrale syndicale et le département de l’industrie et des mines.
Pour rappel, le syndicat du groupe SNVI devait réitérer sa principale revendication, en l’occurrence «un changement immédiat à la tête du groupe SNVI».
Ainsi, malgré les assurances du premier responsable de la centrale syndicale et les engagements du ministère de l’Industrie et des Mines pour «le règlement définitif des problèmes posés par le syndicat des groupes», les représentants des travailleurs se sont, de nouveau, interrogés sur la «réelle volonté des pouvoirs publics de plier définitivement le dossier SNVI, en donnant suite aux revendications des représentants des travailleurs».
A. B.

SNVI
Nouvelles tensions en vue


C’est une réunion qualifiée d’«importante» que tiendra, aujourd’hui, le syndicat national du groupe SNVI. Selon le secrétaire général, M. Bouadjaja, «la réunion de ce mardi a pour principal ordre du jour l’évaluation des actions déjà entamées par les représentants des travailleurs». «Il sera également question, a-t-il ajouté, d’arrêter une stratégie de revendication dans le cas où aucune suite favorable ne sera donnée à nos doléances».
Abder Bettache – Alger (Le Soir) – Le syndicat du groupe SNVI va réitérer pour la énième fois sa principale revendication, en l’occurrence «un changement immédiat à la tête du groupe SNVI». La question sera de nouveau au centre d’une réunion qui se tiendra aujourd’hui au siège du syndicat au niveau de l’entreprise à la zone industrielle de Rouiba.
Pour rappel, malgré les assurances du premier responsable de la centrale syndicale et les engagements du département de l’industrie et des mines pour «le règlement définitif des problèmes posés par le syndicat du groupe», les représentants des travailleurs se sont, de nouveau, interrogés sur la «réelle volonté des pouvoirs publics à plier définitivement le dossier SNVI, en donnant suite aux revendications des représentants des travailleurs».
Les travailleurs ont, en fin de semaine, affiché leur mécontentement sur la «situation préoccupante de la SNVI marquée par un climat de doute et d’incertitude provoquant un malaise au sein du collectif».
Les travailleurs, à leur tête les syndicalistes de l’UGTA, parlent de manque de visibilité dans la concrétisation des projets de partenariat et évoquent «l’opacité qui entoure l’élaboration des organisations fonctionnelles et le manque de communication avec le partenaire social». Il y a une dizaine de jours, une délégation des syndicalistes du groupe SNVI avait été reçue au siège de la centrale syndicale par le premier responsable de l’UGTA,
M. Abdelmadjid Sidi Saïd.
Lors de la réunion, le SG de l’UGTA a assuré, a-t-on indiqué de source syndicale, «qu’il a obtenu des garanties auprès des autorités gouvernementales pour nommer de nouveaux dirigeants à la tête de l’entreprise pour permettre sa pérennité et la relance des plans d’investissement».
A ce propos, les représentants des travailleurs du groupe SNVI ont réitéré leur soutien au secrétaire général de l’UGTA «pour les efforts effectués pour le règlement d’une manière définitive du dossier SNVI».
A. B.


SNVI
Le syndicat du groupe maintient la pression



Les travailleurs de la SNVI maintiennent la pression, en ayant observé mercredi dernier dans l’après-midi un énième sit-in devant le siège de la direction générale de leur entreprise. Principale revendication : changement à la tête du groupe SNVI.
Abder Bettache – Alger (Le Soir) – Les représentants des travailleurs du groupe SNVI ne décolèrent pas. Malgré les assurances du premier responsable de la centrale syndicale et les engagements du département de l’industrie et des mines pour «le règlement définitif des problèmes posés par le syndicat des groupes», les représentants des travailleurs se sont de nouveau rassemblés mercredi dans l’après-midi et jeudi en début de matinée devant le siège de la direction générale du groupe SNVI. Les sit-in de protestation observés avaient pour objectif, selon le secrétaire général du groupe SNVI, M. Bouadjaja, de dénoncer «la situation économique catastrophique et statique du groupe SNVI».
Pour ce énième rassemblement, les syndicalistes des huit filiales du groupe SNVI ont exprimé également leur colère «devant la remise en cause de la retraite sans condition d’âge». Ils ont également, ajoute notre source, affiché leur mécontentement sur la «situation préoccupante de la SNVI marquée par un climat de doute et d’incertitude provoquant un malaise au sein du collectif». Les travailleurs, à leur tête les syndicalistes de l’UGTA, parlent de manque de visibilité dans la concrétisation des projets de partenariat et évoquent «l’opacité qui entoure l’élaboration des organisations fonctionnelles et le manque de communication avec le partenaire social».
Il y a une dizaine de jours, une délégation des syndicalistes du groupe SNVI avait été reçue au siège de la centrale syndicale par le premier responsable de l’UGTA M. Abdelmadjid Sidi Saïd.
Lors de la réunion, le SG de l’UGTA a assuré, a-t-on indiqué de source syndicale, «qu’il a obtenu des garanties auprès des autorités gouvernementales pour nommer de nouveaux dirigeants à la tête de l’entreprise pour permettre sa pérennité et la relance des plans d’investissement».
Selon le syndicat du groupe SNVI, «les préoccupations des travailleurs étaient déjà explicitées dans la plateforme de revendications du début du mois de novembre qui appelait au départ du staff dirigeant et à la sauvegarde des activités de l’entreprise».
Le 23 octobre dernier, les travailleurs avaient déjà organisé un sit-in pour porter leurs revendications auprès de la direction générale.
La déclaration du 2 novembre dernier contenant les revendications des travailleurs a indiqué que ces dernières «sont restées sans aucune suite, ce qui a conduit à la rupture du dialogue avec la direction générale».
A. B.


Snvi Rouiba :
Les syndicalistes doutent des engagements de Sidi Saïd


le 08.12.16

Malgré les promesses du patron de l’UGTA quant à la prise en charge des doléances des travailleurs, la situation reste toujours tendue au groupe SNVI de Rouiba.

Hier, des dizaines de syndicalistes, venus des 14 filiales que compte cette importante entreprise publique à travers le pays, ont observé un sit-in devant le siège de la direction générale à Rouiba. Objectif : réclamer le départ du PDG Malek Salah et de son staff avant la fin du mois en cours et dénoncer les derniers amendements de la loi sur la retraite, votés la semaine passée par l’APN.

«Sidi Saïd nous a assurés que le PDG et 14 cadres de son staff dirigeant seront relevés de leurs postes avant la fin de l’année, mais nous craignons que cet engagement ne soit pas tenu dans les délais. Aujourd’hui, nous voulons rappeler au gouvernement que nous ne sommes pas près de baisser la garde et laisser les managers actuels mener l’entreprise à la faillite», s’écrie un syndicaliste de la fonderie. Lui et ses camarades semblent ne pas accorder beaucoup de crédit aux promesses de Sidi Saïd, surtout après le «silence qu’il a affiché concernant les derniers amendements introduits sur la loi de la retraite».

Décrié par la base, le patron de l’UGTA a toujours joué au pompier dans les différends qui opposent les travailleurs de la SNVI à leur tutelle. «Il nous a trahis à maintes reprises. C’est lui qui a récupéré les mouvements de protestation que nous avions enclenchés ces dernières années. Ses promesses ne se sont jamais traduites dans les faits. Cette fois, nous ne voulons pas tomber dans son piège», dira un autre syndicaliste qui dénonce «l’annulation déguisée de la retraite anticipée».

«Le patron de l’UGTA nous a assurés que la retraite après 32 ans de service sera prolongée de deux ans, mais elle a été annulée par les députés qui, pour nous tromper, ont fixé l’âge de ceux qui espèrent en bénéficier à 59 ans. Maintenant nous n’allons plus lui faire confiance», a-t-il confié. Selon lui, le régime de retraite tel qu’il a été amendé par les députés n’accorde aucun avantage aux travailleurs, soulignant que Sidi Saïd leur avait annoncé la veille que la retraite sans condition d’âge a été différée de deux ans.

Cette volte-face, souligne-t-il, et les fausses promesses du responsable de la centrale syndicale risquent de le discréditer aux yeux des travailleurs. Ces derniers avaient, pour rappel, observé plusieurs grèves durant ces dernières semaines pour revendiquer le départ des dirigeants de l’entreprise et relancer la production qui stagne depuis 2014, malgré les crédits dégagés par les pouvoirs publics. –

Kebbabi Ramdane el watan


Retraite :
Les syndicats autonomes se réuniront
Le 7 janvier
pour arrêter le calendrier du mouvement de protestation



Les syndicats autonomes réunis le lundi 5 décembre 2016 à Alger ont décidé de se retrouver le 7 janvier prochain pour arrêter le calendrier du mouvement de protestation entamé depuis deux mois pour revendiquer l’annulation du projet de loi sur la retraite.
Lors d’une réunion à huis clos, en présence de représentants de 14 syndicats autonomes de la santé, de l’éducation nationale, de l’Administration publique, des vétérinaires, des travailleurs de Sonelgaz et de la formation professionnelle et des syndicats des Imams et des postiers, l’Intersyndicale des syndicats autonomes a décidé, selon un communiqué, de «tenir le 7 janvier 2017 une séance de travail pour arrêter le calendrier du mouvement de protestation», soulignant sa détermination à «poursuivre le mouvement sous forme de sit-in, de grèves, de rassemblements, de marches…».
Elle a appelé également «le président de la République à intervenir pour faire annuler le nouveau texte de loi et associer les syndicats autonomes au débat des projets de lois afférents au monde du travail».
L’Intersyndicale des syndicats autonomes a réitéré son refus du contenu de la loi sur la retraite, même après adoption par le Conseil de la nation, dénonçant à ce propos les pratiques «arbitraires» qu’a connues récemment le mouvement.
Entre autres revendications des syndicats autonomes figurent notamment le maintien de la retraite proportionnelle sans condition d’âge, sa participation à l’élaboration du code du travail et la préservation du pouvoir d’achat en vertu de la loi de finances 2017.
12 syndicats autonomes relevant des différents secteurs de la Fonction publique avaient entamé une grève cyclique de trois jours les 21, 22 et 23 novembre dernier puis les 27, 28 et 29 du même mois après celle observée les 17 et 18 octobre dernier pour la reconduire les 24 et 25 du même mois.

Après l’ouverture du dialogue avec la direction de la SNTF:
Les cheminots suspendent la grève

par Abdelkrim Zerzouri le quotidien d’Oran



  Les conducteurs de trains qui ont déclenché une grève surprise dans la journée du mardi ont mis fin à leur mouvement de protestation, hier, à la suite de l’ouverture d’un dialogue avec la direction générale de la Société nationale de transport ferroviaire. Le trafic ferroviaire a, ainsi, repris son cours normal après une perturbation d’une journée qui a mis les nerfs des voyageurs à rude épreuve, notamment à Alger où ce moyen de transport demeure très prisé par les usagers banlieusards.

Dans la journée du mardi, les grévistes qui revendiquaient l’application d’une nouvelle classification, ont clairement affiché leur disponibilité au dialogue, chose qui a prévalu dans ce nouveau bras de fer tractionnaires-DG de la SNTF. Selon des sources syndicales, l’administration a ouvert les portes du dialogue et un terrain d’entente a été trouvé pour engager une concertation sereine et profonde sur la revendication des conducteurs de trains, particulièrement les mécaniciens en possession de diplômes de «techniciens supérieurs». Ces derniers demandent un glissement catégoriel sans référence particulière aux années d’ancienneté dans le poste, alors que le plan de révision des carrières adopté prend en considération ce critère d’ancienneté à la base de tout avancement dans le grade supérieur. Et c’est ce qui a provoqué la colère des tractionnaires qui s’interrogeaient sur les résultats de l’expertise du bureau d’études qui a pris en charge le dossier de la classification des postes de travail au lendemain de la grève initiée par les mécaniciens à la fin du mois de décembre 2015, avec comme revendication essentielle, justement, le glissement catégoriel.

Dans le temps, la tutelle avait laissé entendre qu’elle ne voyait aucun inconvénient pour l’application de ce glissement catégoriel, et qu’elle veut seulement que cela soit entamé dans un cadre général touchant tous les postes de travail pour éviter la surenchère des autres branches ou filières de la Société. Maintenant que l’application d’un plan général de déroulement de carrière est mise en place, il ne reste plus qu’à trouver certains arrangements, équitables pour les travailleurs, pour apaiser les tensions sur le front social.

Grève des cheminots de la SNTF
Les usagers lourdement pénalisés


La journée de protestation observée hier par les conducteurs de train de la SNTF, exerçant au niveau de la capitale, n’a duré qu’une journée. Le trafic ferroviaire a repris en fin d‘après-midi, après que la Direction générale s’est engagée à ouvrir le dialogue avec les représentants des travailleurs.
Abder Bettache – Alger (Le Soir) – C’est une journée particulière, celle vécue hier par les usagers de la SNTF. Ces derniers et contre toute attente, étaient surpris du débrayage observé par les conducteurs de train.
Les grévistes et sans préavis de grève décident d’un arrêt de travail qui a paralysé durant toute la journée le trafic ferroviaire au niveau de la capitale.
La Fédération nationale des travailleurs des chemins de fer (UGTA), qui s’est démarquée de ce «débrayage injustifié», s’est interrogée sur «les motifs réels qui se cachent derrière cet arrêt de travail». «Rien ne justifie ce débrayage. En tant que syndicaliste, je ne trouve aucune explication à ces agissements.
Lors de la dernière rencontre, tout le monde y compris le syndicat des conducteurs était d’accord sur la démarche initiée par l’employeur au sujet de la classification des travailleurs. Et là, subitement, on fait état d’une revendication qui ne s’appuie sur aucune assise», nous a déclaré un membre du secrétariat national de la Fédération des travailleurs de la SNTF.
Du côté des grévistes, on a évité de faire le moindre commentaire sur «l’événement du jour», même si ici et là, on indique que l’enjeu «syndicalo-syndical serait au centre de cette situation».
Lors de la dernière grève des cheminots, les grévistes avaient réclamé le passage de l’échelon 12 à 13, une prime de responsabilité pour les employés qui occupent des postes de responsabilité au-dessus de leurs grades, une révision du calcul des heures supplémentaires et l’augmentation d’un échelon pour ceux qui totalisent 30 ans de service.
A. B.


La date du débrayage sera arrêtée par le Conseil national du syndicat de l’entreprise

Menace de grève à Sonelgaz


Le Snateg revendique notamment une augmentation des salaires de 50%, la régularisation des contractuels, le respect des libertés syndicales et le maintien de l’ancien régime de retraite.

Le congrès extraordinaire du Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz (Snateg), tenu samedi dernier, a retenu le principe d’une grève de protestation, dont la date et les modalités seront définies par le prochain conseil national.
“Le congrès national a approuvé à l’unanimité, et en conformité avec les lois de la République, de lancer une grève nationale dans toutes les branches des filiales du groupe Sonelgaz et donne plein pouvoir au conseil national pour déterminer la date de la grève, après avoir informé toutes les instances de la plateforme de revendications des travailleurs de l’électricité et du gaz”, annonce ce syndicat dans un communiqué.
Cette décision est le résultat de deux jours de débats en ateliers, durant lesquels, les congressistes ont évalué la situation du groupe Sonelgaz et des travailleurs et réitéré les principales revendications, en particulier l’augmentation des salaires de 50%, la permanisation des contractuels, le respect des libertés syndicales et le maintien de l’ancien régime des retraites, ajoute la même source.
Tout en condamnant “la fermeture des portes au dialogue” et de la négociation collective avec les partenaires sociaux, les travailleurs de Sonelgaz reprochent à leur tutelle “les pressions systématiques sur les libertés syndicales dans le groupe Sonelgaz par des méthodes répressives des libertés des travailleurs”. Ce qui est, considèrent-ils, “en contradiction avec la déclaration universelle des droits de l’Homme et le pacte international relatif aux droits politiques et civils et les accords internationaux de l’organisation internationale du travail relatif à l’exercice du droit syndical”.
Aussi, le congrès du Snateg a décidé d’activer l’article 49 du statut portant protection des délégués syndicaux, pour se démarquer des pratiques de “harcèlement exercé par le groupe Sonelgaz” sur le syndicat autonome, perpétuellement ciblé, d’après le communiqué du bureau national du syndicat, signé par son secrétaire général, Mellal Raouf.
Autre grief retenu : “Les travailleuses et les travailleurs sont non seulement exposés à des accidents mortels chaque jour, au cours de l’exercice de leurs missions, mais encore soumis au harcèlement sexuel et moral (…).”
Les travailleurs du groupe Sonelgaz dénoncent enfin non seulement leurs conditions de travail, mais aussi les mesures décidées par les pouvoirs publics, notamment le nouveau code du travail, la révision de l’ancien régime des retraites, la loi des finances 2017, l’effondrement du pouvoir d’achat et la précarisation de l’emploi.

AMAR R. liberté


Algérie Poste:
Le Syndicat autonome des postiers dénonce

par M. Aziza



Le Syndicat national autonome des postiers (SNAP) a dénoncé, à travers un communiqué rendu public, la répression et les entraves syndicales que subissent ses membres de la part de l’administration d’Algérie Poste.

Le président du SNAP, Mourad Nekkache, que nous avons contacté hier, s’est dit consterné par les actions de répression menées par l’administration contre un syndicat qui vient juste de naître. Il a affirmé que le SNAP vient juste de commencer à exercer ses missions après avoir installé ses sections, à travers 15 willayas du pays, et le 11 novembre dernier, les membres de bureau exécutif. Il affirme que le syndicat avait déposé en 2012 sa demande d’agrément auprès du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Notre interlocuteur précise que le syndicat n’a obtenu le récépissé d’enregistrement qu’en 2015. Le président du SNAP précise que «dès que le syndicat a commencé à recueillir au niveau de la base les revendications socioprofessionnelles des postiers, l’administration est entrée en jeu, voulant barrer la route précocement à toute action de revendication».

Sinon, affirme-t-il, comment peut-on expliquer le fait que le secrétaire national membre du bureau exécutif du SNAP et président de la section de wilaya de Djelfa, M. Djenidi Boularbah, soit suspendu de ses fonctions sans aucun motif et au mépris des lois et de la réglementation ? Il a précisé, dans ce sens, que leur collègue, travaillant au bureau de poste de Massaad (Djelfa), a reçu une décision non justifiée signée par le directeur de l’unité postale de Djelfa lui signifiant tout simplement qu’il est suspendu à partir du 07/12/2016. Pour le syndicat, «cette décision inique et arbitraire est une entrave manifeste à l’exercice des libertés syndicales. Un fait que la loi réprouve et punit ». Mourad Nekkache a affirmé que les attaques que subit le SNAP, intimidations des travailleurs, menaces contre les adhérents et harcèlement administratif systématique de ses cadres dirigeants, ne font que conforter le syndicat dans ses actions de lutte.

Un conseil national extraordinaire aura lieu ce vendredi, à Djelfa, pour débattre des questions liées aux entraves syndicales et pour arrêter un plan d’action pour contrecarrer «les attaques que subissent les membres du syndicat», précise le président du SNAP.

Pour ce qui est des revendications socioprofessionnelles des postiers, le président du syndicat a affirmé que le dossier est en chantier, «on est en train de recueillir les préoccupations au niveau de la base afin de les transmettre à qui de droit».
le quotidien d’0ran

ÈDUCATION À TIZI OUZOU

Grève hier et sit-in aujourd’hui

Par Aomar MOHELLEBI 07 Decembre 2016 l’expression

Abrogation des articles 19 et 22 du statut général de la Fonction publique, révision du statut particulier, une prime de rendement à 40%, telles sont les revendications exprimées.

Alors que les travailleurs des corps de l’Education nationale et les ouvriers professionnels du même secteur, affiliés au Syndicat national des corps communs (Snccopen) ont observé une journée de grève hier, mardi, un sit-in de protestation est annoncé pour aujourd’hui devant la direction de l’éducation de la wilaya de Tizi Ouzou par le syndicat Unpef (Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation professionnelle. Ainsi, concernant la première action de protestation, les concernés précisent que la décision d’avoir recours à la grève a été prise lors de la tenue du conseil national les 17, 18 et 19 du mois de novembre 2016. Le même syndicat ajoute, en outre, que deux autres actions de protestation seront organisées les 20 et 27 du mois en cours. La première sera un sit-in régional des wilayas du Centre à Tizi Ouzou et la seconde action de protestation consistera en un sit-in national devant le siège des oeuvres sociales. A travers cette série d’actions de protestation, les travailleurs concernés entendent exiger la satisfaction des revendications inhérentes à l’abrogation des articles 19 et 22 du statut général de la Fonction publique, la révision du statut particulier, une prime de rendement à 40% et l’application du procès verbal signé entre le syndicat en question, d’une part et le ministère de l’Éducation nationale, d’autre part. Les concernés précisent qu’en dépit de toutes les promesses qui leur ont été faites, ces revendications ne sont toujours pas prises en charge de la part de qui de droit. Par ailleurs, un sit-in est annoncé pour aujourd’hui, mercredi, devant le siège de la direction de l’éducation de la wilaya de Tizi Ouzou, a-t-on appris auprès des responsables de la commission de wilaya de l’orientation et de guidance scolaire et professionnelle, rattachée à l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef). Plusieurs revendications sont derrière cet appel à un rassemblement. On pourrait citer l’exigence des concernés d’avoir la possibilité de postuler aux postes de responsabilité dans le secteur de l’éducation ainsi que la révision à la hausse de la classification de ces mêmes travailleurs. «Comparativement à nos collègues dans les autres secteurs de la Fonction publique, nous sommes de loin les derniers au classement», ajoute-t-on. Le même syndicat demande que soit réparée «l’injustice de l’intégration en rendant aux conseillers leurs grades déjà acquis» et la création d’un grade de promotion des conseillers principaux, «à l’instar de nos collègues enseignants», qui serait un grade de spécialisation dans les domaines de la guidance scolaire, de l’information, de l’évaluation, de l’orientation et de la recherche». En outre, les travailleurs de cette catégorie du secteur de l’Education nationale revendiquent la définition du rôle et des tâches des centres d’orientation à travers un statut conforme aux exigences du moment et enfin, pouvoir bénéficier de logements d’astreinte «étant donné» que le poste de conseiller est un poste de base». Notons enfin que, selon M. Aît Gherbi, président du bureau de wilaya de la commission de wilaya de l’orientation et de guidance scolaire et professionnelle, après cette action de protestation locale, une autre action est prévue à Alger dans les prochains jours et elle sera nationale.


Ils réclament un statut particulier:
Les patriotes s’en remettent au chef de l’Etat


Les patriotes ayant pris part à la lutte antiterroriste durant la décennie noire reviennent à la charge.

Dans une correspondance signée par l’organisation nationale de la défense des droits des patriotes (Onddp) et adressée au chef de l’Etat, ils demandent que leurs sacrifices soient reconnus et leurs conditions de vie ainsi que celles des familles de leurs collègues morts sous les balles des terroristes améliorées.
Les patriotes réclament un statut particulier qui va garantir leurs droits matériels et moraux et leur assurer d’autres privilèges au même titre que les autres corps de sécurité qui ont mené la lutte antiterroriste. «Accorder la retraite anticipé et exceptionnelle à tout patriote ayant servi au moins une année aux côtés de l’armée nationale populaire dans la lutte antiterroriste. Ainsi, il faut annuler le critère de non-affiliation qui été exigé des patriotes pour pouvoir bénéficier de la retraite anticipée», lit-on dans la correspondance adressée au chef de l’Etat.
Ainsi, à cause des conditions de vie difficiles et de la précarité dans laquelle vivent les patriotes et leurs familles, l’Onddp a interpellé les autorités concernées pour revaloriser les pensions de retraite des patriotes.
Il faut souligner que la pension de retraite anticipée que perçoit la majorité des patriotes est de 15 000 DA.
«Une pension de la honte», estiment-ils. L’Onddp demande que la régularisation des dossiers des patriotes se fasse dans les plus brefs délais.
Les patriotes exigent que leurs demandes de logement social soient traitées en priorité par les commissions de daïras et également d’avoir la priorité dans l’emploi.
Le mouvement des patriotes a fait parler de lui ces dernières années à Bouira et dans d’autres régions du pays.
Plusieurs marches et protestations ont été organisées à travers le pays pour arracher leurs droits et ceux de leurs collègues morts au combat contre l’obscurantisme islamiste.
Ali Cherarak le s d’Algérie


Saïda

Les gardes communaux manifestent


Plus d’une centaine de gardes communaux ont observé, lundi, un sit-in devant le siège de la wilaya pour réclamer une réelle prise en charge de leurs problèmes socioprofessionnels «promise depuis belle lurette», selon eux. Les protestataires citent l’habitat rural, dont bon nombre d’entre eux ont déjà bénéficié et demandent à ce que les autorités de la wilaya interviennent pour ceux qui ont opté pour le logement social, la révision des pensions, la prise en charge des victimes du terrorisme, des blessés pour des soins appropriés et bénéficier des œuvres sociales.

Sid Ahmed el watan


Oranie :
El-Bayadh:
La grève des travailleurs de l’ENCOTREB se poursuit

par Hadj Mostefaoui le quotidien d’Oran



  Sans salaire depuis plus de cinq mois, les 700 travailleurs de l’ENCOTREB, une entreprise publique de construction, ont entamé, pour la seconde fois consécutive en l’espace de deux mois, un arrêt de travail marqué par un sit-in devant le siège de leur employeur. Paralysée, cette entreprise vient d’entamer une véritable descente aux enfers. Les revendications des travailleurs ont été portées à la connaissance de la tutelle régionale de Bechar dont dépend cette entreprise.

Mais peine perdue pour ces derniers, puisque aucune suite n’a été donnée à leurs doléances, selon le responsable de la section syndicale.

La récente nomination d’un nouveau directeur à la tête de cette structure pourrait toutefois mettre fin à ce long bras de fer qui paralyse l’entreprise.


Ils réclament de meilleures conditions de vie:
Grève des agents de sécurité de la Sonatrach


Des agents de sécurité des sites d’exploitation pétroliers du sud du pays ont tenu, hier, un sit-in pour protester contre leurs conditions socioprofessionnelles.

Les agents de sécurité revendiquent de meilleures conditions de travail. Plusieurs centaines d’agents de sécurité ont protesté dans plus de dix directions de la Sonatrach, dans les régions de Ouargla et d’Illizi, au sud du pays.
Les agents de sécurité d’Aïn Amenas, Hassi Messaoud, Hassi R’mel, Arhet Tiyafty, Rod Noss, Rod El Baken, Kassi Touil, ainsi que d’autres localités qui ont tous participé à ce débrayage.
Ces hommes sont employés par Sonatrach, l’Entreprise nationale algérienne des hydrocarbures, pour protéger les bases de vie où résident ceux qui travaillent sur les plates-formes pétrolières et gazières dans le désert.
Les protestataires revendiquent, aujourd’hui, de meilleures conditions de travail. Contrairement à la plupart des employés de l’entreprise, ces agents de sécurité ne sont pas titularisés et doivent signer de nouveaux contrats régulièrement. Ils ne bénéficient pas, non plus, du même régime de congés que les autres salariés.
Ces revendications ne sont pas nouvelles, mais l’attaque terroriste de la plate-forme gazière d’In Amenas, en 2013, avait repoussé les discussions sociales.
Ces agents de sécurité de plus d’une dizaine de directions de Sonatrach sont entrés en grève de la faim, également, pour contester le «licenciement» de nombre de leurs collègues.
Les protestataires réclament, notamment, la confirmation dans leurs postes des contractuels, précisant que certains agents de sécurité «sont contractuels depuis 16 ans».
Les contestataires exigent, également, «la permanisation des contractuels et le travail sur la base de 4/4 (quatre semaines de travail contre quatre semaines de repos)».
Ils revendiquent aussi «la promotion tous les cinq ans avec effet rétroactif, la modification de la fiche de paie avec introduction des primes et l’attribution de la prime de travail à compter de la date de recrutement».
Ils demandent, en outre, «le droit à l’exercice syndical avec prise en considération de la spécifité de leur travail et l’octroi de la prime des heures supplémentaires ainsi que l’égalité dans les œuvres sociales».
Des représentants du mouvement de protestation ont été par la suite reçus par la direction de leurs sites, qui a promis de tenir compte de ces revendications.
Il faut savoir que ces plates-formes constituent la principale source de revenus du pays. D’autres agents de sécurité de sites pétroliers, travaillant pour des sous-traitants de Sonatrach, avaient protesté, il y a quelques années, d’une manière régulière contre leurs conditions de travail. Mais le plus souvent, les leaders des mouvements de protestation finissent par être licenciés.

Fella Hamici le temps d’Algérie

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