Luttes des travailleurs

Echos des luttes des travailleurs No: 33

Syndicats-ministère de l’éducation : Le dialogue dans l’impasse

Le secteur de l’éducation vivra dans les tout prochains jours au rythme des grèves. Le syndicat des corps communs, la coordination des syndicats de l’éducation et le Cnapest ont décidé de plusieurs jours de débrayage (respectivement les 8 et 9 février, 10 et 11 et enfin le 16 février) pour des revendications socioprofessionnelles.

Cet énième appel à la grève intervient après plusieurs rounds de négociations et de discussions avec le ministère de l’Education nationale, qui s’avère être dépassé par le dossier. La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a clairement signifié à ses partenaires sociaux que la concrétisation de leurs revendications, notamment celles liées à la révision du statut particulier du secteur et le régime indemnitaire, relève des prérogatives du Premier ministère.
Les mises au point de la ministre n’ont pas eu l’impact souhaité puisqu’une série d’actions de protestation se prépare. C’est avec une grande inquiétude que ces appels ont été reçus par les parents d’élèves. L’Association nationale des parents d’élèves s’interroge sur les motivations réelles des enseignants : «Depuis quelques années, la grève est devenue le seul mode d’expression des enseignants qui nous ont habitués à plusieurs mouvements de protestation par an.
Les enseignants, qui sont parfaitement dans leur droit d’exiger une amélioration de leur situation socioprofessionnelle, devraient changer de moyen de le faire en évitant de pénaliser nos enfants», explique Khaled Ahmed, président de cette association. En essayant d’exercer une pression sur la ministre pour arracher des promesses de changement, les enseignants tentent de faire front commun. «Je suis étonné que les enseignants demandent à ce qu’ils soient écoutés par la ministre, alors que cette dernière vient de le faire avec chaque syndicat», fulmine M. Khaled qui a été reçu, lui aussi, au ministère dimanche dernier. «Je ne vois pas en quoi ces journées de grève vont changer le cours des choses, si ce n’est retarder nos enfants dans leur programme.»
Cette association dénonce le mutisme des hautes autorités du pays face à ce qu’elle qualifie «d’atteinte au droit des enfants à une bonne scolarité». Pourquoi les enseignants tiennent-ils à ce débrayage, sachant que leurs doléances ne seront pas de sitôt satisfaites ? Pour le professeur universitaire Mourad Ouchichi, les revendications plutôt salariales des travailleurs de l’éducation étaient «prévisibles et légitimes au vu du taux de l’inflation qui a rattrapé les dernières augmentations». Selon cet expert, l’injection dans le cadre des augmentations salariales de sommes importantes dans l’économie sans contrepartie productive a été, en toute logique, rattrapée par un taux d’inflation galopant rendant ces majorations salariales, obsolètes.
En faisant front commun, les syndicats du secteur de l’éducation cherchent sûrement à créer un rapport de force qui leur permettra de faire fléchir les pouvoirs publics décidés à être plus regardants dans les dépenses après la chute du prix du pétrole. N’ayant aucune stratégie pour affronter le front social, les pouvoirs publics pourraient céder pour ne pas compromettre une paix sociale déjà fragile.
Pour M. Ouchichi, tous les indicateurs concernant l’inflation et le pouvoir d’achat «sont au rouge». Le pays sera inévitablement confronté, prochainement, à d’autres mouvements de protestation similaires dans les autres secteurs de la Fonction publique.
Fatima Arab

Grève maintenue dans le secteur de l’éducation

Les syndicats tournent le dos à Mme Benghebrit

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Les syndicats de l’éducation ne renoncent pas à leur grève malgré les mises en garde du ministère de tutelle
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Les syndicats de l’éducation ne renoncent pas à leur…
Les syndicats de l’éducation ne renoncent pas à leur grève malgré les mises en garde du ministère de tutelle

Pas de marche arrière. En dépit des mises en garde de la première responsable du secteur de l’Education nationale, la Coordination des syndicats de l’éducation (CSE) a décidé de maintenir les deux journées de protestation auxquelles elle a appelé pour les 10 et 11 février. Les représentants des sept syndicats, qui composent cette alliance (CLA, Snapest, Satef, Unpef, Snapap, Snapep, SNTE), ont animé, hier, une conférence de presse à Alger pour «dissiper les zones d’ombre» qu’a suscitées leur décision d’aller vers cette grève.

Cette rencontre intervient au moment où la ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, invite «individuellement» tous les syndicats à de nouvelles concertations. Mais, cela sans compter sur la détermination de ces organisations d’aller, comme prévu, vers la tenue de leur action de protestation. Malgré l’absence juridique de leur coordination, les sept syndicats considèrent leur appel à cette grève «légal», et leurs revendications «légitimes».
«Notre alliance n’est pas contre la ministre, mais c’est un cadre de concertation soudé pour trouver des solutions, et non pas pour diviser», s’en prend le coordinateur du Syndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, qui a tenu à préciser que l’Intersyndicale est dotée d’une charte d’éthique et de déontologie. Pour Meriane, «la leçon que doit retenir la ministre est qu’elle devrait plutôt regarder ‘avec sagesse’ les problèmes du secteur, au lieu de recourir à des menaces».
Les syndicalistes disent ne pas comprendre la raison pour laquelle la ministre ne les invite pas tous ensemble pour le dialogue, histoire de gagner plus de temps. Mais pour Meriane, les pouvoirs publics n’ont pas de volonté politique pour solutionner les vrais problèmes du secteur. «L’obstacle n’est pas chez les syndicats, mais chez l’administration qui n’a pas mis en pratique un planning ou un cadre de concertation», estime-t-il. Pour lui, «il est temps qu’il y ait une volonté politique réelle, car les syndicats ne sont pas seulement des garnitures».
Ce syndicaliste rappelle dans ce cadre les fameux procès-verbaux des réunions bilatérales qui ont eu lieu entre les syndicats et la tutelle et les accords déjà signés entre les deux parties, mais ignorés jusque-là. Le secrétaire général du SNTE, Abdelkrim Boudjenah, partage l’avis de Meriane et estime que «Mme Benghebrit a fait jusque-là dans le bricolage». «La ministre aurait pu nous inviter à un dialogue sérieux au lieu de prendre une tasse de thé avec elle», dit-il, agacé.
Pour ce syndicaliste, «la ministre n’a pas la volonté politique d’aller loin, ses seules décisions sont des menaces de recourir à la justice». Tout en estimant que la grève à laquelle a appelé l’Intersyndicale est «légale», Boudjenah a indiqué qu’il y a volonté de «recourir à d’autres grèves s’il n’y a rien de nouveau». «Notre alliance vivra et nous avons même un programme d’action dans le cadre de notre combat syndical dans le secteur», promet-il.
Le représentant du CLA abonde dans le même sens, lorsqu’il considère que «la première responsable du secteur n’a eu recours jusque-là qu’à des solutions politiques, sans toucher à la réalité des problèmes du secteur». Belamouri du Snapap invite, de son côté, la ministre à «accompagner les syndicats au gouvernement pour les doléances qui ne relèvent pas de ses prérogatives, au lieu de se contenter de promesses sans lendemain».
L’Intersyndicale de l’éducation exige, entre autres, des révisions touchant le statut particulier, le régime indemnitaire et les salaires. Il en est ainsi de la révision du décret 12/240 relatif au statut particulier de 700 000 fonctionnaires du secteur, de la réintégration «automatique» de tous les fonctionnaires après 10 et 20 ans de service. Elle réclame l’intégration des contractuels et des suppléants, le reclassement des professeurs des lycées techniques et le droit aux postes adaptés et la révision du système éducatif.

Rabah Beldjenna

Le CLA chez Nouria Benghebrit

Après avoir reçu le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) et le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), lundi et mardi derniers, la ministre de l’Education a reçu hier le Conseil des lycées d’Algérie (CLA). Ce dernier a adopté la même position que les autres syndicats de l’éducation, en optant pour le maintien de son mouvement de protestation sous la coupe de la Coordination des syndicats de l’éducation (CLE). Il a plaidé pour l’amélioration de la situation socioprofessionnelle du personnel de l’éducation, tout en dénonçant la politique du ministère de l’Education, qui maintient sa position, en tentant de contenir la colère des syndicats du secteur, « sans apporter des solutions » aux problèmes exposés par la corporation.
« Cela a toujours été un projet délibéré du ministère de l’Education que de s’emparer de l’école et d’imposer sa vision sans l’implication de ses partenaires », a dénoncé le CLA. Du point de vue de ce syndicat, il n’est pas question de faire « machine arrière », assurant que « la concrétisation des revendications du personnel sur le terrain s’impose comme seule alternative pour dénouer la crise de l’éducation ». Une vision que le ministère considère comme « irresponsable ». Le secteur de l’éducation nationale se trouve menacé par « l’irresponsabilité des acteurs de l’éducation au détriment du bon fonctionnement du secteur de l’éducation et du droit de l’enfant à une éducation de qualité », avait déclaré récemment la ministre de l’Education, Mme Nouria Benghebrit. Elle a affirmé que « les valeurs que de nombreux collègues continuent à défendre dans l’école d’aujourd’hui restent la solidarité, l’égalité et l’accès de tous à l’éducation ». De son côté, la Coordination des syndicats de l’éducation rappelle que « les syndicats de l’éducation se battent au quotidien pour défendre les personnels et le service public de l’éducation en toute indépendance, avec un projet syndical élaboré en toute autonomie ». La ministre de l’Education poursuit néanmoins ses efforts pour désamorcer la situation, en invitant les membres du CSE, mais également d’autres syndicats, à la rencontrer pour trouver une solution à la véritable situation de crise dans laquelle s’enlise le secteur. La Confédération des associations des parents d’élèves reste, quant à elle, passive face au spectre de la grève annoncée par les syndicats à partir du 8 du mois courant. Contactée hier, elle était aux abonnés absents. Neuf syndicats s’apprêtent à faire grève dès la semaine prochaine. Une semaine qui s’annonce difficile.

le temps d’Algérie

Education nationale : Le Cnapeste appelle à une grève à partir du 16 février

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le 01.02.15 | el watan

Réuni en session extraordinaire durant le week end passé, le conseil nationale du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) a décidé d’entamer une journée de grève systématiquement renouvelable à compter du 16 février.

Cette décision découle, explique le syndicat dans un communiqué qu’il a rendu public, de sa profonde déception face au désengagement de la tutelle de toutes les promesses qu’elle a tenue lors des précédentes réunions de travail, la dernière étant celle du 17 février 2014, soit depuis une année.
Les promotions, l’intégration des corps qualifiés d’être en voie de disparition. l’application des points négociés précédemment et comptabiliser la durée du service nationale et des études supérieures pour la retraite.
Pour sa part, la Coordination des syndicats de l’éducation (CSE) a opté pour deux jours de grève, les 10 et 11 février.
L’Intersyndicale du secteur de l’éducation réclame, particulièrement, des révisions du statut particulier, du régime indemnitaire et des salaires.
L’intersyndicale regoupe 7 syndicats qui comptent bie unifier leurs luttes. Il s’agit du Cnapest, du Snapest, de l’Unpef, du CLA, du SNTE, du Satef et du Snapap.

Au moins 7000 recrutements dans l’éducation pour la rentrée prochaine

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le 03.02.15 | elwatan

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé, mardi à Alger, que les besoins de son secteur en termes de recrutement pour la rentrée scolaire 2015-2016 étaient estimés à 7.000 postes, comme seuil minimal.

« 7.000 postes d’enseignant sont à pourvoir au titre de la prochaine rentrée scolaire, un chiffre appelé à croître une fois que les besoins auront été définis avec précision matière par matière et wilaya par wilaya », a indiqué Mme Benghebrit dans un entretien accordé à l’APS.
« Des séminaires régionaux sont actuellement organisés pour déterminer avec précision ces besoins avant l’annonce officielle de la date du concours de recrutement, prévu au mois de mars », a-t-elle ajouté.
Sur le choix du mois de mars pour l’organisation du concours, la ministre a fait savoir qu’il était motivé par le souci de laisser le temps à la Fonction publique d »‘examiner minutieusement les dossiers des postulants de sorte à ce que la liste annoncée soit sans appel ».
Après avoir souligné que le secteur de l’Education nationale comptait recruter, à court et long termes, des enseignants diplômés des Ecoles normales supérieures (ENS), Mme Benghebrit a insisté sur l’intérêt accordé par son département à la qualité de la formation dispensée à ces enseignants avant l’exercice de leur métier.
La ministre a mis l’accent sur l’importance de la formation continue et du recyclage des enseignants, des moyens mis à leurs dispositions et de leur engagement et leur volonté de perfectionnement.
Mme Benghebrit a, à cet égard, annoncé un programme de formation « colossal et ambitieux » au profit des enseignants et des inspecteurs dans le cadre de la démarche d’évaluation pédagogique et de professionnalisation au titre de la réforme du secteur.
APS

Débrayage à la cimenterie de Sour El Ghozlane
par Farid Haddouche le quotidiend’Oran

Les travailleurs de la société des ciments de Sour El Ghozlane (SCSEG), situé à une trentaine de kilomètres au sud du chef-lieu de Bouira, observent une grève depuis hier.

Ce mouvement de protestation a été décidé suite au retard accusé dans la perception de leurs primes, selon des travailleurs grévistes. Les protestataires contestent cet état de fait et affirment qu’ils n’ont perçu qu’une partie de leurs primes et exigent des responsables de l’usine de ciment de remédier à la situation.

Le débrayage pourrait provoquer l’arrêt de la production du ciment, si un dénouement rapide n’est pas trouvé. A noter que la cimenterie de Sour El Ghozlane emploie environ 500 travailleurs.
FNPOS de Tizi Ouzou el watan

Les syndicalistes en grève de la faim

Comme annoncé précédemment, les membres de la section syndicale du Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) de Tizi Ouzou sont en grève de la faim depuis hier. Les grévistes occupent la cour du siège de leur direction située à M’douha, au chef-lieu de wilaya. À l’origine de cette action, la “non-exécution par l’administration du Fnpos des dispositions du procès-verbal reconnaissant la légitimité de nos doléances et le manquement de l’engagement pris par l’administration en présence des instances syndicales UGTA.
Ce qui prouve, une fois de plus, les desseins inavoués et la mauvaise foi des responsables du Fnpos”. Hier, en fin de matinée, les sections syndicales du secteur de la Sécurité sociale de la wilaya de Tizi Ouzou, Cnas, Casnos, Cnr, Cacobatph et Cnac ont observé une demi-journée de débrayage en guise de solidarité avec leurs camarades en grève de la faim.

Comme annoncé précédemment, les membres de la section syndicale du Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) de Tizi Ouzou sont en grève de la faim depuis hier. Les grévistes occupent la cour du siège de leur direction située à M’douha, au chef-lieu de wilaya. À l’origine de cette action, la “non-exécution par l’administration du Fnpos des dispositions du procès-verbal reconnaissant la légitimité de nos doléances et le manquement de l’engagement pris par l’administration en présence des instances syndicales UGTA.
Ce qui prouve, une fois de plus, les desseins inavoués et la mauvaise foi des responsables du Fnpos”. Hier, en fin de matinée, les sections syndicales du secteur de la Sécurité sociale de la wilaya de Tizi Ouzou, Cnas, Casnos, Cnr, Cacobatph et Cnac ont observé une demi-journée de débrayage en guise de solidarité avec leurs camarades en grève de la faim.

Ouargla

Les chômeurs ferment de nouveau la ville

Plusieurs axes routiers de la ville d’Ouargla dont ceux d’Aïn El-Beïda menant à l’aéroport, à Hassi-Messaoud, à Rouissat et la route des poids lourds menant à El-Menia, ont été bloqués, hier matin et pendant toute la journée dans les deux sens, par des camions et des barricades érigées par des groupes de jeunes chômeurs. Cette situation a obligé les conducteurs à prendre des venelles secondaires et parcourir plusieurs kilomètres de plus, à travers les champs et des passages déserts, pour pouvoir gagner le centre-ville. Les chômeurs, qui revendiquent depuis bien longtemps un emploi stable et décent, ont donc repris hier le chemin de la protesta, momentanément brouillée par la contestation liée au gaz de schiste. Les manifestants continuent de dénoncer des comportements discriminatoires et douteux de certains directeurs dans le recrutement. Ils ont organisé ces derniers jours, plusieurs marches de protestation à travers la ville d’Ouargla, en brandissant leurs banderoles réclamant le départ du directeur de l’Agence locale de l’emploi. “Nous ne sommes pas des voleurs, ni des malfaiteurs. Le meilleur d’entre nous n’a pas un sou en poche et la plupart sont des pères de famille ayant plusieurs bouches à nourrir. Nous aimons ce pays et nous n’en avons pas un autre de rechange. Nous cherchons juste un travail pour gagner dignement notre croûte”, se plaignent les protestataires. Les chômeurs, qui n’ont jusqu’à maintenant pas réussi à attirer l’attention des autorités concernées, nonobstant toutes les formes de protestations déployées sans relâche, menacent d’intensifier leurs actions et de paralyser la ville s’ils sont poussés à bout.

CG.

Plusieurs axes routiers de la ville d’Ouargla dont ceux d’Aïn El-Beïda menant à l’aéroport, à Hassi-Messaoud, à Rouissat et la route des poids lourds menant à El-Menia, ont été bloqués, hier matin et pendant toute la journée dans les deux sens, par des camions et des barricades érigées par des groupes de jeunes chômeurs. Cette situation a obligé les conducteurs à prendre des venelles secondaires et parcourir plusieurs kilomètres de plus, à travers les champs et des passages déserts, pour pouvoir gagner le centre-ville. Les chômeurs, qui revendiquent depuis bien longtemps un emploi stable et décent, ont donc repris hier le chemin de la protesta, momentanément brouillée par la contestation liée au gaz de schiste. Les manifestants continuent de dénoncer des comportements discriminatoires et douteux de certains directeurs dans le recrutement. Ils ont organisé ces derniers jours, plusieurs marches de protestation à travers la ville d’Ouargla, en brandissant leurs banderoles réclamant le départ du directeur de l’Agence locale de l’emploi. “Nous ne sommes pas des voleurs, ni des malfaiteurs. Le meilleur d’entre nous n’a pas un sou en poche et la plupart sont des pères de famille ayant plusieurs bouches à nourrir. Nous aimons ce pays et nous n’en avons pas un autre de rechange. Nous cherchons juste un travail pour gagner dignement notre croûte”, se plaignent les protestataires. Les chômeurs, qui n’ont jusqu’à maintenant pas réussi à attirer l’attention des autorités concernées, nonobstant toutes les formes de protestations déployées sans relâche, menacent d’intensifier leurs actions et de paralyser la ville s’ils sont poussés à bout.

liberté CG.

Commune de Béchar

L’UGTA et le SNAPAP déposent un préavis de grève

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le 01.02.15 | elwatan

Les travailleurs de la commune de Béchar, affiliés aux syndicats UGTA et SNAPAP, ont déposé, la semaine passée, un préavis de grève à compter du 2 février prochain.
La grève envisagée est expliquée par l’absence de dialogue entre les responsables syndicaux et le maire. Selon eux, le P/APC ne veut pas tenir des réunions périodiques avec les délégués syndicaux pour discuter des questions socioprofessionnelles des travailleurs.
Pour prévenir les conséquences de cette grève, le nouveau chef de daïra de Béchar a réuni, avant hier, les protagonistes du conflit (APC-syndicats) pour trouver un terrain d’entente entre les deux parties.

M. Nadjah

Menace de grève à l’hôpital psychiatrique
par A. Mallem Le quotidien d’Oran

Le conflit opposant le syndicat Snapap de l’hôpital psychiatrique de Djebel Ouahch à la direction de l’établissement est reparti cette fin de semaine. A la suite d’une assemblée générale qui a été tenue mardi dernier par les travailleurs affiliés à ce syndicat, la contestation a repris de plus belle avec l’objectif de contraindre la direction à appliquer la plateforme des revendications socioprofessionnelles brandies par les travailleurs depuis plusieurs mois et qui, selon leurs dires, demeurent toujours ignorées de l’administration. Le secrétaire général de la section syndicale du Snapap, M. Bahli Taoufik, qui nous a communiqué l’information hier après avoir dénoncé l’attitude de la direction de l’hôpital qui a failli à ses engagements exprimés au mois de novembre 2014 pour régler tous les arriérés des salaires et les primes, a affirmé que « les travailleurs ont opté à 99 % pour le déclenchement d’une grève générale ouverte au cas où la direction continuerait à ignorer leurs revendications ». Une copie du procès-verbal de l’assemblée générale de mardi a été remise à la direction et aux autorités locales compétentes pour les informer avant de fixer un délai de réponse à la direction, délai au bout duquel si la réponse de celle-ci s’avère négative les hostilités seront déclenchées.

Rappelons que le conflit dure depuis novembre 2014 lorsque le syndicat et les travailleurs sont montés au créneau en diffusant un mémorandum dans lequel ils ont défini les droits socioprofessionnels qui n’avaient pas été réglés par leur administration. Le directeur de l’hôpital, M.Mechnoui, avait alors pris en compte les demandes des travailleurs et nous avait assuré à l’époque que ceux-ci allaient être tous réglés. Et c’est ce qu’il nous a confirmé hier lorsque nous l’avons encore interrogé à ce sujet.

« Aussi bien certains arriérés de salaires et primes que les allocations familiales de certains corps que la prime de scolarité pour tous, ainsi que les échelons pour le compte de l’année 2014, tout a été apuré et les états se trouvent actuellement au niveau du contrôleur financier pour visa avant leur mandatement », a répondu M.Mechnoui qui s’est demandé pourquoi encore cette agitation. Mais les représentants des travailleurs ont rejeté les assertions du directeur et affirment que rien de ce qu’il a dit n’a été fait et ils campent toujours sur leurs positions.

Barrage de Taksebt

Les problèmes des travailleurs solutionnés

le 31.01.15 | el watan

Les problèmes soulevés dernièrement par les travailleurs de l’antenne de la SEAAL (Société des eaux et d’assainissement d’Alger), sise au niveau du barrage de Taksebt (Tizi Ouzou), ont été résolus par la direction générale de l’entreprise.
Les solutions ont été trouvées à l’issue d’une rencontre, tenue dimanche dernier (18 janvier) à Alger, entre les responsables de la SEAAL et le syndicat de l’unité. Ainsi, les journées de grève préalablement projetées pour chaque semaine, depuis le 13 du mois courant, ont été purement et simplement annulées, précise le communiqué de la section syndicale, qui ajoute que celle-ci veillera à l’application des décisions prises par la direction générale et œuvrera toujours pour la perfection du fonctionnement de la SEAAL.

Yermèche S.

Régions : Guelma
Les employés de la trésorerie de la wilaya en grève pour cause de vétusté

Les 140 employés de la trésorerie de la wilaya sont en grève depuis lundi matin, à l’appel de leur syndicat.
Un gréviste explique : «Nous protestons contre les mauvaises conditions de travail auxquelles nous faisons face depuis un bon moment.
On refuse d’être à notre écoute et répondre à nos préoccupations. Il règne une ambiance stressante à cause de la vétusté des locaux. On nous avait promis des solutions, rien n’a été fait». La réaction des travailleurs a été provoquée par un désagrément supplémentaire qui a rendu la situation intolérable. Une partie du plafond de la grande salle du rez-de-chaussée qui abrite les guichets s’est effondrée. Par chance, personne ne se trouvait là lors de cet incident survenu dans la nuit de dimanche à lundi. Construit en 1890, ce bâtiment emblématique de la ville du 8-Mai-1945, se trouve en plein centre-ville, en face du Théâtre régional Mahmoud-Triki. Les bureaux sont vétustes et presque tous délabrés. De plus, les conditions sont défavorables quant à la poursuite des activités dans cette bâtisse, la construction d’un nouveau siège pour la trésorerie de la wilaya s’impose donc», poursuit notre interlocuteur. Des démarches sont en cours pour mettre fin à ce débrayage qui s’est poursuivi jusqu’à jeudi, et qui pèse lourd sur le développement et l’économie de la wilaya.
Noureddine Guergour le soird’Algérie

Régions : Aïn-Defla
Les ouvriers chinois du bâtiment poursuivent leur grève

La société chinoise, Cedt, réalise 950 logements sur 2 sites au sud de la ville de Khemis Miliana et 500 autres logements à El Abadia à l’ouest de Aïn Defla.
Un vif mouvement de contestation de la part des ouvriers chinois s’est déclenché dimanche 25 janvier. Ces ouvriers ont quitté leurs bases de vie en tenue de travail, casques jaunes sur la tête et se sont rassemblés à la sortie Est de Khemis Miliana et à Sidi Bouabida pour ceux de la base d’El Abadia. Selon certaines informations ils avaient l’intention de marcher sur Alger pour présenter leurs doléances à l’ambassadeur de leur pays, ce qu’ils n’ont pu faire pour des raisons que l’on ignore. Ce qu’on a pu savoir est que cette action a fait suite à un incident qui s’est produit à l’intérieur de la base de vie de Khemis Miliana, lorsque, selon des sources crédibles, un responsable administratif a pris à partie un des ouvriers et l’a roué de coups lui causant des blessures au visage. En signe de solidarité, ses camarades des 2 bases de vie se sont mis en grève. D’autres sources rapportent que ces ouvriers se sont plaints en plus d’être très mal nourris.
En attendant qu’une solution sino-chinoise soit trouvée, les 3 chantiers de construction sont désertés et à l’arrêt.
Karim O. le soird’Algérie

Grève des employés de l’AADL de Chlef : les souscripteurs livrés à eux-mêmes

Grève des employés de l’AADL de Chlef : les souscripteurs livrés à eux-mêmes

De nombreux souscripteurs AADL, convoqués, lundi, pour retirer leur ordres de versement, sont retournés bredouilles. Et pour cause, les agents des locaux installés provisoirement au sein du centre culturel islamique (CCI) de Chlef ont déserté les lieux, au motif qu’ils observaient une grève.

Du coup, les demandeurs venus des wilayas de Chlef et de Aïn Defla se sont dirigés vers l’entrée principale de la wilaya où ils ont observé un sit-in pour dénoncer cette situation. «Cela fait une semaine que je fais les va-et-vient entre Chlef et Aïn Defla pour obtenir mon ordre de versement mais à notre grande surprise, les bureaux de l’AADL sont désespérément vides. Il n’y a aucun agent, ni responsable pour nous accueillir», a déploré un postulant de la wilaya voisine.
Un autre convoqué le même jour, pour le même motif, ne cache pas sa colère et son désarroi devant «l’anarchie et le cafouillage» qui règnent. «Depuis des mois, on nous fait attendre mais lorsque notre tour est arrivé, les agents de l’AADL ont fait grève, laissant de nombreux postulants dans le désarroi», a-t-il dénoncé. Hier matin, nous nous sommes rendus aux bureaux de l’AADL, situés au CCI de Chlef, devant le siège de la wilaya. Effectivement, les salles ouvertes à cette fin sont vides.
Nous avons cherché le personnel chargé de l’opération mais personne ne savait où il se trouvait. Seuls les souscripteurs livrés à eux-mêmes occupaient les couloirs du bâtiment.
Ahmed Yechkour

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