Les établissements scolaires leur rendent hommage
Le Snapest (syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique) appelle le corps enseignant à se recueillir, demain, dimanche, à la mémoire des onze enseignantes assassinées le 27 septembre 1997 à Sidi-Bel-Abbès.
Il y a dix sept ans, les enseignantes Dich Amina, Tounsi Aziza, Boudaoud Kheïra, Bouteraâ Rachida, Mehdane Zohra, Bouhend Fatima, Fliou M’hamdia, Louhab Naïma, Lenfad Hafida, Cherrid Kheïra et Bouali Hanafi Sahnounia ont été lâchement assassinées par un groupe terroriste près de la localité de Aïn-Adden, située à 60 km à l’est de la ville de Sidi-Bel-Abbès.
Un drame que la famille éducative refuse d’oublier.
Le Snapest a décidé de commémorer ce tragique événement pour, dit-il, lutter contre la culture de l’oubli.
Le syndicat appelle, dans un communiqué le corps enseignant à rendre hommage à la mémoire de ces enseignantes, demain dimanche, par le dépôt de gerbes de fleurs dans tous les établissements scolaires sur le territoire national, tout cycle confondu. «Nous saluons les luttes des femmes travailleuses en Algérie et nous n’oublierons jamais les onze enseignantes assassinées à Sidi-Bel-Abbès le 27 septembre 1997» souligne le syndicat. Le Snapest rappelle qu’il était un peu plus de 15 heures, ce samedi pluvieux du 27 septembre 1997 quant un véhicule transportant les onze enseignantes qui venaient de terminer les cours à l’école d’Aïn-Adden à Sidi-Bel-Abbès, avait été attaqué par des hommes armés.
S. A. le soir d’Algérie