NKOULHA-JE LE DIS
J’ai peur du jour
ou dans la basse cour
nous n’aurons de cour
que des coqs et poules blancs
qui ne courent
et ne vivent longtemps
gavés d’hormones
Et fientes du temps
Fateh.AGRANE
ya rafik, au rythme de l’érosion de la biodiversité que connait notre pays, tu as toute les raisons du monde de prendre peur. Heureusement, qu’il en existe encore quelques Algériens aimants, en Kabylie, au sud et un peu partout en Algérie qui vaille que vaille conservent des souches végétales et animales complètement effacées. a Aïn Skhouna c’est un petit jardinier qui a sauvé une souche de poirier sauvage. a partir de cette souche, nous développons actuellement un programme de multiplication en pépinière. Quand j’y pense que chaque arbuste, chaque mont, chaque vallée, chaque oued ou guelta, chaque coin d’Algérie est remarquable non seulement par sa diversité, mais aussi par l’histoire qu’il peut nous raconter sur les combats et les sacrifices de nos vaillants combattants et chouhada.
SACI BELGAT
fbf