QUE CACHE CE NOUVEAU SCANDALE?
Bonne nouvelle pour les orphelins de SOS village d’enfants de Draria : ils ne quitteront pas leur foyer d’accueil. En effet, Algeriepatriotiquea appris de source interne que la décision de vider le centre de ses occupants a été officiellement annulée. « Nous venons de recevoir instruction des plus hauts commandements de la DGSN de ne plus transférer aucun enfant du village. Les enfants sont fous de joie», nous a déclaré, heureux, par téléphone, M. Amine Bouzahri, responsable du département des recherches de fonds et de la communication. La nouvelle du démantèlement de ce village, situé au sud d’Alger et qui accueille des enfants orphelins, avait fait le tour des réseaux sociaux et suscité l’indignation de milliers d’internautes. Invités à donner leur version des faits, les responsables de ce centre, relevant du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme et de l’association SOS-Kinderdorf International qui garantit tout le budget, sont revenus, dans une déclaration à Algeriepatriotique,sur les tenants et aboutissants de cette affaire qui a provoqué une onde de choc et mobilisé des milliers de citoyens dans un seul but : aider ces enfants à sauvegarder leur foyer. Selon le directeur du centre, M. Belhadji, une ordonnance de transfert dictait que tous les enfants du village soient transférés. «Nous travaillons depuis des années avec des juges de mineurs qui placent des enfants chez nous. A un moment donné, ils nous ont enjoints de leur fournir les listes des enfants. Nous leur avons demandé pourquoi, puisqu’ils reçoivent des rapports sur tous les enfants hébergé par le centre et ils nous ont répondu qu’ils avaient reçu une note de la part de leur tutelle leur signifiant que les enfants du village devaient être transférés vers les structures du ministère de la Solidarité nationale», explique le directeur du centre. «Les responsables du ministère de la Solidarité, ajoute-il, nous ont dit que ce n’était pas eux qui s’occuperaient des transferts». M. Belhadji s’est orienté, ensuite, vers le ministère de la Justice. «J’ai demandé une audience auprès de la responsable des juges des mineurs au niveau du ministère de la Justice pour connaître les motifs de ces transferts, seulement personne n’a voulu me répondre», avoue-t-il. Les événements se sont dès lors précipités au village. Une décision de transfert concernant deux enfants de 4 et 5 ans est tombée comme un couperet, attristent les enfants et les responsables. Les enfants ont vécu un enfer, selon Mme Malika Yousfi, cadre au village. «C’est une violence psychologique invisible de transférer des enfants sans les y préparer», lance-t-elle, en ajoutant : «Les enfants sont sous le choc et ont peur depuis que les deux petits ont été transférés. Ils ont été perturbés alors qu’ils sont en pleins examens. Nous avons écrit au juge lui demandant de cesser ces transferts en attendant que les enfants passent cette étape». Et, alors que nous discutions avec les responsables du Village, une note du juge des mineurs leur est parvenue, laquelle ordonne la suspension des transferts pour les enfants scolarisés. Quelques heures plus tard, c’est l’annulation complète et définitive de tout transfert des enfants hors de leur village qui sera reçue par les responsables du centre à la grande satisfaction général. Bien que affaire ait connu un dénouement heureux, nous ne sommes toujours pas parvenus à connaître la raison qui a poussé les autorités publiques à ordonner le transfert des enfants et qui l’a annulée. Des rumeurs parlent de «pratiques douteuses» dont se serait rendue coupable l’association SOS-Kinderdorf International, d’autres lient cette décision à un projet de construction de logements par le ministère de l’Habitat sur l’assiette dévolue à ce foyer pour orphelins. Mais aucune source n’a confirmé ces allégations.
Mohamed El-Ghazi
Menace sur le SOS village d’enfants de Draria à Alger
mercredi 27 mai 2015 | Par Imen Misraoui Algérie patriotique
Depuis quelques jours, des informations circulent sur les réseaux sociaux concernant le transfert des enfants du village SOS Draria à Alger pour récupérer le site et l’exploiter autrement.
Après avoir pris attache avec l’administration du village, cette dernière nous a confirmé l’information en indiquant que le motif du transfert est toujours inconnu. « Nous avons reçu des ordres de transfert des enfants de la part des juges des mineurs de la Cours d’Alger. Depuis une quinzaine de jours, des policiers viennent exécuter ces ordres et prendre les enfants pour les placer dans d’autres centres, comme les pouponnières et les centres spécialisés de rééducation pour les plus grands », affirme notre source, attristée.
Concernant le motif de cette décision, l’administration du village a dévoilé avoir suivi les procédures essentielles, mais ses prérogatives restent limitées. « On a écrit aux autorités surtout pour avoir des informations. Pour le moment, aucune donnée ne nous a été communiquée officiellement. On ne comprend pas et on ne peut pas aller à l’encontre des juges des mineurs car, c’est eux qui décident en ce qui concerne les enfants », souligne notre interlocuteur.
Pour l’administration du village, la décision était « choquante et bouleversante ». « Nous n’avons pas été prévenus à l’avance et les enfants n’ont pas été préparés. Je n’arrive pas à vous décrire leur état, il y a même ceux qui sont en classe d’examen », déclare-t-elle. « Les opérations de transfert nécessitent une préparation de l’enfant. D’habitude, quand on trouve la mère biologique d’un enfant, cela nécessite toute une préparation psychologique qui peut s’étendre sur une année. C’est tout le monde ici qui se mobilise pour le préparer à sa nouvelle vie », ajoute-t-elle.
Le village SOS Draria prend actuellement en charge 190 enfants. Cette ONG est présente en Algérie depuis le séisme d’El Asnam (Chlef) après avoir signé une convention avec les autorités algériennes. L’organisation agit depuis 1992 à Draria. En 2005, le village a signé un avenant qui reconnaît son modèle d’accueil et de prise en charge de type familial à long terme. Ces dernières années, le taux de réussite des enfants du village aux différents brevets était de 100%.
Solidarité. Une kermesse pour soutenir les enfants abandonnés
26 mai 2015 L’association Algérienne Enfance et Famille d’accueil bénévole (AAEFAB) organise, le samedi 30 mai 2015, une journée consacrée annuellement à la célébration de l’enfance, une kermesse au niveau de la pouponnière de Palm Beach. Cette kermesse géante au profit des bébés abandonnés de la pouponnière de PALM BEACH est une louable action qui vise à venir en aide aux enfants abandonnés en sensibilisant et soutenant les nouveaux parents. Au programme de cette journée figure, des animations et jeux pour enfants dont le paintball, un jeu très apprécié par les petits et les grands, un mini bazar d’artisanat pour les plus grands … pour vos cadeaux de fêtes des mères vous y trouverez votre bonheur. L’événement verra également la participation de clowns pour distraire les enfants. Un barbecue Géant sera animé par les organisateurs de cette action et toute l’équipe bénévole d’Aaefab. La kermesse se terminera par une grande tombola. Les gagnants peuvent décrocher plusieurs surprises dont « sart phones, tablettes, bijoux, billets d’avion et pleins d’autres surprises. Les bienfaiteurs désirant contribuer financièrement peuvent s’adresser directement à l’association.
Melissa. B. elgoual