Société

LA RARETÉ DE L’EAU, UNE CATASTROPHE A VENIR

LA RARETÉ DE L’EAU, UNE CATASTROPHE A VENIR

06-loued-pres-des-grottes-1.jpg Dans mon quartier, rien que ce matin, 2 fuites d’eau à une distance de 500 mètres l’une de l’autre.Si, ailleurs les pertes d’eau (admises) sont estimées entre 20 et 30%,chez nous elles avoisinent 60%. Ajoutez à cela:
1- Malgré les efforts louables , nous restons en deçà des capacités de récupération des eaux de surface- 8 milliards de m3 /un total de 13 Milliards de m3.
2- L’erosion hydrique et la sédimentation des réservoirs- tous nos barrages sont envasés à plus de 30%, certains d’entre eux sont en fin de vie, à l’exemple du barrage de Fergoug,
3- Tous nos barrages réservoirs sont affectés par la pollution diffuse- le barrage de keddara est entièrement pollué, celui de Taksebt avance inexorablement vers une pollution généralisée. Bouharoun manifeste des signes de pollution- cette pollution est le résultat de l’absence de traitement des eaux de surface en amont-
Les pays qui ont réussi leur politique des eaux ont mis en place des agences de traitement et de gestion des bassins versants
on ne gère pas le barrage, le réceptacle, mais tout son environnement, y compris l’homme.
Les politiques forestières,agricoles- hydrauliques, de tourisme, d’aménagement et de gestion de la biodiversité sont inséparables.
SACI BELGAT

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