Société

L’indépendance des États africains et le combat du Peuple Sahraoui

L’indépendance des États africains et le combat du Peuple Sahraoui

La lutte des peuples africains pour leur émancipation du joug colonial et pour leur indépendance politique et économique est une page des plus glorieuses du mouvement de l’histoire des hommes dans le sens du progrès.
Jaloux de préserver cet acquis et fiers de le poursuivre et de l’approfondir ils viennent d’infliger une fin de non recevoir exemplaire aux tentatives du royaume marocain de noyautage de l’union africaine.

La réponse des états africains a été cinglante et l’enjeu ainsi identifié : Mettre en échec, une fois de plus, la vision néocoloniale de la France officielle dans sa tentative de fragiliser la sérénité et la sagesse des dirigeants africains par son soutien déclaré aux thèses des gouvernements marocains successifs envahisseurs d’un territoire peuplé, un peuple armé qui venait de renvoyer dans leurs casernes les soldats de la dictature espagnole.

L’Afrique dans sa phase de dure transition vers le développement refuse, par ailleurs, les appâts négociés pernicieusement par les royaumes d’Arabie saoudite et du Qatar et réaffirme ainsi sa position de principe et de fermeté aux cotés de la république arabe sahraouie et démocratique.
Dans ce contexte de fébrilité politique et diplomatique l’Algérie reste l’inébranlable locomotive d’affirmation du droit des peuples à leur autodétermination et leur totale souveraineté sur les richesses de leurs territoires même s’il se trouve des voix aux relents douteux et de complicité avérée avec des intérêts antinationaux qui par le truchement d’articles de presse pour le moins dégoutants mettent en cause la maturité et la responsabilité des dirigeants du Polisario dans le choix de leur direction ! Le Makhzen étendrait donc son influence et la vigilance est de plus en plus requise.
L’organisation des Nations Unies dans ses tentatives timides de règlement du conflit reste prisonnière des intérêts des uns et des autres d’où le statuquo qui perdure.
La position ainsi affirmée des états africains est celle de l’espoir, l’espoir de voir les équilibres savamment entretenus pencher vers une solution de légitimité populaire menée et contrôlée par la communauté internationale.

Fidel Castro est mort aujourd’hui. C’est l’un des plus grands révolutionnaires et résistants du 20e siècle et les idées de défense des droits des peuples à décider librement de leur avenir, les engagements de solidarité internationale pour lesquelles il avait incessamment combattu lui survivront et resteront l’idéal inspirateur du peuple sahraoui comme il l’avait été pour les militants de l’indépendance africaine.
L’union du Maghreb brille par son absence elle reste à construire forcément avec le peuple sahraoui !

Djamal El Djazairi

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