Société

Lutte antiterroriste: l’ANP réaffirme sa détermination

Elimination de 25 terroristes en 24H:
l’ANP réaffirme sa détermination à éradiquer le terrorisme


ALGER- Les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) ont réussi à éliminer 25 terroristes en l’espace de 24 heures, réaffirmant ainsi la détermination de l’Armée à éradiquer le phénomène du terrorisme.
Menée depuis mardi par des détachements de l’ANP à Ferkioua dans la wilaya de Bouira, l’opération a permis d’éliminer, dans un premier temps, 22 terroristes et de récupérer une grande quantité d’armes et de munition.
Le nouveau bilan fait état de 25 terroristes abattus, après l’élimination de trois autres criminels, tôt dans la matinée de mercredi.
L’élimination de ce nombre de terroristes en un temps assez court, dénote la détermination et la persévérance de l’ANP d’éradiquer, de manière définitive, ce phénomène aux dimensions internationales et en liens directs avec le crime organisé transnational.
Cet engagement a été d’ailleurs réitéré dans l’une des précédentes éditions de la revue El-Djeich, qui avait relevé que l’Armée « continue d’accomplir ses missions opérationnelles (à) avec détermination et professionnalisme, afin de resserrer l’étau sur les groupes terroristes, limiter leurs mouvements, tarir leurs sources de financement et d’armement jusqu’à leur éradication totale ».
Il a été également mentionné que l’ANP « continue de mener la chasse à ces criminels où qu’ils se trouvent, avec détermination et persévérance, jusqu’à leur éradication totale et définitive et l’assainissement de l’ensemble du territoire national de leurs méfaits ».
« L’ANP reste vigilante en faisant preuve davantage de courage, de sacrifice et d’abnégation pour faire échec à toute tentative de régénérescence du terrorisme.
Elle se prépare, avec rigueur et efficacité, à poursuivre les opérations destinées à éradiquer ce phénomène sur tout le territoire national, assurant ainsi la préservation de la patrie, sa sécurité, sa stabilité et son développement », avait souligné la même source.
Grâce aux moyens qu’elle a déployés, l’ANP a réussi à mettre hors d’état de nuire de nombreux terroristes dangereux et mis en échec des plans de nombreuses filières liées à contrebande et aux réseaux de crime organisé qui constituent une menace pour la sécurité du pays.


Le nouveau chef de Daech Algérie parmi les terroristes tués à Bouira
Source: mercredi 20 mai 2015 | Par Fayçal Hamdani @TSAlgerie |


unnamed-35.jpgLe nouveau chef de Jund Al Khalifa (les soldats du kalife), qui se réclame de l’organisation Daech, figure parmi les 25 terroristes tués par l’Armée entre mardi et mercredi à Bouira, a-t-on appris de source sécuritaire. Il s’agit de Khazra Bachir dit Abou Abdallah Athmane Al Assimi, 41 ans, originaire de la Casbah d’Alger. Il avait succédé à Abdelmalek El Gouri, tué par l’Armée fin décembre aux Issers dans la wilaya de Boumerdes.
Deux autres terroristes tués à Bouira ont été également identifiés. Il s’agit des frères Badaoui Mohamed dit « Hydra » et Said dit « Abou Al Walid », originaires de Tablat dans la wilaya de Médéa.
Nos sources affirment que la majorité des terroristes tués par l’Armée à Bouira activaient au sein de la katibat « Al Yamama », affiliée à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
L’identification des autres terroristes tués a été confiée aux services spécialisés de la wilaya de Boumerdes, selon les mêmes sources.


L’Arabie Saoudite met l’Algérie sur une liste noire de pays «peu engagés» dans la lutte contre le terrorisme



L’information peut paraître tirée d’un film de science-fiction, tant il est impensable de voir une monarchie, dont le seul nom évoque l’extrémisme et le terrorisme, proscrire un pays, l’Algérie, qui en est d’abord la première victime et dont le tribut payé pour combattre les hordes formatées par les parrains wahhabites a été très lourd. Pourtant, l’information est officielle. Le ministère saoudien des Affaires étrangères vient d’instruire les autorités concernées du pays (les ministères de l’Industrie et du Commerce et le Conseil de la monnaie saoudienne), leur demandant de faire preuve de «plus de vigilance» dans leurs transactions financières avec onze pays, dont l’Algérie, afin de «parer aux risques d’implication dans des affaires de blanchiment d’argent ou de financement de terrorisme». L’information est rapportée par le journal saoudien Mekka,dans son édition de dimanche 17 mai. Le gouvernement saoudien accuse ces pays (l’Algérie, l’Equateur, l’Ethiopie, l’Indonésie, Myanmar, le Pakistan, la Syrie, la Turquie et le Yémen) de «ne pas respecter leurs engagements dans le cadre du Groupe d’action financière contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (Gafi). Le rapport cite aussi l’Iran et la Corée du Nord sur sa liste de pays «se refusant à toute coopération» dans la lutte contre ces deux fléaux. Dans sa directive adressée aux institutions concernées, le ministère des Affaires étrangères saoudien énumère huit mesures à «appliquer strictement» dans leurs relations financières avec les onze pays cités. En tête de ces mesures, le «durcissement des conditions d’identification des clients, afin de connaître l’identité du véritable bénéficiaire, avant toute transaction avec les personnes physiques ou morales dans les pays qui présentent une faiblesse dans leurs dispositifs ou n’appliquant pas les recommandations du Gafi contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme». A ce titre, le ministère recommande également de «se conformer scrupuleusement aux notes d’avertissement établies par le Gafi, aux résolutions du Conseil de sécurité ou de la commission chargée de l’application du chapitre VII de la Charte des Nations unies en la matière». Autre mesure notifiée par les autorités saoudiennes, «assurer une mise à jour instantanée des conditions énoncées dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, et prendre les mesures de prévention nécessaires pour une meilleure assurance de toutes les transactions contractées avec les parties relavant des pays» concernés. La note exige aussi de «s’assurer que toutes les transactions commerciales établies avec les parties relevant des pays visés par des bulletins d’avertissement sont à des fins économiques et clairement légales» et d’«identifier les véritables bénéficiaires». Dernières mesures, enfin, «consulter les sites web des organisations cibles de façon régulière et périodique, chercher d’autres sources d’information fiables et prendre des mesures adéquates en conséquence de ce qui y est diffusé». Le rapport indique, en outre, que ce nouveau dispositif sera transmis au secrétariat du Conseil de coopération du Golfe (CCG). L’Arabie Saoudite avait empêché un avion d’Air Algérie d’atterrir à Sanaa pour le rapatriement de ressortissants algériens et maghrébins du Yémen. Une information confirmée par le pilote de la compagnie aérienne nationale, mais démentie par notre ministère des Affaires étrangères. Ce nouvel épisode – que nos responsables s’empresseront sans doute de démentir encore une fois – est un indice clair du classement de l’Algérie par les pays du Golfe comme un pays «récalcitrant» à «surveiller de près», pour avoir refusé de participer à l’opération militaire contre les Houthis. La preuve en est que des Etats arabes comme le Maroc et la Jordanie ne sont pas concernés par la liste noire de Riyad qui cible ouvertement des régimes non monarchiques. Nous y reviendrons.
R. Mahmoudi

Lutte antiterroriste : Alger répond aux élucubrations saoudiennes

unnamed1-3.jpgRamtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères. Sid-Ali/New Press
Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères. Sid-Ali/New Press
Réagissant à l’information rapportée par Algeriepatriotique au sujet d’un rapport diffusé samedi dernier par le ministère saoudien des Affaires étrangères, accusant l’Algérie de laxisme dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif a affirmé, mercredi, que cette question «figure en tête des engagements internationaux de l’Algérie», soulignant que ce dossier «n’est pas de nature à être traité à un niveau bilatéral avec aucun pays arabe ou autre». «Le dossier de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme figure en tête des engagements internationaux de l’Algérie. Il n’est pas de nature à être traité à un niveau bilatéral avec aucun pays arabe ou autre, et ne le sera point», a précisé M. Benali Chérif dans une déclaration à l’APS, reprochant à «certains médias» d’avoir relayé des informations «avec une forte part d’exagération, d’imprécision et de données dénaturées, concernant la prise en charge par les institutions algériennes spécialisées du dossier de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme». «L’Algérie qui a, de tout temps, été à l’avant-garde de la lutte antiterroriste, a poursuivi ses efforts sur le plan international dans le sens de l’édification d’un système juridique visant à éradiquer ce fléau. Il est, de ce fait, indéniable qu’elle soit pionnière en termes de tarissement des sources de financement du terrorisme au sein d’un groupe composé de 36 pays ayant pour mission de resserrer l’étau autour des groupes terroristes», a poursuivi M. Benali Cherif. «Les recommandations retenues au sein de ce groupe prévoient, entre autres mesures, la mise en place d’un cadre juridique et règlementaire pour chaque pays, qui soit adapté aux exigences d’une lutte efficace et effective contre tout ce qui pourrait présenter une faille susceptible d’être exploitée par les terroristes pour obtenir des financements à leurs actes criminels», a-t-il souligné. «Au regard des changements imprévisibles des méthodes utilisées par les groupes terroristes, la question d’adaptation des systèmes juridiques nationaux aux recommandations internationales se pose avec force et chaque pays pourrait se retrouver dans la zone grise s’il venait à différer, pour quelle que raison que ce soit, la mise en oeuvre des mesures recommandées», a-t-il tenu à rappeler. Concernant l’Algérie, M. Benali Cherif a rappelé l’arsenal juridique adopté dans ce sens, à commencer par la loi n° 05-01 du 06 février 2005 relative à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, jusqu’à la loi n° 15-06 du 15 février 2015 portant introduction de certaines règles prévues dans les accords internationaux et décisions du Conseil de sécurité, en passant par le décret exécutif promulgué le 12 mai 2015 relatif aux procédures de saisie et/ou de gel des fonds et des biens dans le cadre de la prévention et de la lutte contre le financement du terrorisme. L’arsenal en question «se veut une adaptation du cadre juridique en Algérie aux exigences internationales, à même de faire sortir l’Algérie de la zone grise, après l’évaluation par les pairs, prévue lors de la prochaine réunion du groupe d’action financière pour la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme». «L’évaluation se fait dans le respect de normes purement techniques qui ne sauraient, en aucun cas, prêter à équivoque ni donner lieu à des interprétations tendancieuses visant à sortir le dossier de son contexte», a conclu M. Benali Cherif.
R. N.

Titre du Figaro : la communauté algérienne indignée



«La communauté algérienne établie en France tient à exprimer son indignation devant autant de légèreté médiatique» suite à l’information, traitée par le journal français Le Figaro, reprenant une dépêche de l’agence Reuters, apprend-on dans un communiqué adressé à notre site. «Hier, mardi 19 mai 2015, dans une opération de ratissage, l’armée algérienne a abattu vingt-deux terroristes, membres d’Aqmi. Le Figaro a repris cette information en titrant « 22 militants tués par l’armée »», dénonce le communiqué envoyé par la députée de la communauté algérienne établie en France, Chafia Mentalechta. «Nous sommes surpris et extrêmement choqués de la manière choisie pour traiter cette information», s’indigne encore la communauté qui invite les journalistes de ces deux médias à «se rapprocher» de leurs collègues de Charlie Hebdo «pour trouver d’autres qualificatifs plus explicites» : «De notre point de vue et de celui de tous ceux qui ont en été victimes, les terroristes peuvent être qualifiés de barbares, de sauvages, de sanguinaires, et nous vous laissons, vous, dans votre action de désinformation. Vous venez de faire insulte à l’armée algérienne qui, malgré vous, continuera à pourchasser les terroristes pour les empêcher de nuire au peuple algérien», lit-on encore dans le communiqué. «A titre d’information, au cas où cela vous aurez échappé, Aqmi est la fameuse organisation terroriste que votre pays, la France, combat au Sahel dans le cadre de l’opération Serval. Nous pensons que là aussi, vos soldats apprécieront la qualité de vos informations», ironise le communiqué. «Vous venez également de faire injure aux militants de la démocratie et aux militants de la liberté y compris de la liberté d’expression. Là aussi, les nombreux militants des droits de l’Homme du pays des Lumières apprécieront», poursuit le communiqué sur le même ton. Et de conclure : «De votre capacité à vous excuser publiquement ou à maintenir votre article en l’état, votre quotidien gardera ou ne gardera pas l’esprit critique nécessaire à tout sérieux quotidien d’information.»
Lina S.


Le chef de bureau de Reuters convoqué par le gouvernement



Le chef de bureau de Reuters à Alger, a été convoqué mercredi par le ministère de la Communication pour lui exprimer sa réprobation pour l’usage dans ses dépêches d’une terminologie «inappropriée» au sujet de l’opération d’élimination de terroristes à Bouira par des forces de l’ANP, a-t-on appris auprès du ministère. En effet, une dépêche de l’agence de presse Reuters datée d’Alger fait état de l’élimination, de «22 militants». Le correspondant a également utilisé dans ses papiers le terme de «combattants islamistes». Pour rappel, 25 terroristes ont été abattus par des forces de l’ANP à Bouira et un important lot d’armes et de munitions a été récupéré durant une opération qualitative de lutte antiterroriste qui a débuté mardi.
R. N.

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