LE SAMEDI 22 Mars, le collectif « Manensaouche »constitué de citoyens et citoyennes s’inscrivant dans une perspective de lutte pour le droit à la mémoire et la lutte contre l’oubli de notre histoire ancienne et récente, pour la construction de l’état national et la résistance pour sa sauvegarde ! Car estimant qu’il est plus que jamais visé et menacé dans son existence a organisé un recueillement sur les tombes des chouhada : Abderaouf Lemouchi jeune appelé du service national enlevé le 14 septembre 1994 par les terroristes intégristes et retrouvé décapité le 16 du même mois a SIDI MOUSSA prés d’ALGER ALGERIE et celle du chahid Abderrahman Taleb, militant nationaliste algérien, né le 5 mars 1930 dans la Casbah d’Alger guillotiné le 24 avril 1958 à la prison de Barberousse (Alger), est le « chimiste » de la Bataille d’Alger de 1957.
Étudiant en chimie, il avait quitté les bancs de la faculté d’Alger pour se consacrer à la cause nationale, il rejoint le maquis en 1956, dans la wilaya III. Puis, à la suite de l’attentat du 10 août 1956, à la rue de Thèbes dans la Casbah d’Alger perpétré par des ultras de l’Algérie française contre les populations civiles algériennes, l’étudiant en chimie est affecté à la Zone autonome d’Alger pour fabriquer des explosifs dans des laboratoires de fortune. Activement recherché. Appréhendé en juin 1957 au sud de Blidapar le 3e R.P.C. Considéré comme le chimiste du « réseau bombes » de Yacef Saâdidurant la bataille d’Alger, il est condamné à mort par le tribunal permanent des Forces armées d’Alger le 7 décembre 1957, en même temps que Djamila Bouhired, Djamila Bouazza et Abdelghani Marsali.
Il est exécuté le 24 avril 1958.
Tous deux décapités par les négationnistes du droit du peuple Algérien a son état national le colonialisme qui a mené un génocide contre notre peuple et le terrorisme islamiste intégriste qui a tenté de poursuivre l’œuvre macabre
Pour que nul n’oublie
Témoignez, témoignez, témoignez
Fateh Agrane
fnf
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