Histoire

Place Henri Maillot: Alger et l’Algérie gravent le nom de l’un de leurs héros

12729243_10154328851350839_2489023609763099713_n.jpgAujourd’hui jeudi 18 février 2016 à 1OH, l’APC et la Kasma des moudjahidines d’El Madania Alger ont donné à la placette située en face du cimetière chrétien d’El Madania Boulevard Mohamed Gacem le nom du Chahid : Henri Maillot
En présence d’une foule nombreuse composée de jeunes collégiens et collégiennes du collège Mohamed Sahraoui d’El Mouradia (La Redoute) ,qui avaient entonné à cette occasion l’hymne national après le dépôt d’une gerbe de fleurs sur les lieux par la sœur du martyr Mme Yvette Maillot, du président de l’APC et du coordinateur de la kasma des moudjahidines, étaient présents aussi ses compagnons de lutte Abdelkader Gueroudj et Zahia khelfellah (ex condamnés à mort), Yvette loup,Felix colozi,Mohamed Rebah, Ahmed Bennai ,Boualem Cherifi ,et des dizaines d’autres .
A Oran, une rue porte le nom d’Henri Maillot depuis 1964.
Henri Maillot est connu en Algérie, en France et dans le monde pour avoir détourné un camion d’armes le 4 avril 1956 au profit de la lutte armée pour l’indépendance (Lire le livre de Serge Kastell « Le Maquis rouge, l’aspirant Maillot et la guerre d’Algérie 1956).
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Henri Maillot est tombé au champ d’honneur le 5 juin 1956, dans le djebel Ouarsenis, au sud-ouest d’Alger. Il avait 28 ans.
Cinquante quatre ans après en cette glorieuse journée du chahid ,le combattant chahid Henri Maillot fut honoré par les siens à Alger, gloire à nos martyrs

Fateh Agrane
Voir l’interview de Sadek Hadjeres à propos de l’opération Maillot sur :

http://www.raina-dz.net/spip.php?article179&lang=fr

EPISODE DE GUERRE

Les armes d’Henri Maillot

Avril 1956

« …qui, parmi les contemporains de la guerre d’Algérie, ne se souvient du formidable tumulte que souleva, en Avril 1956, l’annonce du détournement, par l’aspirant Henri Maillot, d’un camion d’armes de l’armée française afin de les livrer ensuite aux combattants de l’indépendance algérienne, puis, de la constitution, dans la vallée du Chélif, d’un « maquis rouge », selon l’expression utilisée par la presse de l’époque ? », écrit Henri Alleg.

De son côté, Sadek Hadjerès témoigne : « Les faits que j’évoque concernent la capture, le 4 avril 1956, d’un chargement d’armes et de munitions de l’armée colonialiste française, au profit de la résistance armée et de son bras armé l’ALN ».Pour cette opération, les dirigeants des Combattants de la Libération (CDL) avait cherché la coopération du FLN

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