On était une soixantaine environ hommes et femmes à être présents ce matin du 29 juin 2015, devant le carré des martyrs du cimetière d’El Alia pour ce recueillir sur la tombe de l’ex Président de la république Algérienne assassiné il y a de cela 23 ans.
Le portail donnant accès au lieu où se trouvait la tombe de feu Mohamed Boudiaf, était fermée, constatant cela, une délégation s’est constituée parmi les présents, conduite par la Moudjahida Louisette Ighil Ahriz pour aller demander son ouverture.
Chose faite après discussion avec le responsable administratif des lieux, un petit rassemblement fut organisé, et la parole a été prise par Mr Allal Attaalibi qui après lecture de la fatiha a dit « je ne me suis pas préparé à prendre la parole mais je le fais car sollicité par des amis » ,il rappela le parcours de l’homme , lui rendant hommage disant qu’un rêve d’une Algérie meilleure s’était brisé
S’en est suivie l’intervention de Mr Sadek Temmache,( présent sur le podium lors de l’assassinat du Chahid Boudiaf lors du dernier discours du défunt donné à la maison de la culture de Annaba , il était président à l’époque de l’association nationale de sauvegarde de la jeunesse qui avait invité l’ex président à ce dernier déplacement à Annaba) oui dira t -il « je fus blessé par balles et mon sang mêlé a celui du Chahid Boudiaf je ne pourrais jamais oublier ce moment allah yarrahmou »,
A son tour un ancien militant du PAGS interviendra pour dire « Que Boudiaf était venu porteur d’un projet pour une Algérie de progrès et de justice sociale, s’appuyant et sollicitant la jeunesse de notre pays pour aller vers la démocratie et la libération de l’homme, il fut assassiné pour l’empêcher de mener à bien ce combat, le résultat nous le voyons aujourd’hui, « où va l’ALGERIE »
Le rassemblement s’est dispersé ensuite après avoir entonné Min Djibalina Tla3a sawt el A7rar entonné par les présents avec notre doyenne de l’honneur et du combat j’ai nommé Louisette Ighil Ahriz
Comme aujourd’hui, nous étions peux nombreux à assister à l’hommage rendu au defunt Boudiaf en 2012, feu Georges Acampora qui nous accompagnait avait alors pleuré ! Nous disant « Boudiaf mérite mieux que ça ! Il était pour la jeunesse porteur de réels espoirs de justice et de progrès, il ne doit être oublié !ça m’attriste vraiment »
Fateh Agrane
GEORGES ACOMPORA en 2011 en compagnie du fils de MOHAMED BOUDIAF lors de la celebration de l’anniversaire de l’assasinat du president, ce fut sa derniere avant son déces, il n’avait raté aucune auparavant !