Histoire

REMARQUES D’ENSEMBLE SUR L’ÉVOLUTION DES RAPPORTS PCA-FLN DURANT LA GUERRE DE LIBERATION par Sadek Hadjeres

En marge de l’hommage à Ahmed Akkache

Introduction

A l’occasion de la sortie de livre de Mohamed Rebah, Sadek Hadjerès a publié une importante contribution sur les relations FLN-PCA. Etant un des principaux acteurs en vie de cette période historique, il a été sollicité avec insistance pour répondre à certaines interrogations de militants communistes qui n’ont pas connu ces jours de braise. Parmi ces questions il y avaient celles relatives au comportement et positions de certains dirigeants du PCA , dont Ahmed Akkache. Les camarades avaient insisté pour que les éclairage fournis soient publiés du vivant des principaux concernés et Sadek s’est plié à cette règle!

Au moment d’assister à la journée d’hommage à Ahmed Akkache, c’est l’occasion de redonner vie à l’écrit de Sadek Hadjerès pour contribuer à mieux connaître une partie de l’itinéraire de cet ancien dirigeant du PCA des années 50. Ce témoignage devait être lu au cours de la journée hommage organisée par la librairie Fatah Kitab à Alger, le 22octobre 2016, cependant cette lecture n’a pu avoir lieu à cause d’une négligence.
Alors corrigeons cette erreur et donnant aux participants à l’hommage et aux lecteurs de Raina un extrait du texte de Sadek Hadjerès.

Raina

REMARQUES D’ENSEMBLE SUR L’ÉVOLUTION DES RAPPORTS PCA-FLN DURANT LA GUERRE DE LIBERATION
par Sadek Hadjeres

Sur ces pressions, quelques premières remarques d’ensemble me paraissent se dégager. Par exemple, dans le contexte concret de la wilaya 4 et par rapport aux situations qu’ont connues d’autres wilayas en meilleur (exemple wilaya II) ou en pire (exemple wilaya III), disons qu’un équilibre très précaire entre ces contraintes s’est réalisé. Si j’en crois les premiers commentaires, l’ouvrage « Des chemins et des Hommes », en retraçant le parcours emblématique de Mustapha Saadoun et Noureddine Rebbah. m’a semblé donner une image de cette complexité des situations affrontées avec honneur et dignité mais aussi avec intelligence politique, par les communistes,
Une autre remarque générale : ce n’est pas dans les espaces géographiques seulement qu’on a pu noter des différenciations dans les attitudes FLN envers les combattants et militants communistes. C’est aussi dans le temps. La première moitié de la guerre est celle où les camarades et le parti ont traversé les plus dures épreuves politiques et physiques de la part des courants nationalistes les plus étroits. Le point d’inflexion, je ne dirai pas de mutation, s’est situé, je m’en souviens, à partir de la fin de l’année 57, avec notamment le jalon de la conférence (des non-alignés ?) du Caire de décembre 57 que nous avions saluée dans « El Hourriya » clandestine. Nous avons à partir de là senti de plus en plus, nous en étions même étonnés, une amélioration du climat envers les communistes. Alors qu’au début, majoritairement on se méfiait des communistes, on cherchait à les écarter, les discréditer ou même persécuter, les informations reçues de nos camarades montraient progressivement qu’on recherchait leur coopération, y compris lorsque, rendus prudents et désireux d’écarter toute accusation de « noyautage » ils se déclaraient comme que tels. Aux yeux d’un nombre grandissant de patriotes du FLN de guerre, surtout vers les échelons intermédiaires et à la base, être militant communiste devenait un label de confiance. Bien sûr au niveau des appareils dirigeants les plus élevés, certains s’en éloignaient comme de la peste. En témoignait par exemple le refus adressé à la demande de Henri Alleg de s’installer à Tunis après son évasion des prisons françaises, ou les conférences que donnait Lakhdar Bentobbal aux cadres et militants FLN du Maroc, qui désignait les communistes comme l’ennemi dangereux à combattre après l’indépendance.
Il est vrai que les différenciations et les décantations positives ne se situaient pas seulement à la deuxième tranche ou période de la guerre. Elles relevaient aussi de la nature sociale ou de la culture et de la sensibilité politiques des partenaires, selon également qu’il s’agissait de la base populaire ou des ex-membres des appareils bureaucratiques des partis anciens ou des nouveaux appareils en voie de constitution. A ce titre, des situations et attitudes positives étaient observables même dans les débuts et la première moitié de la guerre.
C’est cette double particularité (des évolutions dans le temps et des décantations dans le champ sociologique et politique) que n’ont pas pu percevoir quelques camarades, aux convictions communistes très fortes au départ, quand ils furent placés dans des conditions objectives d’isolement ou de contexte qui ne leur permettaient pas de les percevoir facilement. Par exemple dans les espaces confinés de camps ou de prisons où dominaient des courants nationalistes sectaires de la période antérieure. Des situations qui ont amené certains de ces camarades à des positions complexées et défensives, favorisées aussi parfois par un profil psychologique particulier ou par les illusions sur l’engouement pour le socialisme (spécifique) devenu un faire valoir de dirigeants FLN.
Il est vrai que la plupart de cette minorité de camarades ont très vite retrouvé leurs repères, dès qu’à leur libération ils ont, comme le mythique Antée, reposé les pieds sur le sol des réalités. Le nombre de camarades qui ont été influencés beaucoup plus durablement ne se compte même pas sur les doigts d’une seule main. Je parle de ceux qui se sont encroûtés sur des positions qui les ont mis en décalage retardataire par rapport aux évolutions de l’opinion progressiste et populaire du pays.
À L’ORIGINE DU DÉSARROI DE QUELQUES MILITANTS COMMUNISTES FACE À L’HÉGÉMONISME FLN

J’aurai l’occasion d’évoquer de façon précise, parmi ces cas exceptionnels, celui de Ahmed Akkache, qui a préfacé avec beaucoup d’émotion le récit « Des Chemins et des Hommes ». Je n’ai aucune difficulté à en parler de la façon constructive et fraternelle qui convient le mieux envers un camarade avec qui, comme ami très proche, j’avais partagé les moments inoubliables de la période légale du PCA et les débuts de la clandestinité de guerre. Moments au travers desquels les luttes des travailleurs, paysans et étudiants ont ancré davantage le parti dans le paysage national.
Je ne peux en cela approuver le ton hargneux et vindicatif avec lequel Boualem avait qualifié notre camarade lors d’une commémoration organisée il y a deux ou trois ans à Paris sous l’égide des Amis d’Alger républicain. Boualem avait peut être des raisons particulières, fondées ou non, d’en vouloir à son ancien camarade en raison d’un épisode des années 60 (1968), en pleine répression violente du régime contre les communistes. Cela ne suffit pas cependant à justifier un jugement politique aussi cassant et stérile, ne prenant pas en compte les aspects diversifiés ou dontradictoires de la personnalité d’un militant. Je ne peux pas oublier pour ma part qu’en fin 1990, Ahmed sans être organisé, avait envoyé à titre personnel à la direction du PAGS une contribution de stratégie économique qui se démarquait des errements néolibéraux de la fameuse et fallacieuse « RPI » (résolution politico- idéologique »). Peu après le Congrès de décembre, aux résultats mitigés et aux perspectives encore incertaines, il m’avait rendu visite en compagnie de L’Hachemi Bounedjar, pour me faire part de ses inquiétudes quant à l’avenir du PAGS, au moment où deux autres anciens, censés plus attachés à la « cause », cautionnaient à fond les dérives manipulatrices qui menaient le PAGS vers la perdition.
Akkache n’a pas foncièrement quitté le camp des exploités et des opprimés, le camp certes non homogène mais dont les regards et les espoirs restent tournés vers des perspectives humaines socialistes. Ce serait un mauvais procès à lui faire et avoir une piètre idée de notre idéal de croire, comme ont voulu nous l’imposer les adeptes du parti FLN, qu’il n’y aurait qu’une seule façon de militer et d’œuvrer à l’union large dans l’action, qui serait d’appartenir à une organisation unique, « la sienne » et par définition la meilleure, évidemment.
J’estime quant à moi que Akkache a été victime dans le peu d’années qui ont précédé ou suivi de près l’indépendance, certaines lourdes erreurs d’appréciation. Il nous appartient à tous amicalement, à commencer par lui, de déchiffrer les contours ainsi que les racines qui les ont alimentées à partir de la société et de la scène politique. J’estime personnellement que son attachement réel à la cause communiste, beaucoup plus sentimental aujourd’hui que vraiment fondé sur un projet politique cohérent, n’a pas empêché certains faux pas de sa part depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui. Je n’en expose qu’un seul ici.
Dans la préface à l’ouvrage, il continue à discourir sur l’un des thèmes où il avait auparavant dérapé depuis l’indépendance, celui des « européens boulets du PCA », un discours dont la grande mode est pourtant passée. J’ai été d’autant plus étonné de cette dissonance dans la préface, que l’ouvrage qu’il présente ne fournit aucun prétexte, aucune trace d’un tel frein à l’engagement armé des communistes et de leur parti. Il met au contraire en lumière cette question par de multiples exemples, cependant que l’opinion progressiste et les media algériens ont pris depuis l’indépendance et surtout depuis la décennie écoulée, une mesure de plus en plus juste de cette controverse et de son instrumentation par les courants conservateurs et réactionnaires.
Depuis la fin des années quarante et le début des années cinquante, cette question avait été réglée pour l’essentiel dans le PCA sur le fond et sur le terrain. Akkache aussi bien que Henri Alleg, étaient parmi les dirigeants, Algériens musulmans ou européens, qui s’étaient donnés à fond pour cela. Il pourrait se souvenir que, lorsque j’ai eu quitté le PPA-MTLD, il me sollicitait pour adhérer au PCA, je lui mettais en avant que je le ferais seulement lorsque cette question et la proclamation au grand jour de l’objectif d’indépendance serait clarifiée. Jusqu’au moment où il m’assura qu’il ne restait aucune équivoque à ce sujet et surtout que moi-même je constatais dans les faits, dans la société et sur la scène politique qu’il en était bien ainsi.
Dans les années qui ont précédé l’insurrection, et plus tard sous le régime du parti unique, ce thème des « européens », tout comme la prétendue hostilité des communistes envers « l’Islam », servait surtout de leitmotiv aux campagnes partisanes et politiciennes contre le PCA et le PAGS. Les milieux qui orchestraient les dénigrements ne semblaient pas du tout offusqués d’ouvrir les bras (à juste titre) au premier président du GPRA qui dans le passé avait vigoureusement nié jusqu’à l’existence d’une nation algérienne ou que des leaders réformistes des Oulama n’aient soutenu l’initiative de novembre 54 qu’à leur corps défendant.
Je me suis d’autant plus étonné que Akkache ait enfourché ce cheval de bataille au moment où d’autres y renonçaient de plus en plus, car jusqu’au milieu de 1957, date de son arrestation, il fut un fervent défenseur de la ligne autonome du PCA, en particulier lorsque s’était engagée en mai-juin 1956 dans le comité central clandestin du PCA, la discussion autour des pressions qu’exerçait sur nous le FLN au nom d’exigences idéologiques et politiques contestables. Akkache fut l’un de ceux les plus en pointe pour appuyer sans réserve l’argumentation exposée dans la réponse écrite remise à ce moment là au FLN. Il avait activement participé à son élaboration en tant qu’un des secrétaires du PCA.
COMMENT PEUVENT NAÎTRE ET ÉVOLUER DES DÉRAPAGES

Que s’est-il passé depuiscette date, s’interrogent nombre de communistes et de progressistes ? Ils ne comprennent pas les raisons d’une évolution sur laquelle les dirigeants du PCA, dans un environnement qui n’a cessé d’être hostile, ont préféré garder le silence public. La discrétion finalement a alimenté les équivoques et ne contribue pas à tirer des enseignements bénéfiques pour tous.
Sait-on par exemple, on ne l’a pas dévoilé jusqu’ici, maisje me sens bien obligé de dire les choses pour éclairer cet aspect regrettable. Akkache, pensant peut être mieux se faire voir des responsables FLN co-détenus, avait demandé en prison aux camarades « musulmans » de ne pas parler aux camarades européens, les mettre en quarantaine, alors que ces derniers, torturés et condamnés pour leur engagement algérien, jouissaient auprès de la majorité de leurs codétenus nationalistes d’un respect et d’une sympathie chaque jour vérifiées. Akkache dans les conditions de son confinement pénitentiaire, était subjugué par la minorité de politiciens FLN qui avaient gardé les vieux réflexes d’ostracisme envers les communistes et avaient eux-mêmes perdu le contact avec les nouvelles sensibilités populaires. Je continue toujours à me demander quels mécanismes psychologiques ou quelles occurrences l’avaient amené à se replier face aux arguties de nos alliés nationalistes les plus sectaires, au lieu de promouvoir auprès d’eux les convictions unitaires qu’il défendait auparavant, dans l’espoir de faire réfléchir au moins les plus ouverts d’entre eux.
Dans le décalage par rapport aux évolutions positives survenues chez des patriotes sincères, qui ont amené des jeunes de plus en plus nombreux à rejoindre nos rangs dès l’indépendance, dans ce décalage se trouve à mon avis la raison pour laquelle Akkache, dans cette même période s’est enfermé dans cette perception erronée, a persisté dans la bouderie, la mauvaise humeur. Malgré les patientes exhortations de ses camarades les plus proches, le relançant jusque chez lui où il s’était retiré.
Au même moment, comme nous le rapportaient les responsables communistes Ahmed Keddar et Cheikh Embarek dans la région d’Aïn Defla, des centaines de paysans venaient fièrement voir nos camarades en leur montrant leurs cartes du PCA d’avant guerre : « Nous les avons enterrées par prudence et nous avons combattu, maintenant nous les ressortons, nous n’avons pas changé » ! Ils étaient de la graine de ces moissonneurs de la région qui avaient accueilli et protégé Mustapha Saadoun quand il a échappé aux forces coloniales en juin 56.
Comment expliquer au même moment la persistance chez Akkache d’un complexe d’infériorité envers les courants comme ceux du « gourou » Ouzegane, devenu porteur de valise du pouvoir de Benbella puis de Boumediène, jusqu’au jour où les maîtres du « socialisme spécifique » lui signifièrent qu’on n’avait plus besoin de ses services.
La dérive chez Akkache a ainsi persisté malheureusement après son retour à l’air libre, parce qu’entre autres, à la différence des lecteurs populares enthousiastes d’Alger républicain, Akkache ne comprenait pas que Henri Alleg ait été reconduit dans la fonction de co-directeur du quotidien. Quoi d’anormal, pour celui qui fut non seulement la figure de proue de ce journal dans les mémoires populaires jusqu’à son interdiction de septembre 1955, mais aussi la cheville ouvrière de sa renaissance dès les premières semaines du cessez le feu. Il l’avait fait en dynamisant nombre de camarades par ses initiatives quand l’un ou l’autre hésitant trainait encore la patte. Il fallait faire face aux entraves souterraines de la « Zone Autonome », aux intimidations armées de la wilaya IV que Hamid Allouache disait représenter à la tête d’un groupe mitraillettes en main (il fut poliment éconduit par ses anciens camarades qui lui disaient « ehchem ‘ala rouhek ») [1]. Il fallai faire face au lourd climat de provocaions, lorsque que Benhamouda dans le Chenoua et le Cherchellois interdisait Alger republicain dans sa zone, séquestrait Mustapha Saadoun, interceptait les camionnettes de livraison du journal dont le chauffeur de l’une d’elles fut porté disparu !
Fait sidérant pour ceux qui le connaissaient et l’aimaient, Ahmed après cette phase de repli passif, s’est ensuite mis délibérément sur la touche à un moment crucial comme celui de l’interdiction du PCA en fin novembre 62. Des camarades comme Mustapha Saadoun ou comme Hamid Benzine, très épuisés par leurs épreuves, avaient repris immédiatement dès fin juin et début juillet à leur sortie de l’enfer colonial leur place dans le combat, avant même d’avoir pu souffler un peu dans leurs familles.
Saadoun, raconte qu’après son emprisonnement funeste dans la zone de Benhamouda, il a repris une vie de famille. Il omet modestement de dire qu’il a assumé immédiatement à ces moments difficiles la lourde responsabilité de dirigeant de la Région d’Alger, dans ce local de la ru Bab Azoun où affluaient entre autres des dizaines de jeunes Algérois volontaires pour aller défendre Cuba, croyant que nous leur donnerions une filière, après un meeting triomphal au cinéma Donyazad, une initiative que le FLN tenta d’imiter deux jours plus tard et qui se solda pour lui par un échec retentissant. C’est le même engagement qu’aurait également pris sans hésiter une seconde Noureddine Rebbah, qui j’en suis persuadé, aurait été dans cette après-indépendance un ardent et intelligent dirigeant communiste, car il était comme Mustapha, en plus de son patriotisme internationaliste, profondément attaché à la vertu du travail de conviction, des échanges patients et du débat démocratique pour réduire à leur dimension les petitesses, les problèmes subjectifs et autres grains de sable dans les rouages de la lutte.
Cela, la continuité de la cause communiste à travers les tempêtes et les incompréhensions, l’ouvrage nous aide aussi à le comprendre.
Pour cette raison et c’est un autre de ses mérites qui vient à son heure, cet ouvrage me parait inaugurer un nouveau cycle, plus productif, des débats et des recherches sur la guerre de libération et ses prolongements dans l’après indépendance.
S.H. 30 Janvier 2010
(*) Des Chemins et des Hommes , par Mohamed Rebah, Editions Mille Feuilles, Alger, Octobre 2009
[1] Il ne tardera pas à reprendre ses esprits et comprendre les rouages infernaux de la crise de l’été 62. Dans son exil forcé au Maroc, qu’il partageait avec Mustapha Saadoun, Abdelhamid Boudiaf et d’autres au milieu du climat d’intrigues qui y régnait, je pense qu’il a cru un instant à la possibilité de jouer un rôle progressiste positif en s’intégrant lors du cessez le feu aux luttes de pouvoir qui se menaient entre armée des frontière, wilayas et zone autonome d’Alger. En juin ou début juillet 1956, alors qu’il était dans les groupes de jeunes communistes de Larbaa et Rovigo (Bougara) implantés dans les monts de Bouinan, je l’ai rencontré individuellement comme nombre d’autres combattants et responsables de groupes armés (nous nous étions partagé Bachir et moi ces rencontres pour expliquer les orientations après les accords PCA-FLN.). Celle-ci s’est déroulée dans un studio de la rue Pirette, loué à ce moment par des camarades expulsés de Constantine, Bernard Sportisse et le couple Soler. A cette rencontre, Allouache, qui me rapportait les échos extraordinaires dans la population et les maquis, de l’exploit de Maillot et de sa mort au combat, argumentait au début avec vigueur pour le maintien de l’indépendance des CDL. Il a fini dans la discussion à comprendre les décisions, pas seulement par discipline mais par conviction, comme le confirme l’enquête de M. Rebah

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