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LES DESSOUS DE L’ATTITUDE DE QUELQUES CARICATURISTES par Ahmed Bensaada

Algérie : les caricaturistes et le hirak

Dans un article dithyrambique publié le 2 mai dernier dans les colonnes de l’Humanité, la journaliste Rosa Moussaoui a encensé certains caricaturistes algériens, les plus en vue dans l’effervescence « révolutionnaire » du moment. « Crayon au poing, ils brisent tous les tabous, franchissent toutes les lignes rouges », nous dit-elle[1].

Et elle ne pouvait si bien dire. Ils en ont franchi des lignes rouges, mais pas uniquement celles auxquelles elle fait référence dans son panégyrique.

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Situons tout d’abord le personnage de l’auteure de l’article. Rosa Moussaoui est reporter (souvent affublée de l’épithète « grand ») à l’Humanité. Très active depuis le début du mouvement de contestation, elle suit de sa prose les évènements politiques qui animent la scène politique algérienne. Prose qui trahit parfois un alignement idéologique tendancieux comme on peut s’en rendre compte à la lecture de ce titre : « En Kabylie, un peuple debout pour ressusciter le pays »[2]. D’ailleurs, n’avait-elle pas affiché son soutien au MAK (Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie) lors de la polémique entourant la participation de ce mouvement à la fête de l’Humanité en 2017[3]?

La « grand » reporter nous présente donc trois caricaturistes algériens qui, précise-t-elle, « tiennent la chronique d’une joyeuse révolution ». Il s’agit de Ali Dilem, Hicham Baba Ahmed, alias Le Hic, et Ghilas Aïnouche.

Pour la suite de l’article:

https://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=496:2019-05-29-21-33-29&catid=46:qprintemps-arabeq&Itemid=119

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