Société

Malaise à l’université de Boumerdès

Malaise à l’université de Boumerdès

Un mois après l’annonce officielle de la rentrée universitaire de cette année que l’année pédagogique semble déjà compromise. Comme à l’accoutumé une poignée d’étudiants en situation d’échecs recourent aux fermetures des accès de l’université pour contraindre l’administration de celle-ci à reconsidérer leurs cas. Non pas qu’ils ont été victimes d’erreurs et qu’ils demandent de rectifier mais, malgré leurs faibles résultats, osent exiger de passer au niveau supérieur ou avoir le diplôme en se jugeant eux mêmes avoir ce mérite.

Cette pratique chez certains étudiants n’est pas nouvelle et elle se perpétuée d’année en année et devient, dans leur tête, une revendication tout à fait naturelle . Elle a prouvé, à chaque occasion, son efficacité puisque les étudiants contestataires arrivent à avoir gain de cause. On pousse les uns pour « monter » et on « ment » à d’autres en leur faisant croire que finalement ils méritent leur diplômes. Alors, les portes s’ouvrent et les cours reprennent normalement mais par pour très longtemps.. A La prochaine période des examens c’est le retour à la case de départ.

Pourquoi une telle situation perdure ? Pourquoi, après tant d’années , l’université de Boumerdès continue à vivre cette même situation? Pourquoi les responsables du ministère de tutelle n’ont pas trouvé une solution? Pourquoi les responsables de l’université de Boumerdès semblent dépassés par la situation ? Pourquoi l’ensemble des enseignants ne se sentent pas concernés par ces problèmes qui les empêchent d’exercer leur métier ?

La réponse à ces questions me disait un collègue est simple. Pourquoi veux-tu qu’ils résolvent ces problèmes ? Ils n’ont aucun intérêt. L’université n’a plus ce rôle de moteur dans le développement
socio-économique, car depuis les années 80, on l’a déconnectée. Aujourd’hui c’est une crèche pour « grands enfants »! Tous ces « faux » diplômés resteront redevables au système. Il trouvera bien le moment pour les utiliser … comme député, militant ou probablement haut responsable quelque part !!!

Sa réponse n’explique pas tout. Mais considérons là, simplement, comme une première tentative pour essayer de comprendre.

Ben Brahim.

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