Assouplir, assouplissements, souplesse, la consigne est déclinée sous tous les modes.
Pourquoi, ne pas s’inspirer de la pratique en cours, largement libérale, d’appropriation du foncier. Des milliers de postulants à l’auto attribution gracieuse des biens publics et spécialement des terres publiques, et pas seulement, ont pu expérimenter, pour leur grand bonheur, cette révolution du zéro visa, zéro document, zéro guichet, zéro frais, zéro attente. Il suffit d’une clôture et d’un écriteau « Propriété privée »Cour d’école, terrain de jeux, chaussée, trottoir, terrasse, forêt, plage… , tout espace resté vierge, tout y passe
Nous avons affaire, ici, à une catégorie de la population qui ose, du type « yes we can ! ». Il ne faut pas oublier que c’est grâce à cette race de winners justement, que ces terra incognita, propriété de tout le monde et de personne, ont pu accéder à la dignité de promotion immobilière, de centres commerciaux et que sais-je d’autre encore. Certes, ce n’est pas chez les sans grades qu’on les recrute, la plupart du temps
Mais les institutions internationales nous félicitent de ce mouvement, tout en jugeant, il est vrai, que nous avons encore beaucoup de chemin à faire sur ce plan. Elles veulent qu’on aille plus vite mais elles oublient, à mon avis, que nous revenons de loin. Cela fait à peine une trentaine d’années que nous avons commencé
Abdeltif Rebah